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Annexe 7 : Les Armes
Vous vous trouvez en face d'un eïl à l'attitude aussi incertaine que son regard est vicieux. Pour sûr, il ne fait pas que baver dans la dentelle…
“Bien le bonjour messire, huh-huh, ainsi vous cherchez une arme… Mais quelle arme ? Vous l'ignorez ? Alors laissez-moi vous guider ! Choisir une arme en fonction des dégâts qu'elle peut occasionner est une façon ô combien naïve d'orienter son choix. Car ce n'est pas la taille des dégâts qui fait le guerrier, mais la façon dont il se sert de son arme.”
“Une hache ou une épée même classées dans la même catégorie, on ne s'en sert pas de la même manière ! Il faut que vous choisissiez une arme qui vous correspond. Il ne sert à rien d'avoir une arme potentiellement hyper-destructrice si vous n'arrivez pas à la manier et à toucher votre adversaire.”
“L'équipement doit faire partie de votre évolution : vous commencerez sans rien, puis, avec des armes de base car moins onéreuses. Par la suite, au fur et à mesure que vous progresserez dans l'art du combat rapproché, vous souhaiterez acquérir des armes plus complexes dans leur maniement, mais aussi plus redoutables.”
Il plonge ses mains derrière le comptoir et en sort plusieurs armes au formes différentes. Des bouts de métal droit avec une poignée, des autres aux formes plus courbes avec un manche en bois, …
Les Épées, les Sabres et Cimeterres.
“Alors je vais commencer par vous montrer les grands classiiiiques : L'épée et la hache. Commençons par les épées si vous me le permettez.” L'eïl vous désigne plusieurs modèles en clignant frénétiquement des yeux.
“Ahem, attendez, je vais prendre ma voix d'universitaire grabataire… Un, deux… L'épée ! Un grand classique ! C'est une arme blanche à simple ou double tranchant, composée d'une lame droite en métal, d'au moins trente centimètres, pourvue le cas échéant d'une gouttière, d'une poignée et pour certaines d'une garde protégeant la main, et d'un pommeau. Ses composantes diffèrent suivant son usage ; soit c'est une arme de taille : coup portée avec le fil de l'épée (l'arête tranchante) ; soit c'est une arme d'estoc : coup porté dans l'axe de l'épée pour transpercer son adversaire.”
“Lourde et difficile à manier, l'épée s'affirme au départ comme une arme de prestige puis devient l'arme par excellence qu'utilise le cavalier pour frapper « de taille » le fantassin. Néanmoins, certains l'utilisent aussi dans l'infanterie, sous différentes formes.”
“Au fil du temps, d'une longueur de lame de 60 cm elle se développe pour atteindre 90 cm, son poids varie et sa garde varient en fonction de son usage pour devenir un élément primordial de l'équipement standard du guerrier. » En résumé il n'existe pas de modèle unique d'épée mais une épée conforme à son usage.”
“Au fur et à mesure des besoins, apparaissent l'épée bâtarde (ou épée à une main et demi) et l'épée à deux mains. La première est une épée intermédiaire où on a rallongé la poignée afin de permettre le port de gantelet de protection et la pratique de coups puissants à deux mains.”
“L'épée à deux mains, dans les batailles, est principalement utilisée dans les premiers rangs, afin de maintenir les adversaires à grande distance, de les faire reculer et ainsi de gagner du terrain sur le champ de bataille ; le même principe fut plus tard repris pour l'élaboration des haches à double tranchant.”
“Les épées à deux mains ne pouvaient être utilisées qu'avec un mouvement latéral et non de bas en haut car le coup porté de bas en haut avec une épée à deux mains serait très peu puissant, vu le poids de l'arme.”
“De par le monde, l'épée prend des formes et des noms bien différents modifiant la prise en main et la technique d'usage, donc toute les épées ne se ressemblent pas et ne s'utilise pas de la même manière.” “Nous trouvons ainsi la grande famille des sabres et notamment le cimeterre.”
“Le cimeterre atteint parfois les 90 cm (plus de 70 pour la lame). La lame a un seul tranchant et elle se termine par une pointe très efficace pour les coups d’estoc, les coups de taille étant renforcés par l’élargissement et l’alourdissement de la lame vers la pointe.”
“Le Cimeterre est une arme de choix auprès des guerriers. Principalement du fait, qu’elle est facile à produire en grande quantité et surtout en peu de temps.”
“L’autre intérêt d’une telle arme est que sa lame courbée permet de glisser sur les surfaces dures : armure, cotte de maille, etc., et permettait de reprendre une attaque manquée. De plus, du fait de la courbure de la lame, le sabre tranche le tissu, là où une épée droite se bloquait, créant une plus grande plaie.” “Ses effets dévastateurs sur le champ de bataille ne font aucun doute.”
“Le sabre est une arme blanche d'estoc et de taille, dont on utilise la pointe et le tranchant. Généralement courbe, il ne possède qu'un seul tranchant (ce qui le distingue de l'épée), il peut être utilisé à une ou deux mains en fonction du type de sabre.”
“Une épée possède un double tranchant ; à ce titre, elle permet une plus grande liberté que le sabre, mais l'affinement des tranchants fragilise la lame. N'ayant qu'un seul tranchant, le sabre possède une plus grande solidité (le dos de la lame est large) pour une masse plus faible, ce qui en fait l'arme idéale pour la cavalerie.”
“La dissymétrie fonctionnelle permet une dissymétrie de la forme, alors que l'épée se doit d'être symétrique. La dissymétrie de la forme permet même de plus facilement repérer le tranchant du dos. Les sabres sont de fait fréquemment courbes, ce qui facilite le dégainement. Il existe toutefois des modèles à lame droite;généralement plus longs, ils sont destinés à la cavalerie lourde afin d'élargir le périmètre d'attaque.”
“Contrairement à l'épée, on peut poser la main sur le dos de la lame, ce qui permet d'exercer une pression supplémentaire dans certains cas (blocage de la lame de l'adversaire par exemple), mais fournit également une possibilité de désarmement (saisie judicieuse du dos de la lame).”
Puis l'eïl conclut sa présentation par les mots suivants :
“Si vous cherchez une arme standard qui vous permette de tailler en pièces et d'embrocher vos ennemis jusqu'à la garde alors l'épée est votre arme ! Je peux ainsi vous proposer, dans ma boutique, les modèles suivant : le cimeterre, l'épée courte, l'épée longue, l'épée bâtarde, l'épée à double tranchant l'épée à deux mains et les sabres.
Ah oui ! J'oubliais notre modèle d'initiation : l'épée en bois !”
Les Haches.
Puis l'obscur vendeur porte votre attention sur les haches qu'il se met à caresser, une lueur malsaine dans l'œil droit.
“Une hache de guerre est une hache dont l'usage originel est détourné de l'outil forestier afin d'en faire une arme de taille, destinée à porter des coups tranchants. La conception, des plus simples, reprend celle de l'outil, à savoir une lame généralement courbe enfichée sur un manche de taille et de nature variables.”
“Une amélioration assez courante consiste à utiliser une lame à double tranchant, inutile dans le cadre d'une utilisation technique, abattage d'arbres, charpente ou menuiserie, mais qui trouve son sens dans le cadre militaire, permettant de mieux équilibrer l'arme et de faciliter son emploi. L'ajout d'une pointe à l'extrémité du manche autorise la frappe d'estoc, utile pour percer des protections telles qu'une armure de plates, que le tranchant de la hache ne ferait autrement qu'endommager, sans parvenir à blesser sérieusement son porteur.”
“La hache est aussi utilisée comme une arme de combat rapproché. Plus difficile à manier qu'une épée en raison du poids et du manque d'équilibre (en effet, une épée est quelque peu équilibrée par son pommeau), la hache permet cependant des frappes plus puissantes.”
“Elle est l'arme de prédilection des guerriers Nains et autres guerriers qui cherchent l'efficacité de la force brute au raffinement de la technique.”
“Comme pour les épées, au fil du temps nous avons apporté ds améliorations à nos haches ce en fait une arme particulière nous vous proposons plusieurs modèles : la hache simple, la hache à double tranchant et la hache à deux mains et notre modèle spéciale la hache de jet.”
“Les haches de jet sont plus petite donc plus légère que les haches de guerre, elle possède souvent une lame à double tranchant. Le lancer donne un effet de rotation à l'arme qui en devient dévastatrice !”
Les Marteaux et Masses d'arme.
L'eïl passe ensuite à des armes ressemblant à des dérivés un peu spéciaux d'un … marteau peut être ?
“Les masses d'armes et son fameux marteau de guerre !” “La masse d'arme est une arme constituée d'une masse lourde fixée au bout d'un bâton plus ou moins long. Arme voisine du gourdin, dérivée de l’outil masse, ce fut l'une des premières armes utilisées par l'humanité !”
“La masse s'est raffinée avec le temps si je puis dire.
L'eïl caresse amoureusement l'arme en question.
“Bien que bénéficiant d'une allonge réduite, sa puissance de choc permet de briser les os, rendant les protections souples telles que les cottes de mailles inopérantes, enfonçant également les casques et pièces d'armures rigides et provoquant des lésions internes sévères !”
“Il existe des armes proches, mais dotées de chaines : les fléau d'armes dont la fameuse étoile du matin* !” *(morgenstern, en allemand, pays d'origine de l'arme).
Les Fléaux d'Arme.
“Le fléau d'armes est une arme blanche contondante.”
“Bien qu'il désigne un objet bien spécifique, de nombreuses inexactitudes qui se sont perpétuées au fil du temps ont conduit à une confusion avec des armes proches.”
“Le fléau d'armes : inspiré du fléau du paysan (instrument agraire), il s'agit d'un fléau renforcé.”
“Cette arme était terriblement destructive pour les hauberts mais pouvait également blesser celui qui la maniait. Les fléaux des fantassins avaient un manche plus long afin de pouvoir atteindre les cavaliers.”
“Ces armes étaient utilisées par des fantassins. L'exception est l'étoile du matin qui pouvaient également être utilisée par les chevaliers pour attaquer les ennemis à terre, grâce à l'allonge supplémentaire procurée par la chaine.”
“La configuration singulière de l'arme articulée lui conférait les spécificités suivantes :”
“les avantages : contre un adversaire équipé d'un bouclier, la flexibilité du lien permettait à la masse de se rabattre sur l'adversaire quand elle passait par-dessus le bouclier ; l'articulation augmentait le moment de force de la frappe, frappant avec plus de violence. En outre, l'articulation rend la transmission de force sensiblement différente d'une arme non-articulée (pas de choc retour sur le manche dû à l'impact).”
“Les inconvénients : un maniement malaisé demandant un plus grand entrainement sous peine de se blesser ; la nécessité d'un certain espace pour frapper.”
“Contrairement à bon nombre d'idées reçues, les fléaux d'armes n'ont pas de pointes, sans quoi celles-ci resteraient agrippées dans le bouclier de l'adversaire, rendant la masse inutile pour un second coup. Il en allait autrement des autres armes articulées, ou la distribution des forces ainsi que l'allonge étaient différentes.”
“L'étoile du matin fut à ses débuts une masse d'armes dont la masse était sphérique ou cylindrique et hérissée de pointes, tandis qu'actuellement elle est considéré comme une variante du fléau d'armes avec le rajout de la chaine. C'est l'arme de transition entre les masses d'arme et les fléaux d'arme.”
Les Armes d'Hast.
Le commerçant zélé poursuit avec des armes au formes connues mais démesurées !
“Ce qui nous amène à regrouper toutes ses armes dans une une grande, si je puis dire, famille : les armes d'hast !”
“Une arme d'hast est composée d'une lame ou d'une pointe métallique fixée au bout d'un long manche, généralement en bois, appelé hampe. Elle est utilisée pour le combat rapproché. La plus répandue est la lance, utilisée notamment par les lanciers, qui, malgré son nom, ne se lance pas contrairement par exemple au javelot.”
“L'intérêt des armes d'hast est d'augmenter le moment angulaire, et donc la force du coup, qu'il soit porté d'estoc : d'avant en arrière, avec la pointe, ou de taille : avec le tranchant. De plus, quand le manche est fait de matériau souple : comme le bambou, il peut se courber et vibrer, permettant au fer de contourner une protection.”
“L'usage des armes d'hast est très ancien. Les armes d'hast sont relativement peu chères, et simples à fabriquer comme à utiliser, car elles sont souvent dérivées d'armes de chasse comme l'épieu avec un embout ferré ou non, ou d'outils agricoles : comme la faux de guerre.”
“Les lances ont ainsi probablement d'abord été utilisées à la chasse, comme arme de jet ou pour frapper directement ; la possibilité de frapper une proie tout en la gardant à bonne distance a dû apparaître très vite comme avantageux aux chasseurs. De plus, une fois plantée avec une inclinaison dans le sol, c'est une défense très efficace contre une charge de cavalerie ou d'un prédateur.”
“Des unités rangées d'hommes équipés d'armes d'hast ont également été reconnues rapidement comme des unités de combat efficaces : en défense, il était difficile de toucher les hommes derrière leurs lances ; en attaque, elles dévastaient tout sur leur passage.”
“Avec la généralisation des combattants cuirassés, particulièrement la cavalerie, les armes d'hast ont combiné le fer de lance (pour les coups en poussée) avec un fer de hache ou autre, pour les coups portés latéralement.”
“Actuellement je peux vous proposer la hallebarde, l'épieu, la lance, la faux de guerre.”
Une lueur fanatique brille dans son regard.
Les Dagues.
L'armurier après un moment d'égarement, sans doute l'émotion de parler de toutes ses armes, revient vers un présentoir :
“Ah ma petite préférée la Dague !”
“La dague est une arme blanche constitué d'une poignée et d'une lame à simple ou double tranchant. Plus petite et plus fine qu'une épée la dague reste une arme terrible. Les dagues ont des formes très variées suivant leur usage !”
“On peut s'en servir comme arme de combat. La finesse de sa lame permet de passer entre les pièces d'armure et les mailles des cottes tel que la perce maille à lame triangulaire ou la miséricorde qui servait à égorger les hommes d'armure tombé au sol.”
“Les archers portaient souvent des dagues longues à 2 tranchants, d'environ 50 centimètres, ressemblant à de petites épées.”
“De part sa taille et sa force de pénétration, la dague devint l'arme de prédilection pour les assassinats. Elle fut également utilisée pendant le combat en même temps que l'épée (une arme dans chaque main) et plus tard elle prit le nom de main-gauche.”
“Généralement on place avec les dagues, les couteaux et les poignard car leurs formes sont assez similaires. Toutefois l'usage est différent, le couteau est un instrument de travail, le poignard une arme d'estoc et la dague une arme de taille et d'estoc.”
“Actuellement vous trouverez dans nos boutiques différents modèles de dagues en fonction de l'usage et de la qualité : la dague simple, la dague royale qui est de résistance supérieure et la dague de jets qui plus petite et mieux équilibrée pour permettre de la lancer.”
Les Arcs et les Arbalètes.
L'eïl obscur sort de derrière sont étal plusieurs bouts de bois tordus par une corde.
” Voici cher client une arme de projection : l'arc !“
“L'arc est une arme destinée à lancer des flèches. Il est constitué principalement d'une pièce courbe flexible qui emmagasine et restitue l'énergie comme un ressort, et d'une corde qui permet le bandage de l'arc (tension du « ressort) et de transmettre l'énergie développée à la flèche en la propulsant.”
“De nombreux types d'arcs ont été employés, tant pour la guerre, que pour la chasse, les arcs les plus courts étant plus particulièrement destinés aux archers à cheval.”
“Il existe deux types d'arc les arcs entièrement fabriqués dans un morceaux de bois et les arcs composés d'un assemblage de différents matériaux : bois, corne et tendon, ils sont appelés arc composite.”
“L'arc court de type mongol particulièrement apprécié des cavaliers-archers est un arc de type composite.”
“L'arc de chasse ou arc droit est un arc réalisé en bois de taille intermédiaire.”
“L'arc long est un arc entièrement réalisé en if.”
“L’arc en if présente cette particularité paradoxale d’être un arc simple, façonné dans un matériau d’une seule pièce, tout en se comportant comme un arc composite. En effet, l’if est mis en forme de telle sorte qu’il comprend une partie d’aubier (au dos) et une partie de cœur (ventral), le duramen. L’aubier travaille en extension et le cœur en compression. Leurs propriétés se complètent et confèrent à cette arme des qualités balistiques bien supérieures aux arcs simples tirés d’autres essences.”
“Par la suite l'arc long est équipé d’extrémités en corne dotées d’une échancrure où est fixée la corde. Ceci sert d’amortisseur et d’arrêt de corde et accentue la propulsion de la flèche. La fabrication de l’arc demande environ une journée de travail.”
“La corde est un élément noble tissé en chanvre et parfois en soie. Son coût compte pour la moitié du coût total d’un arc. Elle est cirée pour être prémunie contre la pluie.”
“L'arc a été modifié avec une puissance développée, pour donner par exemple l'arbalète.”
L'eïl sort un arme qui ressemble à un arc avec un manche !
“L'arbalète est un arc monté horizontalement sur un fût, ce qui présente de nombreux avantages : le fut sert de guide au projectile (appelé carreau ou vireton selon sa forme), qui peut donc être plus court, plus rigide, et (éventuellement) plus léger (en pratique il est généralement plus lourd). L'énergie de l'arc est mieux transformée en force d'impact. La manufacture du projectile est simplifiée, il est beaucoup moins couteux et il est plus facile de disposer de série de projectile identiques, ayant les mêmes caractéristiques balistiques. L'arbalétrier est moins encombré, et les projectiles peuvent même être stockés dans l'arme, au dessus de la corde, dans une sorte de chargeur (l'arbalète à répétition).”
“On peut bloquer la corde en position “armée” avec un dispositif mécanique, qu'on libère ensuite d'une faible pression. Ainsi, maintenir l'arme bandée ne requière aucun effort, ce qui permet de séparer le mouvement d'armer et celui de tirer.”
“Au lieu de bander avec un seul bras, comme avec un arc, on peut utiliser divers dispositif multiplicateurs (levier, crémaillère, etc.), utiliser les deux bras ou même la force de plusieurs hommes, et adopter des arcs beaucoup plus raides (qui offre une force beaucoup plus importante pour un déplacement donné). Une telle arbalète sera beaucoup plus puissante, son projectile aura une plus grande portée, précision et force d'impact.”
“En contrepartie le tir sera beaucoup plus lent qu'avec un arc, et l'engin peut être trop encombrant pour un homme seul, en faisant une arme de siège ou navale de peu d'utilité sur le champ de bataille terrestre. La force de l'arme est fixée par le point d'ancrage, contrairement à celle d'un arc qui varie selon que l'archer tire plus ou moins sur la corde. On peut viser sans fatigue, ce qui améliore la précision (très utile à la chasse, parfois utile à la guerre). Sa portée peut aller jusqu'à 150 mètres. Ses défauts sont son poids et sa cadence de tir (2 carreaux par minute contre 12 flèches pour un bon archer).”
“Utiliser une arbalète est beaucoup plus facile qu'utiliser un arc, ce qui permet de simplifier l'entrainement militaire.”
“En contrepartie, la fabrication d'une arbalète est généralement plus compliquée et plus couteuse que celle d'un arc, bien qu'inversement la fabrication d'arbalètes puise être plus simple que celle d'arc de qualité militaire (par exemple l'arme composite à double courbure fait de bois, os et tendons).”
“Nous avons donc en fonction de son système armement, du projectile lancé, de la composition de l'arc plusieurs types d'arbalète pour l'heure nos artisans ne dispose que de deux types d'arme, l'arbalète qui utilise les carreaux et l'arbalète de bataille dites « lourdes » qui utilise les viretons.”
Les bâtons de combat.
Surement la première arme de l'histoire ! Bien que d'aspect inoffensif et ridicule, le bâton manié de main de maitre, peut s'avérer une formidable arme et son utilisateur un combattant redoutable qui n'aura pas à pâlir face à une épée. Son usage en combat naquit dans les populations pauvres. Comme l'achat et l'usage d'une arme était réservé au caste bourgeoise et noble, les paysans était des cibles privilégiées par les bandits. Jusqu'au jour où l'un deux repoussa ses assaillant avec un bâton ramassé au sol. L'exploit se fit entendre et un peu partout, discrètement, certains commencèrent à s'entrainer à l'usage du bâton sous tout ses formes. Par la suite vint l’utilisation de la canne par les bourgeois, qui apprirent se défendre avec. Certains maîtrisaient le corps à corps (la lutte), avec son travail des pieds et des bras, et enfin, pour des coups à plus grande distance, la canne à pommeaux.
La canne était dans les mains des hommes des villes et le bâton dans celles des hommes des campagnes.
Il existe plusieurs types de bâton : les bâton courts qui s'emploie généralement par deux, le bâton moyen et la canne de combat et le bâton long.
Les bâtons courts. Ce sont des bâtons qui mesurent entre 60 et 70 cm généralement, il se manie par paire.
Le bâton moyen ou la canne de combat mesurent environ 95 cm.
Le bâton long mesure 183 cm.
Le fouet.
Voici encore un objet de travail détourné de son usage, à l'origine il ne servait qu'à faire avancer les bêtes récalcitrantes jusqu'au jour où il fut utilisé pour mettre en déroute des malandrins.
Composer d'un manche au bout duquel se trouve une ou plusieurs lanières de cuir.
(NDR : la vitesse de la lanière fait que le bout atteint une vitesse telle qu'elle provoque un bruit sec. En effet la vitesse de l'extrémité dépasse la vitesse du son et provoque une onde de choc sonore franchissant ainsi le mur du son avec un “bang supersonique” qui n'est d'autre que le claquement entendu.)
Les gants.
Vous trouverez généralement trois types de gants : les gants en cuir renforcés les gants à griffes et les gantelets à clous
Les gants en cuir renforcés Des gants en cuir munis de plaque de métal, permettant d'assommer un buffle d'un coup de poing.
Gants avec griffes Des gants munis de courtes griffes, permettant des attaques rapides des deux mains. Certains assassins en ont fait leur arme de prédilection.
Gantelets Cloutés Gantelets garnis de clous utilisés principalement par les lutteurs professionnels, ou par certains maîtres d'arts martiaux.
La fronde.
La fronde se compose d'une bande souple formant une poche, souvent en cuir, prolongée à chaque extrémité par une lanière. Les deux lanières sont de longueurs égales et parfois terminées par une poignée. Dans ladite poche se place le projectile à lancer, appelé « balle de fronde », constitué d'un matériau dur et dense, généralement caillou arrondi, balle d'argile durcie ou de métal (plomb, par exemple).
Les balles en métal, sont coulées au moule, en forme d'olive très allongée, sur lesquels sont parfois gravées des invectives comme « reçoit », « avale » ou d'autres encouragements barbares. Une fois la balle placée dans la poche, le lanceur tenant les deux lanières dans une main fait tournoyer la poche de la fronde d'un mouvement de rotation, sur le côté ou au-dessus de sa tête, puis lâche une des lanières à un moment précis. Le projectile ainsi libéré, part vers la cible avec une vitesse initiale égale à la vitesse précédemment acquise pendant le mouvement circulaire.