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Lerugamine

Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:41:42

Après un petit million de nominations, voici venu le temps de voter.

Pour voter, parce qu’on va parler un peu technique avant, merci d’être gentil et de bien vouloir copier la liste ci-dessous pour nous faciliter la vie, et d’y ajouter la nomination de votre choix.
Une voix par catégorie, et ce serait très cool de votre part de voter pour chacune d’entre elles ^^ (Et oui, c’est tout à fait tragique de ne pouvoir voter que pour une seule personne par catégorie.)
Bien entendu, les votes sont anonymes.
Pour voter, rien de plus simple : Envoyez tout ça par mp à Edenya Awards Vote
Dernière étape : allez enquiquiner vos voisins, connaissances et amis pour qu’ils votent eux aussi.

Délai : 1er mars, 23h59

En raison des histoires très détaillées, sera fait un post par catégorie, dans l’ordre que voici :

1. Une arrivée en or

2. Un combat d’anthologie

3. Ça restera dans la légende

4. L’échec critique

5. Le tenancier de génie

6. Le Covid de Vahal

7. La figure de Vahal

8. L’amour est dans Vahal

9. La plus belle plume

Avec, à chaque fois, une liste des personnes/groupes/trucs nominés, avant de redonner le détail de chacune d’entre elle.

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:42:07

1. Une arrivée en or

S’il est bien une chose que tous se partagent, c’est qu’ils sont un jour arrivés en ville. Mais si certains n’ont pas déployé tout leur potentiel dès les premières heures, d’autres ont été très remarqués, ou plus touchants que la moyenne. Ou du genre à faire fuir au premier regard.

- Graspur , ou comment outrer tout le monde
- Calledi Penrit , ou un pauvre elfe face à Dhedal – et un combat épique
- Aërendyl Rhavan , ou un pauvre elfe face à Dhedal bis – et une intervention divine
- Anastasija , ou une vampire en mal de chevalier servant



1. On tient là une pépite, un minerai brute. Car quoi de plus subtile comme arrivée qu'un nain sombre accompagné d'une envie très pressante.
Certains l'ont déjà reconnu, il s'agit bien de Graspur, qui après son arrivée n'a trouvé que notre belle fontaine pour y faire la grosse commission, sous les yeux de nos archimages pétrifiés (de peur ou de dégoût sans doute).



2. Arrivé en cherchant sa charrette, volée par quelques bandits sans aucun doute, notre ami Calledi Penrit découvrit la large stature de Dhedal pour l’accueillir. Et qui dit Dhedal et elfe, dit forcément situation farfelue !
Après un passage traditionnel chez le tailleur, Dhedal emmena donc son nouveau réincarné à l’As avec une idée en tête : lui faire passer une épreuve. Après un concours de boisson remporté par le cornu, il défia le pauvre Calledi à un combat dans la fosse. Essayant d’éviter le combat, Calledi fit donc semblant de s’endormir, mais son piètre jeu d’acteur eut raison de lui, et les deux adversaires durent s’affronter dans un combat amical, remporté très rapidement par Dhedal. Bon gagnant, ce dernier raccompagna son nouvel ami à l’auberge. Finalement, c’est pas si compliqué de se faire des copains à Vahal.



3. Alors que les étoiles brillaient dans le ciel, et que le calme régnait à Vahal, un elfe s'éveilla. Il était temps pour lui de prendre un nouveau départ. La fin d'une vie pour profiter d'une nouvelle encore meilleure ! La créature traversa la Grande Porte, et suivit la route qui menait vers le Grand'Place. Son nom ? Aërendyl Rhavan.

Mais quelle fut sa surprise lorsqu'une créature l'obligea à se baigner dans la fontaine avec lui. Et il n'y en avait peu qui pouvaient prétendre fièrement se laver dans la fontaine de la ville sans pour autant se faire arrêter pour exhibitionnisme. Voilà donc qu'un rouquin cornu le poussa dans l'eau de la fontaine sans prendre le temps de connaître les détails. C'est qu'un bain de minuit était toujours plus agréable lorsqu'il était partagé !

Et lorsque le minotaure apprit que le nouveau était un elfe, une idée lui vint en tête. Une épreuve en quelque sorte, pour vérifier qu'Aërendyl était digne de vivre cette nouvelle vie.
Ils se dirigèrent donc vers le temple une fois que l'elfe avait récupéré un manteau sur un pouilleux qui traînait là, et que le minotaure avait récupéré deux tonneaux ainsi que trois chopes à l'auberge.
Au temple, l'elfe fut emmené dans la chapelle d'Hoscurvitt, car le minotaure ne savait pas vraiment où se diriger pour son épreuve. Un tonnelet et une chope furent posés sur la table… enfin l'autel, et l'autre tonnelet ainsi que les deux chopes sur le sol.

L'épreuve du cornu se révéla être une épreuve de nature divine, puisque la décision reviendrait à Aghlou lui-même. Une prière envers son dieu, et le minotaure trinqua avec l'elfe, attendant une quelconque réaction, un signe.

Et quelque chose d'étrange se produisit. Là, ce tonneau au milieu, n'était-il pas plus vide qu'il y a quelque secondes ? Et ses petits bruits de liquide… d'où est-ce qu'ils venaient ? Le tonneau n'avait pourtant pas été renversé, et Dhedal avait pourtant été très adroit avec les chopes lorsqu'ils les avaient remplis. Il ne restait plus qu'une seule solution possible, Aghlou était passé boire une bière avec eux !

L'elfe devait gérer un minotaure qui se considérait comme un illuminé, et était invité à participer à un concours de boisson avec ce même minotaure pour célébrer cette intervention divine, ce qu'il fit, évidemment. Car avec cette intervention de son dieu, voilà que le minotaure semblait réellement apprécier l'elfe comme un ami, voir même comme une membre de sa famille.

Le duel fut serré, et les deux se retrouvèrent complètement saouls. Allongés car ils n'avaient même plus la force de se lever. Il fallut l'arrivée de Cédric dans le temple pour réveiller les deux ivrognes. Un sort de dégrisement sur l'elfe pour le délivrer des effets de l'alcool, et un minotaure qui tentait tant bien que mal de se lever pour en coller une au guérisseur.

Un message fut transmis par Cédric à Arthur pour venir récupérer son enfant, et Aërendyl fut invité à suivre le guérisseur pour avoir une petite discussion avec lui, sûrement bien plus rationnelle que celle qu'il avait eu avec le minotaure.
Voilà donc une première soirée mouvementée pour cet elfe qui a encore bien des choses à vivre en Edenya, mais aussi le début d'une grande amitié avec un minotaure qui ne porte pourtant pas vraiment les elfes dans son cœur.

L'intervention divine :
"Tandis qu'il venait de porter la chope au ciel en priant son dieu, un léger bruit glougloutant se fit entendre.
Et cela venait... du tonneau. C'était fort étrange, et Dhedal put se lever pour jeter un coup d'oeil à ce tonneau.
Le minotaure put également constater que le niveau du tonneau... avait baissé, par rapport à quand il s'était servi ? Le tonneau ne s'était certes pas vidé complètement, mais c'était comme si quelqu'un avait lui aussi puisé une chope supplémentaire dans le tonneau.
Est ce que Dhedal avait vraiment versé à ce point de la bière à côté, ou est ce que Aghlou lui même venait de venir se servir une bière ? En tous cas, les deux compères pouvaient désormais déguster."




4. Anastasija
Dite Ana, c’est une très sympathique vampire qui arrive en ville, pas très au courant d’une petite évolution de son état. C’est à dire qu’elle est humaine désormais, mais l’ignore encore. Elle tombe sur Arthur, qui offre de l’aider, et elle insiste pour aller poser son cercueil chez lui. Tout se passe bien, tout est normal ; c’est Vahal.
Du moins, jusqu’au moment où elle lui révèle se nourrir de sang, faute de quoi son corps en pourrirait. En bon garde, Arthur reprend sa cape, ses cliques et ses claques, et offre tout de même de lui indiquer l’auberge ! Mais la belle se vexe et s’éloigne sans lui laisser le temps de répondre, réalisant bien assez tôt qu’il lui faudra trouver refuge face au jour qui naît au loin.
Elle s’échouera dans la librairie, tombant sur une Shasha sur le pied de guerre. Mais ceci est une autre histoire, qui ne nous regarde pas encore.

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:42:59

2. Un combat d’anthologie

N’en déplaise aux érudits et aux jardiniers, les combats sont une part importante de la vie active. Importante, parce qu’ils tendent à marquer les gens un peu plus qu’un parterre fleuri, et à avoir des conséquences plus ou moins définitives. Et, tout comme les guerriers ne sont pas que du muscle, c’est une certaine forme de poésie qui peut se retrouver dans les passes d’armes plus ou moins maîtrisées. Ainsi donc nous faut-il un combat - d’entraînement ou non - dont on se souviendra pour son charme, entre autres.

- Les araignées albinos : Dhedal, Arthur et Viridian vs des araignées albinos
- La crypte et ses résidents : Riva, Shasha, Elwë, Elaran et Polaron vs Jacqueline la zombie
- Ou comment perdre dans la victoire : Sloth vs Elwë



1. Les araignées albinos
Vous n'en avez peut-être jamais entendu parler, et pourtant elles grouillent sous Vahal. Et seuls trois Vahaliens eurent le privilège (ou le malheur) de se frotter à elles. En effet, lors d'une descente dans les tréfonds de la mine, Dhedal, Arthur et Viridian tombèrent sur cinq araignées vraiment pas banales. Entièrement blanche, il y en avait une gigantesque, accompagnée de quatre sbires d'une taille assez conséquente. Le combat s'engagea entre le petit groupe et ses monstres à huit pattes.

Un combat serré qui se termina par la victoire des Vahaliens, même si pour l'occasion, ils ont pu voir un événement assez rare pour être noté. Saviez-vous que les araignées pouvaient voler ?

"Vigoth l'Araignée prend son envol et descend en piqué sur Dhedal , gueule en avant"



2. La crypte et ses résidents
C’est sous la coupelle du conteur Arthur que celui-ci s’est déroulé. En personnages, nous y trouvons Riva, Shasha, Elwë, Polaron et son maître Elaran.
Sans trop m’appesantir sur les détails, voilà rapidement le contexte : Après de nombreuses recherches, le groupe se voit le besoin de, au beau milieu de la nuit, s’aventurer dans une crypte bien précise du cimetière de Vahal. Lugubre décor, parfait pour affronter une horreur.

Puisque voilà, ils abattirent le cadenas, descendirent les marches vers les tréfonds, pour y trouver un caveau inondé. C’est dans l’eau jusqu’aux mollets, jusqu’aux genoux pour certains (poussant le furet à chercher un navire plus viable sur l’épaule de Riva), que nos aventuriers s’avancèrent prudemment à la seule lumière de leurs lanternes. Ils n’eurent pas à avancer très loin. Au fond, ils y virent une hobbite boursouflée d’eau comme une éponge, décidemment plus très vivante, se nourrissant paisiblement des doigts d’un deuxième hobbit, réduit de son côté à l’état de cadavre inanimé.

Trop occupé par son repas, elle ne les remarqua pas encore.
Les deux tireurs du groupe, Elwë et Elaran, s’avancèrent, se tenant prêt à faire feu en même temps. Shasha, de son côté, essaya d’empêcher Riva de descendre pour lui épargner la vision du monstre – sans succès. La magicienne rousse vit, et sentit quelque chose que les autres n’ont pas senti. Une zone de magie, à quelques mètres d’eux qui englobait le monstre (magie nécessaire pour que le cadavre reste animé). Elle comprit que si le monstre passait cette invisible barrière, il « mourra » de lui-même. Alors elle cria de reculer, elle hurla à la bête d’approcher, alertant l’ennemi et désarçonnant ses alliés dans un manque de coordination, qui perdirent la surprise qu’ils espéraient avoir.
Au cri, la zombie se retourna, dévoilant qu’elle était aveugle et qu’à la place d’yeux, deux filets de larmes provenant de ses orbites vides.

Elaran tira un carreau qui traversa la tête de la bestiole pour se planter dans le mur d’en face. La créature s’effondra, arrosant le groupe de l’eau croupie, mais ce n’était pas suffisant puisqu’elle se releva. Riva tenta de faire reculer Shasha, sans succès. Shasha tenta de lancer une hache de jet, qui n’atteint malheureusement pas son but. Elwë à son tour frappa d’une flèche, qui frappa en plein front l’adversaire.

Bien amochée par le joli tir des deux tireurs et sur le point de mourir, c’est dans un dernier élan que la zombie attrapa ce qui était son repas et le jeta avec force sur le groupe (ça aurait été trop simple). Elwë fut la seule à réussir à esquiver. Elaran voltigea en beauté, s’écrasa sur les marches menant à la crypte, et ne sut supporter le choc. L’os de sa jambe, brisé, ressortit de sa chair, et le hobbit se retrouva aux portes de la mort. Riva se prit Elaran dans la poire, et se frappa la tête contre le mur derrière elle, écopant d’une entaille au-dessus de son arcade. Shasha, quand à elle, se réceptionna parfaitement, en sortant indemne.
La morte-vivante se jeta sur Elwe qui avait osé esquiver son projectile, et comme l’avait prédit plus tôt Riva, atterrit inanimée la barrière franchise.

Le monstre fut vaincu, vite, mais sans triomphe, ni récompenses. A ça d’une victoire écrasante, elles durent pour autant rebrousser chemin, tout abandonner pour sauver le hobbit en piteux état, remettant la crypte, ses morts et ses mystères à plus tard…



3. Elwë et Sloth
Bien, voilà. Il serait bon de vous prévenir, tout d’abord. Dans ce combat, au diable l’épique, au diable le sang, au diable le charisme et les prouesses, place à… à Sloth (car il est plus facile de parler de ce qu’on a vécu), dans toute sa faiblesse coutumière. Pas d’enjeux, pas de morts, pas de drames, mais je le trouvais intéressant. Je vais donc nominer un duel opposant Sloth à Elwë.

Passons les détails, retenons l’essentiel. Sloth, à la recherche de puissance, se retrouva face à Elwë, dans un duel amical, sous l’arbitrage du détestable Dhedal. Des griffes contre un sabre, c’est dans le coupant que tout se jouait. Pourtant, le combat fut long. Virevoltant, aérien, tout le monde taillait dans le vide, sans que rien ne se passe. Tout allait vite, tout allait long, et c’était bien de la seule façon que l’eïl espèrait vaincre. Sauter, de partout, frapper, de partout, se rendre insaisissable et peut-être, peut-être prendre le dessus.
Cela fut chose faite. Après de longues minutes à ce que chacun s’esquive, à ce que chacun se pare, Sloth toucha. Deux fois. Deux ridicules coups, mais deux coups. Des égratignures, mais voilà ! L’avantage était chez lui, lui qui avait été épargné de la douleur.
Un détail n’avait pourtant pas été pris en compte. Simple. L’endurance. Voilà, au bout du compte, à se battre ainsi, le souffle manqua au noir, et c’est la terre qu’il rencontra. De lui-même, comme un grand, il perdit, et regagna la place qui était sienne.
Récapitulons : Elwë contre Sloth, ou comment il est possible de gagner en étant la plus touchée, ou comment il est possible de perdre indemne, ou comment il est possible de perdre contre soi-même.

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:43:20

3. Ça restera dans la légende

Qui n’a jamais rêvé de figurer dans les livres d’histoires ? Mauvaise question, sans doute, mais là est celle que je vous pose. Qui, de tous les personnages ayant foulé les terres de Vahal, méritent de voir leurs hauts-faits ou tragédies être gravés dans le marbre pour la prochaine éternité ? Entrent dans cette catégorie les expéditions, les événements, où les RPs de groupes dont les événements ont été les plus séduisants/délirants/éprouvants/intéressants.

En raison de la taille des nominations, un bref résumé des événements à été inclus dans la liste. Mais allez lire, ça en vaut la peine, vraiment ^^


- Deux vachettes, ou la soirée folle à l’As : Dhedal, Arthur, Ethan et Farya
Preuve ultime de la paranoïa des rouquins, et que la mêler à de la bière ne peut que déboucher sur une bataille générale.

- L’invasion gobeline : Dhedal, Shasha, Su-Li, Ethan, Cédric, Braithrean, Caeren, Arthur, Riva, Elwë et le fossoyeur
Une innocente rumeur, une Shasha qui ne veut pas dire la vérité, un Dhedal insulté, et la garde à moitié massacrée par les bêtises d’une mage paniquée – heureusement, Ethan et Cédric sont là pour nous sauver.

- Spectacle de rue : Farya, Cédric, Mihm, Cardhie, Charlie, Sloth, Elwë, Charlotte, Velanya et Fynola
Une fête qui se passe bien, enfin, et preuve est que Cédric, sous ses airs de guérisseur impressionnant et tout puissant, peut bel et bien divertir tout le monde.

- Aled de l’eau ! : Riva, Elwë, Dagnir et Reynardt
Comme quoi il ne faut toujours pas faire peur à la mage du lot, et Dagnir est parfois très effrayant.

- Le bal masqué du solstice : Wady, Azeril, Sloth, Eara, Cédric, Riva, Shasha, Aquila, Elwë, Dhedal, Elaran, Arthur et Melzen
Mettre Dhedal et des poulets morts en présence d’un eïl tel qu’Azeril n’est pas une bonne idée ; surtout si l’eïl peut faire de la magie. Mais sinon la fête était belle, je vous assure !



1. La folle soirée de l'As (" Deux vachettes ") qui regroupe deux minotaures, un garde et un roux (à vous de savoir qui est qui ;p) venant tout juste de se rencontrer, ainsi qu'Ethan et la taulière de l'établissement, notre faryesque rouquine.
Un rp bourré de quiproquos donnant lieux à des situations totalement délirantes, ou, personnellement, chaque post me faisait plus rire que le précédent, un vrai plaisir.
Entre une peur bleue des deux cornus pour la serveuse et un paladin qui tente de la contenir, et un minotaure roux qui croit dur comme fer à une attaque surprise de la taulière avec un congénère qui ne fait qu'empirer la situation, ça ne pouvait que mal tourner.

Résultat, on assiste à une bonne beuverie qui tourne au cauchemar, avec un mino en salade, un humain dans les vapes et un autre cornu réduit à faire la tapis au milieu de la bière et des pistaches tandis que la maîtresse des lieux joue aux cartes. Et pour couronner cette folle soirée, une bonne baston générale qui réduisit le mobilier en miettes.

"Bon. Ce n'était pas le tout, mais elle avait deux diables et un loup sur les bras. Ce fut alors que furtivement, des images de moustaches indélébiles voguèrent dans son esprit. Si tentant... ou pire ! Un cœur ailé, avec "Maman" à l'intérieur, sur leurs gros biceps de tricheurs. Le matériel de tatouage n'était pas loin ; elle y coula un œil avide. Elle pourrait aussi leur empiler des objets incongrus dessus pour leur offrir un réveil mémorable... Au fond de son esprit, un petit diablotin lui susurrait des mots doux." (Farya)



2. L'invasion gobeline, supervisée par Arthur
Personnages impliqués : Dhedal, Shasha, Riva, Ethan, Caeren, Braithrean, Cédric, Elwë, Arthur, Su-Li et le fossoyeur
Longue histoire, très longue histoire, qui commence en avril 2020, si je ne m'abuse.

Shasha, au puits aux lucioles, se fait traiter de gobelin parce qu'elle refuse de parler et de montrer son visage. Rien de grave, vous me direz, mais en découla une rumeur parlant d'un gobelin près du fameux puits.

Dhedal, qu'on ne présente plus, décida de mener l'enquête, manqua d'y tomber, et en ressortit avec l'absolue certitude qu'une invasion gobeline se préparait. Des gobelins qui se lavent, en plus !
Craignant pour la ville, il alla, vers deux heures du matin, toquer à la porte de sa très chère amie, Shasha. Mais la réponse se trouva ne pas être en harmonie avec l'urgence de la situation. Au programme, un Su-Li très énervé d'avoir été réveillé, et une Shasha ne voulant pas perdre plus de temps à essayer de convaincre le minotaure que tout allait bien. Ainsi, afin de pouvoir retourner dormir, l'oiseau de nuit laissa échapper une promesse de massages un autre jour, et le chat d'aller au puits à l'aube le lendemain, pour fabriquer un couvercle et le boucher.

Aube, un minotaure et une humaine autour de puits. S'ils parvinrent à réparer la margelle de celui-ci, le couvercle collapsa malencontreusement. Ne s'arrêtant pas sur cet échec, Dhedal s'empressa d'aller voler une pierre tombale. Après tout, ça a la bonne taille et c'est solide. Mais voulant effacer le nom du propriétaire de ladite tombe, le tout afin d'y mettre le sien et la date de son sauvetage de la ville, il envoya Shasha chercher le fossoyeur. Celle-ci accepta, dans l'espoir de pouvoir calmer le jeu avant de finir à la garde pour vol de tombe. Quelques négociations et trois pièces d'or plus tard, la pierre était leur et le fossoyeur prêt à effacer le nom original.
Échange d'insultes entre le minotaure et le fossoyeur, tentative d'intervention de Shasha, permettant au nain (le fossoyeur) de prendre la fuite. Sauf qu'il se prit les pieds dans une racine et tomba, se trouvant à la merci de Dhedal qui le tua presque. Seconde intervention de Shasha, laquelle mit le minotaure et le fossoyeur en fuite, à grand coup de magie pas très gentille.
Échouant à rattraper le fossoyeur, Shasha s'élança vers la garde, l'y retrouva, avant de courir à travers toute la ville pour ramener Cédric, et Eara qu'elle pensait aussi devoir appeler.

Entre temps, Dhedal alla tout d'abord se cacher, et la garde s'activa. Distribuant moults ordres entre Ethan, Caeren, Braithrean, et Arthur, lesquels furent plus ou moins interprétés et librement suivis. Ainsi Arthur se retrouva-t-il à attendre chez lui, au cas où Dhedal s'y rendrait, tandis que les autres cherchaient.
Retour de Shasha au poste, et départ immédiat avec Braithrean pour retrouver Dhedal et l'arrêter.

Dhedal, furieux, décida d'aller à la librairie pour y trouver Shasha et se venger. Il commença alors à menacer Riva et à détruire le mobilier. Provoquant bruits et cris alors qu'Ethan arrivait à son tour.
De l'autre côté de la place, le trio Brai-Cae-Sha paniqua un tout petit peu et décida d'entrer par l'arrière de la librairie. Non sans un échec de magie infligeant un joli malus aux deux gardes.

Dhedal se retrouvant cerné à l'intérieur, il attaqua. Et l'enfer se déchaîna. Un golem d'air, un minotaure furieux et sous le coup de cauchemar (faveur de Shasha pour équilibrer le combat, on dira), et deux gardes en carton pour servir de défouloir. Lorsque Ethan intervint finalement et écrasa le golem, les trois concernés étaient au tapis et en passe d'y passer, la pièce principale de la librairie dévastée, et toutes les personnes présentes passablement effrayées et énervées - lorsque encore en état d'être énervées et effrayées

Par chance, Cédric surgit dans son armure de lumière et de sorts de soin, parvenant avec l'aide d'Ethan à sauver tout le monde. Vint ensuite Elwë, car elle avait rendez-vous avec Riva, et Arthur, furieux, que quelqu'un s'était enfin décidé à appeler pour gérer Dhedal. Les uns après les autres, gardes et minotaures évacuèrent les lieux tandis que les librairies et autres invités se remettaient de leurs émotions.

Reste encore à déterminer la responsabilité de chacun, et à réparer les dégâts causés. Mais ceci est une autre histoire.



3. Spectacle de rue
Découvrant inopinément le tambour de Cédric au détour d'une conversation un brin déprimante, Farya insiste pour entendre ses talents... mais pas seule, parce que Vahal mérite bien un peu d'ambiance. Elle décide donc de l'accompagner en dansant, et ce sur la Grand'Place. Rapidement ils sont rejoints dans leur transe mutuelle par les plus frétillants personnages : Mihm, Cardhie, Charlie, Sloth, Elwë, Charlotte, Velanya et Fynola, qui se sentent vite pour la plupart des fourmis dans les jambes au rythme effréné des percussions du prêtre.

Et c'est parti pour un fou moment de liesse dansante au beau milieu de la ville, chacun apportant sa touche personnelle à l'ensemble disparate mais terriblement enthousiaste : Mihm fait des acrobaties, Cédric ajoute à sa musique un superbe poème scandé qui chante son pays, Velanya tournoie et virevolte, Sloth tente d'imiter les mouvements tribaux d'une Farya déchaînée qui essaye d'entraîner tout le monde alentour, puis qui finit par le lancer en l'air jusqu'à ce qu'il en vomisse dans la fontaine (avant d'en redemander !), Fynola débarque en driftant avant de tenter un périlleux duo avec Charlie, Mihm trébuche discrétos sur la fontaine en jouant les ondins, d'autres font les timides avant d'entrer dans la danse ou battent la mesure de leurs mains...

Au bout d'un moment rare de transe partagée, les plus assoiffés des fêtards épuisés décident d'aller se déshydrater et faire connaissance au Vers, accompagnés par le commentaire de Mihm : "Tombbai’ ne pourrai renier ce pur instant de folie partagée."



4. Aled de l’eau !
Laissez-moi vous conter l'histoire d'une grande magicienne en devenir et pour ça, revenons-en à une lointaine source, car si on pense qu'il faut travailler dur pour voir les choses aboutir, ce n'est pas forcément toujours le cas, car parfois, c'est en hasard et catastrophe qu'on se rend compte de la puissance de certains.

Tout débute au puits des lucioles, lieu emblématique où calme et sérénité règnent. Sauf ce jour-là, la rencontre entre un affreux elfe, une semi-elfe maladroite et une humaine en quête de plantes à dessiner vient exploser cette ci-douce harmonie. Dagnir, Elwë et Riva. Trois personnalités bien différentes, mais au moins deux qui ont le cœur sur la main, lorsque le troisième vient se faire mordre par un serpent. Inutile de vous dire que le troisième est un être exécrable (mais extrêmement drôle !) et bien qu'Elwë commence à rapidement être irrité par le comportement de Dagnir, elle et Riva sont s'inquiète de la blessure de l'elfe et s'empressent de l'entourer pour analyser les dégâts ; l'elfe est d'un désagréable au possible, il est pâle et rejette l'aide des deux anges l'entourant. Ca ne fait aucun doute pour elles : il est aux portes de la mort et il faut agir, vite !

La tension monte, Dagnir et Elwë continuent de se fritter, bien que la semi-elfe tente de garder son calme ; inutile de s'énerver sur un mourant. Et entre ces deux-là, Riva essaye de trouver une solution rapidement, mais les guérisseurs sont loin et il faut au moins arrêter l'hémorragie du noir chevelu. La petite semi-elfe se met dès lors en action, mais c'est là que débute une première catastrophe. En voulant couper la manche de l'elfe, celui-ci pense être attaqué et s'élance sur Elwë. La légende raconte qu'il voulait lui arracher une oreille avec les dents, mais cela ne reste qu'une légende, car dans tout ceci, c'est Riva qui est la plus prompte à agir, s'élançant également sur Elwë pour la protéger alors que ce n'est encore qu'une inconnue pour elle à cette époque.

Et là, un mur d'eau séparant les deux jeunes femmes et l'elfe enragé. Le jeu, désormais, est de savoir "qui a fait apparaître ce bouclier ?". Certainement pas Dagnir, cela ne lui sert à rien de se bloquer le chemin vers une si bonne oreille. Ni Elwë, qui n'y connaît rien en magie et s'étonne de voir de l'eau flotter (sorcellerie !). Ne reste plus que Riva, mais elle non plus, ne semble pas comprendre ce qu'il se passe. Bon, quand bien même ce mystère, il n'est pas question pour les jeunes femmes de rester une seconde de plus avec Dagnir et sans plus attendre, l'abandonnent à son sort. Tant pis pour lui !

Sauf que... Ben, Jean-Michel-mur-d'eau suit la blonde et la rousse et ça inquiète Riva. Elle sait au fond d'elle que ce mur est apparu par sa faute. Par sa faute ? Riva ! Tu viens de les sauver d'un potentiel accident, ne rejette pas ta magie ainsi ! Mais Elwë comprend que ce bouclier vient de sa future-amie et que cela la tracasse. Elle n'arrive pas à le faire disparaître. Bien trop incompétente dans ce domaine, la semi-elfe propose alors à la rouquine de trouver une solution et quelques instants plus tard, toutes deux se retrouvent autour d'une table dans le réfectoire avec Reynardt, le prêtre du Refuge des âmes usées, également mage. Celui-ci explique et aide la rouquine apeurée par sa magie et son bouclier (pendant qu'Elwë profite des biscuits que le prêtre leur a proposés). Mais l'erreur de Reynardt est de feinter une attaque en direction de Riva. Panique du côté des deux jeunes femmes qui viennent à peine de sortir d'une situation stressante. Elwë lance son biscuit sur le prêtre pour défendre à son tour cette nouvelle amie (ce fut un échec, mais ce n'est pas nécessaire de le préciser, hum.) Pour Riva, le bon côté de cette affaire est que le mur se dissipe pour de bon... mais le mauvais côté, c'est qu'il pleut désormais dans le réfectoire de Reynardt.

Ca ne fait aucun doute, Riva sera une grande mage lorsqu'elle aura appris à maîtriser sa magie, car d'autres histoires sur sa puissance, il y en a... Mais ça, c'est à découvrir en jeu !



5. Le bal masqué du solstice.
Parlons bal, parlons masques. Implantons le décor. L’organisation des druides de Vahal, se décida, à l’occasion du solstice d’hiver, de voir les choses en grand : un bal, dans la boulangerie de Melzen : l’antre du dragon.
Spécificité ? Les masques, qui avaient tant à dire sur leur porteur… Certains cherchaient à se mêler. Ce fut le cas des eïls. Wady sous la couleur de Melzen, Azeril sous la couleur de Sloth, Sloth sous la couleur d’Azeril. D’autres cherchaient simplement à se camoufler derrière un animal fétiche. La souris Eara, la renarde Riva, la coyote Shasha, l’oiseau d’Arthur… D’autres encore, prenaient des traits qui les représentaient, les sublimaient. Cédric, et son drap pur, l’étincelante émeraude Elwë, le magnifique et ambitieux Aquila, sous un masque de fer et d’or. D’autres enfin, révélaient ou exacerbaient leur nature la plus détestable… celui-ci attendra.

Un bien beau monde, donc, et tout semblait aller du même niveau. Quand certains jouissaient de l’anonymat pour se faire la cour, d’autres discutaient, et seuls certains paraissaient mal à l’aise face à ces faux semblants. Les couples se formaient, danse et musique s’ensuivaient, échecs critiques aussi, car peu réussirent à être glorieux, mais ce n’était pas là le plus important. Non, le plus important fut bien ce qui vint après… pendant, à vrai dire. Un trouble-fête, il en fallait. Quel autre que Dhedal ? A son entrée, puanteur et vision d’horreur. Car quel masque… Plumes et boue, mais était-ce là le pire ? Place aux cadavres. Cinq. Cinq poules mortes. Arborées, le long de son buste, sur les côtés, pendues par la tête… Certains s’arrêtèrent alors de danser, un l’invita à danser mais il y en eut bien deux pour réellement réagir. Azeril et Wady, ce duo turquoise qui aujourd’hui fut plutôt noir et brun, mais surtout rouge de colère. Wady hurla, et tenta d’exclure la bête, mais le plus si vert n’eut pas cette délicatesse… Arthur, sentant le roussi, bouscula Azeril, mais cela ne l’empêcha pas de mettre le feu aux poudres, et d’allumer le baril de poils roux d’un sort de feu réussi. A partir de là, ce n’était plus qu’une question de temps avant l’explosion. Certains s’écartèrent, se cachèrent, se paralysèrent : Riva, Elwë, Eara, Sloth. Certains tentèrent d’agir, ou par les mots, comme Aquila, ou en cherchant la pluie, comme Shasha. Mais quelle foudre, au milieu du champ de bataille, et plus rien ne semblait sous contrôle. Dhedal explosa, cherchant le meurtre. De ses poings, et ses pieds, il fit voler Azeril contre un mur. Voilà pour lui. Arthur, plaqua Dhedal, Wady lui lança une berceuse. Voilà pour lui. Voilà pour la fête, également, car elle ne reprit pas.

Ne restait plus qu’Elaran, caché sous un masque, caché sur des échasses, deux mètres de haut, retardataire qui tenta de barrer le chemin à Arthur trainant son congénère. L’essai ne dura pas.
Ne restait que Melzen, qui, même sans masque, n’était plus vraiment lui-même, qui, même sans teinture, n’avait plus la même couleur. Arrivé trop tard, il s’évanouit trop tôt. Arrivé dans le coltar, il finit dans un coussin.

Voilà, les masques tombent, et ça restera dans la légende.

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:43:52

4. L’échec critique

Il y a des gens qui sont chanceux, ou doués, ou qui ont les faveurs des dieux. Et puis il y a les autres, ces indécrottables qui, pour ne citer personne, manquent de mourir parce qu’ils s’ennuyaient ou s’assomment avec un chandelier en tentant de casser une fenêtre. Parce que les échecs critiques sont le sel dans notre bain quotidien, et le meilleur moyen de changer les plans les plus minutieux en désordre sans nom, il en va de notre devoir de les commémorer - et de nous souvenir de ceux qui y auraient succombé.

- Méfiez-vous des théières ! : Elwë (et Riva) vs une théière
- Dhedal et Arianor : Dhedal vs Arianor
- Le monstre de Vahal : Viridian vs sa peur
- Le héros, le prudent et la crêpe : Dhedal (et Arthur, et Viridian) vs une petite falaise
- Laissez-moi vous aider ! : Shasha sur Braithrean et Caeren



1. Méfiez-vous des théières !
Si on vous proposait un combat d’entraînement, sans nul doute que vous iriez vous trouver un coin pas trop encombré pour le réaliser, mais ici ça n’était visiblement pas l’idée de base.
Inquiète à l’idée de savoir que Riva ne savait pas se défendre, Elwë lui proposa de lui prêter sa dague pour voir comment elle se débrouillait. La consigne était claire : attaquer la semi-elfe, ce que Riva fit avec brio pour son premier coup, heureusement esquivé par une Elwë un peu étonnée. Néanmoins la suite fut une succession d’échecs qui fit que l’une tomba sur l’autre, et au milieu de la librairie et de ses meubles, Elwë ne réussit pas en tombant à esquiver la petite table sur laquelle se trouvait la théière de la boutique. Laquelle, prête à défendre sa porcelaine, vola dans la pièce et aspergea la blonde d’un thé un peu trop chaud.
Il fut établi que la victoire de ce combat revenait donc à la théière ayant démontré de grandes capacités martiales, malgré sa funeste fin, brisée en plusieurs morceaux.
L’histoire raconte que la semi-elfe dût emprunter des vêtements à son amie pour pouvoir rentrer chez elle sans tomber malade.



2. Dhedal et Arianor
Deux rouquins qui se rencontrent, un trop célèbre mino et une petite humaine. Les choses allant, ils se décident à faire un entraînement. Et voilà que sur un échec, c’est la terrible menace vahalienne qui finit au tapis en un seul coup. Conclusion, qu’on nomme Arianor à la tête de la garde.



3. Le Monstre de Vahal !
En plein milieu de la nuit, au dortoir des Guérisseurs, Viridian entend un bruit de pièce qui tombe. Intrigué et appâté, il cherche donc l'origine du bruit. Il fouille le dortoir, mais ne trouve rien. Il décide donc de regarder dehors, par la fenêtre. Et c'est le drame ! Avec un échec critique en observation/écoute, il voit un horrible monstre dans la rue. Terrifié, il lui fallu se calmer suffisamment pour prendre son courage à deux mains et une seconde réso pour oser jeter de nouveau un œil dehors pour savoir ce que c'était : une ombre.
Au final il n'a jamais su trouver l'origine du bruit qu'il avait entendu et a décrété qu'elle était d'origine mystique avant de retourner se coucher, en ayant honte d'avoir eu littéralement peur de rien.

La résolution (par Niniel) :
Il s'approcha ensuite des fenêtres et y jeta un coup d'oeil, un bref coup d'oeil.
Était-ce dû à de l'alcool qu'il n'aurait pas digéré, à l'heure tardive et donc aux yeux fatigués ? Ou autre chose ?
En tous cas, il lui sembla qu'il avait vu passer une ombre, une ombre étrange, mystérieuse et surtout... suffisamment effrayante pour faire frémir Viridian... qui tomba à la renverse, entraînant dans sa chute quelques éléments du mobilier.
Pour la discrétion, ce qui était sûr, c'est qu'il pourrait repasser.

(Quelques jets de courage plus tard.)

Viridian entrouvrit (très courageusement !) la porte du dortoir pour aller voir ce qu'il y avait dehors. En passant la tête, il crut voir de nouveaux quelque chose bouger, ou peut-être onduler... sur sa droite ? Attendez, onduler ? C'était étrange non ?
Il tourna soudainement son regard vers la droite donc, et plissa les yeux dans la direction, prêt à se raviser et à rentrer dans le dortoir.
Mais finalement, au dernier moment, un regain de courage se manifesta, et il resta là à fixer le noir de la nuit, et ses curieuses ombres.

Étrangement cependant, cette fois il n'y vit rien, plus rien. Les ombres qui pouvaient bouger étaient celles des arbres qui ondulaient dans le vent, et les bruits semblaient simplement être ce même vent qui courait dans les rues et dans le feuillage. Avait-il donc rêvé ?




4. Le héros, le prudent et la crêpe
Arthur, Dhedal et Viridian, aka le sandwich de minotaures au nain, vont explorer la mine. Enfin, une partie, en tout cas. Ils finissent par tomber sur une caverne pleine d’araignées géantes albinos. Celles-ci ne les ont pas encore remarquées. Il est décidé, malgré les réticence de Viridian, d'aller foncer dans le tas pour taper. Malheureusement, le tunnel où ils sont n'est pas au même niveau que la caverne des araignées. Il est surélevé de 4 ou 5 mètres. Dhedal et Arthur décident donc de sauter jusqu'au sol, tel des héros de comics, tandis que Viridian escalade prudemment la paroi vers le sol. Mais voilà, si Arthur réussi parfaitement son jet, Dhedal lui... fait un échec critique. Heureusement, il réussit son jet de constitution et ne se fait pas mal malgré son plat. Par contre, son égo restera probablement longtemps meurtri !

La résolution (par Niniel) :
Tout le monde se prépara donc à l'attaque, ou à la défense, cela dépendait du point de vue.
Une fois que la mini-falaise serait désescaladée.

Et top à la vachette ! Les deux minotaures commencèrent à désescalader le rebord.
Arthur réatterit avec une élégance rare sur le sol en bas, se réceptionnant de manière parfaite. Façon atterrissage super-héros.
Dhedal en revanche... ce fut plutôt une rétamade façon crêpe.
Heureusement, malgré un bobo au genou (il faudrait peut-être un bisou magique, mais ce n'était probablement ni le lieu ni le moment) (tout allait bien).

Et pendant que le minotaure se relevait, le nain descendait tranquillement....

Citation de la réponse de Viridian, en narration :
Avec précaution, et parce qu’il tenait autant à la vie qu’à ses chevilles, Viridian descendit doucement, à l’aide des prises qu’il trouvait. En revanche, les minotaures et leur logique lui passèrent littéralement par-dessus : en effet deux guerriers, qu’il n’hésiterait plus jamais à qualifier de bourrins, sautèrent tout simplement à terre. Blasé, le nain vit un atterrissage magnifique et un ratage lamentable. Heureusement, Dhedal ne s’était rien cassé.




5. Laissez-moi vous aider, ou comment réduire le nombre de gardes de manière efficace.
Lors du très long RP de l’invasion gobeline, Shasha, Caeren et Braithrean assistent à l’entrée d’Ethan dans la librairie où se trouvent déjà Riva et Dhedal. Craignant pour la sécurité des deux humains du lot, ils décident d’agir à leur tour, en passant par la porte arrière. Shasha, n’étant de loin pas apte à se battre, décide de donner un coup de pouce aux deux gardes qui semblent bien jeunes et freluquets face à la menace qu’est Dhedal.
C’était sans compter sur son tir allié récurrent qui, lorsqu’il n’est pas volontaire avec un sort fonctionnel, se trouve être une grosse bêtise de précipitation.

Ainsi donc, voilà deux gardes en carton auxquels un petit malus de -10 sur toutes les compétences de combat a été gracieusement offert par la maison.
Alors que Caeren songe à l’embrocher, mais fini par comprendre et lui ordonner de ne plus les aider, Braithrean ne perd par le nord et continue sa progression malgré son essoufflement soudain et les armes pesant une tonne entre ses mains.

Ainsi finiront-ils les deux à terre, peut-être pas totalement à cause de Shasha… Mais en regardant l’ensemble des événements, c’est très fortement grâce à elle.

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:44:15

5. Le tenancier de génie

À ce qu’il paraît, c’est le tenancier qui fait l’échoppe, et non l’inverse. De tous les commerces de Vahal, il en est quelques-uns qui ne changent pas, d’autres qui évoluent pour le meilleur comme pour le pire, et certains qu’on oublie. Reste à savoir qui sortira du lot en offrant un service des plus mémorables à ses clients.

- Shasha et Riva : L’Édition des Légendes
- Su-Li : De fer et d’acier
- Melzen : L’Antre du dragon



1. L'Édition des Légendes, tenue par Shasha et Riva.
La seule librairie de Vahal, pour le plus grand plaisir des férus de lecture, qui résiste bon gré, mal gré aux évènements, aux malotrus sans-gênes et aux minotaures enragés. En plus de faire dans la papeterie, la boutique vend des livres uniques, avec des styles qui plairont à tous les types de lecteurs.
Pour moi, le nominé de cette catégorie va clairement avec la popularité de son commerce, et cette année, celui qui mérite d'être nominé n'est autre que la librairie l’Édition des légendes. Avec comme employées Shasha et Riva !

Il s'agit d'une échoppe qui aura connu pas mal d'aventures. Pas mal de discussions plus intéressantes les unes que les autres, et qui a ouvert des projets pour certains de ce que j'ai pu lire. Et puis qui refuserait des petits biscuits autour d'un verre de thé de toute façon.



2. Je vais ici nominer la forge tenue par Su-Li
« De fer et d’acier, L’enfer qui vous sied », annonce l’enseigne. Cette forge est… impressionnante. Une description précise et monumentale, où dès les yeux posés, il apparaît comme certain que ce n’est pas n’importe quelle échoppe.
Elle ne serait rien sans son vendeur. Su-Li, avec idées, promesses, suggestions qui coïncident et s’emboîtent naturellement avec la vision et les demandes du personnage. Pour parler en mon nom : Sloth ne s’est présenté que deux fois en cette forge. Je vais éviter de parler de la deuxième, le rp n’a qu’à peine commencé. Mais la première… il était venu s’armer. Le voici reparti, après foules suggestions, avec armes, équilibre (de manière concrète : un bracelet posé sur le moignon de son aile, qui pallie à son asymétrie), et étoiles dans les yeux. Et puis, incontournable point… Ahlem est la plume 2019, son personnage est Su-Li, c’est un vrai régal.
Cette forge, c’est l’assurance d’au moins un bon rp, d’au plus jubiler face à tant de nouvelles possibilités.



3. Les tenanciers de la boutique préféré de mon pj ayant déjà étés nominé j'aimerai quand même ajouter sur la pile le nom d'une personne qui à sût accueillir parfaitement mon cher Niel lors d'une visite impromptu. Après un tel accueil je ne peux que nominer Melzen qui a sût créer une mémoire inoubliable de son établissement, L’Antre du dragon. Maintenant un cours extrait d'un post qui va rester longtemps dans ma mémoire

"Quand le soufflé aux radis explosa, pour la troisième fois consécutive, Melzen, de rage, le lança de la cuisine vers la grande salle, et le vit s’écraser au sol dans une bouillie rose et jaune.
Mais si l’aspect extérieur était raté, peut-être le soufflé gardait-il quelques qualités gustatives ? Il s’en approcha, et, à genoux, planta une griffe dans un radis, tout chaud et crémeux à souhait. Le portant à sa bouche, il le dégusta soigneusement, et émit un grognement approbateur.
Satisfait, il leva les yeux et fut surpris de découvrir le petit blondinet chétif qui lui faisait face. Ah oui, l’affiche !"

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:45:11

6. Le Covid de Vahal

Est-il vraiment nécessaire de le présenter ? Cet individu avec lequel vos personnages aimeraient bien maintenir les distances sociales, quitte à rester chez eux. Celui, ou celle, qu’ils ne peuvent plus sentir. Celui qui les fatigue, les épuise, les énerve - qui provoque même des réactions cutanées dans quelques rares cas, tant il est violent à sa manière. Après la crème de la crème, c’est la terreur de Vahal que nous cherchons.

- Dhedal ; ou la brute épaisse
- Shasha ; ou la coupure de papier
- Azeril ; ou celui qui pinaille
- Le paravent d’Eara ; ou celui qui bouffe tous les nouveaux réincarnés



1. Ahh, Dhedal. On ne le présente plus ! Un grand dadet roux et cornu, qui a essayé de devenir protecteur/garde mais qui a fini plus convoqué que le plus grand voleur de Vahal. C'est un légendaire casseur de tête(s) (dans tous les sens du terme), qui fait dans le classique : je tape d'abord et réfléchis après. Personne ne lui échappe : PJs, PNJs, meubles, bâtiments, ... C'est le trouble-fête par excellence, à tel point que même les vahaliens les plus doux réfléchissent sérieusement à le bannir des fêtes publiques et privées.



2. Le covid, la plaie, le parasite. Appelez-le comme vous voulez, il y aura cette année le personnage le plus détesté de tous les vahaliens, mais pas forcément de leurs marionnettistes. Et le personnage que je nomine pour cette année n'est autre que la tendre Shasha !
Ne vous attardez pas sur l'apparence juvénile de la jeune femme. Car il vaut mieux l'avoir en ennemi qu'en allié je vous l'assure. Ceux qui ont pu faire équipe avec elle s'en souviennent encore. Du tir allié au programme ! Et lorsqu'elle ne tire pas sur ses alliés, elle se tire sur elle-même.
Avec un caractère complexe, entre une ouverture d'esprit qui acceptera les plus grosses bêtises des uns, et une logique parfois complètement décalée, c'est une plaie de l'ombre. Vous savez, ces coupures faites au papier, presque invisibles mais pourtant si douloureuse :p



3. Une petite créature discrète fait souvent bien parler d’elle. Pas autant qu’un colosse cornu, c’est sûr, mais si vous avez déjà croisé Azeril, vous n’en êtes probablement pas ressorti sans un certain agacement. L’eïl vert, non content de se balader tous poils dehors, vous adressera à peine la parole si vous êtes un humain, et s’il n’a pas de souci à être logique, il l’est parfois (souvent) un peu trop, prenant vos paroles au pied de la lettre (d’ailleurs il est probablement en train d’inspecter le pied de cette lettre). Pour terminer, Azeril n’aura pas hésité à déposer sur la fontaine une statue de sa personne, juste aux côtés des 3 archimages. L’égo de cet eïl n’aura-t-il donc aucune mesure ?



4. Vous l'avez très sûrement rencontré lors de votre vie, courte ou longue, dans notre chère ville, je parle de la terreur des nouveaux, celui dont ceux participant au discord on presque à coup sûr entendu parler je parle bien évidemment de notre cher Dhe-Paravent de La Vérité est Tailleur. De nombreuse théories existe, portail secret vers une autre dimension, plan secret d'Eara pour réduire son nombre de rp tailleur, mauvaise blague des dieux,... Une chose est sûr vahalien, redoutez le moment où le nouveaux que vous être en train d'accueillir disparait derrière cet engin de malheur car nombreux ne n'en sont jamais revenu. C'est donc avec le cœur lourd que je nomine cet machine démoniaque cette machine démoniaque qui nous a privé de tant de potentiel meilleurs plumes pour le covid de Vahal en directe concurrence avec notre minotaure préféré.

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:45:31

7. La figure de Vahal

Bien que modestement peuplée, Vahal a ses propres célébrités locales. Certaines sont là depuis des années, d’autres arrivent à peine, mais toutes ont en commun d’être incontournables. Dans le genre connu de tous, et qu’on ne gagne qu’à connaître, du genre à être partout et là pour tout résoudre, ou encore à représenter la ville et ses habitants ; à vous d’en juger.

- Eara ; une perle qui mène tous les projets
- Dhedal ; on ne peut ignorer l’éléphant dans le magasin de porcelaine
- Su-Li ; la naissance des grandes choses
- Aquila ; l’amour de la haine
- Melitta ; l’incontournable et adorable
- Shasha ; encore elle ?!



1. Eara
Et ce seul mot devrait suffire. Mais puisqu'il faut du détail, nous parlons de la tailleuse au paravent mystérieux, de la druide aux brioches et aux tartes magiques, de l'initiatrice du nouveau journal, d'un membre du Conseil et d'une amie au grand cœur. C'est par ailleurs une honte que de petits fleurs ne poussent pas encore sur son passage. Mais de manière générale, si problème il y a, se tourner vers Eara semble être une bonne idée. Au pire, elle vous fera du sirop et vous écoutera. Dans le meilleur des cas, elle réglera tous vos tracas.



2. S’il y a bien un nom qui brûle les lèvres de chaque Vahalien mais que personne n’ose prononcer de peur de l’invoquer, il s’agit bien de Dhedal. Qui n’a jamais entendu parler de ce gros minotaure bourru à la logique bien à lui ? Qui n’a jamais participé à une fête interrompue par une de ses interventions qui ne rejoint pas le bon sens commun ? A Vahal depuis moins d’un an, le minotaure roux a su faire parler de lui, et est au cœur de beaucoup d’événements insoupçonnés. Une librairie détruite ? Un elfe dans une situation embarrassante ? Un fossoyeur défiguré ? Un soigneur maltraité ? Aucun doute, vous êtes bien dans une situation Dhedalesque. Personne ne veut se l'avouer, mais on s’ennuierait un peu trop à Vahal sans lui.



3. Su-Li
On le verra toujours trop peu errer de par nos rues, mais en plus d'être dépeint par une Plume légendaire, Su-Li est un oiseau de bon augure qui gagne à être connu et dispose d'une histoire passée tout aussi riche que la présente, d'un relief des plus inédits. Subtil, mystérieux, éloquent, philantrope à ses heures, il se fait rare mais tomber sur son bec est toujours une délicieuse surprise. Curieux des autres, perspicace en diable, il déniche en chacun l'inespéré, l'inexploré et en transcrit le meilleur dans ses oeuvres de métal ou de verve.



4. Aquila
L'elfe hautain est plein de surprises (déjà, il est boucher !) et cache davantage son jeu qu'on ne pourrait le croire. Incorrigible comédien à l'orgueil replet, vil flatteur s'amusant à manipuler ou jouteur affûté au verbe acéré, il semble pouvoir se fondre dans n'importe quelle masse et la dominer quoiqu'il advienne. Quel personnage, face à lui, resterait de marbre ? Il serait presque comme la polémique pizza à l'ananas : on l'aime (sans toujours assumer) ou on le déteste (en adorant le montrer).



5. Melitta
Là depuis des lustres, elle est incontournable de Vahal : en cas de pépin, de détresse ou simplement de fringale, l’aubergiste, soigneuse et gérante de la guilde des explorateurs semble tout pouvoir remédier ! La seule auberge de Vahal maintenant, est là depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, prospérant sans concurrent (et l’on connait bien la propension des Vahaliens à se soûler) et pareil pour la guilde des explorateurs qui a toujours eu un grand nombre d'aventurier, et que j’ai toujours vu ainsi à Vahal. De plus, les talents pour la magie de la rouquine n’égalent que sa bonté et ses conseils avisés. Pour ces raisons, Melitta me semble un visage, un très avenant et des plus sympathique, de Vahal.



6. Shasha
Parce qu'avoir la Figure de Vahal aussi nominée pour le Covid de Vahal, je trouve ça assez dans l'air de l'année.
Shasha est partout. Hélas, oui, certes, pour certains, mais voilà : elle est partout et s'implique partout. Incontournable. Elle a multiplié le nombre d'ouvrages à la librairie, a multiplié le travail de la garde, peuple à elle seule toutes les soirées à l'As, a donné plein d'idées à plein de monde jusqu'à faire déborder les cerveaux. Courez, fuyez, extasiez-vous, vous ne pourrez pas lui échapper !

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:45:52

8. L’amour est dans Vahal

Il est bien connu que Vahal est la terre des amours libres. Quoi de plus rapprocheur, en effet, que le point commun à tous les Vahaliens : leur deuxième chance. Au fil des ans, ce sont multiples amourettes, amitiés triomphantes ou liens d’acier qui se sont tissés dans les rues de Vahal. Désignez donc les tourtereaux de votre cœur.

- Riva et Elwë ; tel une fleur au printemps
- Azeril et Wady ; tel la forêt sur le versant
- Shasha et Su-Li ; tel des oiseaux dans leur nid
- Melzen et Farya ; tel l’éclat des mots, doux amis
- Dhedal et Elwë ; tel un oiseau dans l’eau
- Dhedal et la Bière ; tel une symbiose grandiose
- Les brioches d’Eara et Vahal ; tel l’éternel appel de l’estomac



1. Riva et Elwë, en amour tout doux, tout chou, et tout mignon. Qui grandit lentement, mais certainement, avec une blonde qui s'énerve royalement si quelqu'un ose toucher ou mettre en danger sa rouquine adorée. Si ce n'est pas encore la folle passion qui court dans leur veines, c'est très certainement le début de très beaux moments.



2. C’est LE couple, de Vahal. Intemporel, ensemble depuis la nuit des temps. Étiez-vous là avant que leur flamme ne se déclare ? Wady et Azeril sont si différents, et pourtant si soudés, complémentaires. Mignons et candides, bisous et douceur, l'une est la raison, l'autre est Azeril (ce nom se suffit à lui-même), voici le bleu et le vert, le duo turquoise. Quand l’on pense à un couple, je suis quasiment persuadé que celui-ci fait partie des premiers à apparaître dans vos esprits. Alors voilà, Wady et Azeril, amour dans Vahal.



3. Shasha et Su-Li
Pas le couple le plus visible, à vrai dire, mais il est là pourtant, et depuis un an, si ce n’est pas trois dans leurs têtes d’alouettes incapables de se voir. Il a quand même fallu quelques frôlements de mort, départs et retrouvailles pour leur faire admettre la vérité, ils sont félins pour l’autre (pardon pardon). Un petit mélange de complicité, de prises de bec et de désordres Shashaesque pas même jugulé par l’oiseau.



4. Melzen et Farya
Improbable, me direz-vous peut-être. Mais c’est surtout que nos deux loulous ont été quelques peu absents.
Voilà pourtant qu’ils se croisent en pleine rue, commencent à parler, jouent les amoureux transis, et finissent – perdus dans leurs pitreries – par voir l’eïl perdre ses vêtements (c’est un eïl en même temps, depuis quand est-ce qu’ils tiennent à garder leurs vêtements?) tout en théorisant sur trop de sujet pour ici tous les lister. Mais l’énergie est bonne, adorable, et leurs plumes entremêlées d’une vraie beauté.



5. Dhedal et Elwe
Dhedal est minotaure. Elwe est semi-elfe. Elwe hait les minotaures. Dhedal est son garde du corps.
Depuis... des mois et des mois, voilà que la jeunette se traîne le roux cornu dans son sillage, pour protection après une triste affaire. Lui choisir ce Dhedal-là pour la PROTEGER fut sans doute la pire décision de l'année. Mais passons (vraiment, qui a eu cette idée stupide !?)
La première seconde de rencontre fut marquée par une altercation. La première heure, par un concours de boisson, la première nuit, par une intervention de Cédric.



6. Dhedal et la bière. Un rapport fusionnel, à croire qu'il pourrait s'y noyer et être heureux. Percuter quelqu'un en pleine rue ? Une petite bière. Sortir d'un combat blessé/troublé/amusé ? Plein de bière. Faire passer des épreuves à quelques elfes ? Un peu de bière, là-aussi. Et on me souffle à l'oreille qu'il aurait aussi impliqué un certain dieu de la bière là-dedans.



7. Les brioches d'Eara + Vahal
Qui n'a jamais goûté aux mythiques brioches de la douce Eara ? Les seules raisons à ce terrible manquement pourraient être soit une arrivée vraiment très récente, soit que mystérieusement, la druidesse vous en veuille (vous avez sans doute torturé un arbre innocent sous ses yeux, vil chenapan, et même les gros yeux n'auront pas été à la mesure de l'affront). Elle les fait pleuvoir sur la ville telle une neige sucrée pleine d'amour, ce qui fait sans doute partie de son plan machiavélique pour contrôler le monde...

Lerugamine

Re: Edenya Awards 2020-2021 - VOTES

Posté le : 15-02-2021 21:46:14

9. La plus belle plume

Après avoir parlé des personnages en long et en large, il est temps de parler des joueur.se.s - de vous tous. Parce que vous êtes les êtres formidables faisant vivre Vahal, parce que ce sont vos efforts qui nous touchent, nous tirent des larmes - de rire ou de compassion - , et parce que tout le mérite vous revient, même lorsque attribué aux plus ou moins joyeux lurons que vous incarnez à longueur de journée.
Voici donc venue l’heure d’élire la plus belle plume de cette année, entre toutes les très belles et toujours plus belles manières d’écrire que compte Edenya.

- Lerugamine, Shasha
- Aaricia - Xen, Farya
- Rugnulruy, Aquila
- Tarl, Sloth
- Elian, Elaran
- Gengenwin, Melzen
- Kalisto, Jehanne (aussi connue sous d’autres noms)
- Eivashu, Elwë

Avec de longs extraits, parce qu’on en redemande encore et toujours, parce qu’on les aime et qu’on traque leurs rp à tout bout de champ juste pour en avoir plus.



1. Lerugamine, joueuse de Shasha. Une plume qui donne une impression de légèreté dans ses posts. Toujours un réel plaisir de lire un post de la joueuse, comme de rp avec son pj, mais l'un va avec l'autre ! C'est ici une richesse assez incroyable qui pétille dans un feu d'artifice à chaque post. Accrochez-vous, ce sont des montagnes russes assorties d'humour, qui vous font passer par toute la panoplie des émotions, et vous font atterrir sur trois nouveaux posts à ouvrir.

"Sourire ravi alors qu'il validait ma petite blague ; mon sens de l'humour était parfois si désespérant qu'il demandait approbation."

"Assurément, j'allais aussi tomber de fatigue, j'allais le regretter dès l'instant où mes muscles se mettraient à tirer. Mais plus buté qu'une vache couchée en travers d'une route, je me refusais à m'arrêter."

« Dans ses ors écarquillés mille corps tombent sous l'huile bouillante, la poix brûlante, et son propre bras s'enflamme à nouveau. Douleur fantôme qui agite les larmes dans ses yeux et lui donne la nausée. L'odeur, la terrible odeur de mort et de grillé, de braisé, qui lui fait haïr depuis toujours celle de la viande brûlée. Elle va être malade. »

«Hache en main, je m’attaquai au cadenas.
Pouvais-je le fendre de la sorte ? Pouvais-je leur avouer l’horreur placée derrière cette porte ?
Non, cela ne fonctionnait.
Pouvais-je m’en servir comme d’un levier ? Pouvais-je espérer vaincre sans avoir à parler ?
Non, je me surestimais.
Dépit porta mon bras, chargé d’une colère contre tant, contre trop, contre moi et mes émois. J’étais impuissant.
L’obstacle grinça et céda.»

«Autre heure – perdue entre plusieurs. La routine se formait, se tissait d’aube en aube, de soir en soir.
Je travaillais, encore, toujours, sans m’arrêter, sans prendre la peine de soupirer. Je travaillais bien, et vite, vite et bien, pour m’accorder mille petites errances et impuissances.
Pas perdus sur les pavés, illuminations noyées dans les verres. Sans aller jusqu’à m’en rendre malade. Juste de quoi gagner du temps, ne plus sentir ce qui me rongeait lentement.
Magie ou maladie, poids des regrets ou peine des ressuscités – un peu des quatre, loin de celui que d’aucuns nommaient Mal de Vahal. Un peu d’aucun, près de celui que tous nommaient conscience.
J’écrivais – vite – recopiais – bien – fendais la terre – échangeais les grains – ignorais l’or absent au petit matin. Et bonne figure, à l’aube malgré la nuit. Au midi malgré le lever du soleil. Au crépuscule malgré le zénith. À la nuit malgré le couchant rougeoyant. Masques dressés, traits tirés, sourires légers qui ne trompaient que ceux qui observaient.»




2. Aaricia, joueuse de Farya. Des posts qui me font toujours mourir de rire. Alternant entre langage grossier, poussé à l'extrême, et une narration qui tourne Autant être grossier avec classe non ? Une plume toujours incontournable, et dont le plus grand exploit à mon sens est l'expressivité qu'elle arrive à partager si terriblement bien. Tout en relief, en détails, en explosions de rire. A², je te prends en modèle pour mon livre, ne t'en déplaise.

"Son pouls s'accéléra et enfin vint la réaction primale assortie d'un plus grand sursaut :
— BWAAAH !! C'est quoi c'bordel ??!"
"Impossible de déterminer à quel dieu faisaient allusion les symboles, elle... *ARGH* "Je t'invoque", venait-elle de lire, alors qu'elle sentait un doigt glacé dévaler son échine."

«Frémissement de commissures. À la tension qui jouait sous sa lèvre, elle sentait que sourire ne serait pas la meilleure des idées, mais la vision qu'elle trouva en reflet balaya sa maîtrise zygomatique. Elle sourit donc avec précaution, accueillant la vague douleur comme un mal nécessaire. Résistant encore à jouer avec le bijou, la rouquine hocha la tête à la proposition, puis leva enfin ses turquoises extasiées sur l'artisan et savoura son premier mot de percée :

— J'adore. (D'autres suivirent, évidemment, alors qu'elle expérimentait la parole à travers la boucle ouvragée.) Merci, piaf, c'parfait. J'adore, vraiment. Et j'ai quasi rien senti, même pas mal ! Bordel, causer ça va, sourire ça passe vite fait, mais j'me suis pas d'mandé comment tout l'reste s'pass'rait l'temps qu'ça s'calme, plaisanta-t-elle en réprimant une énième fois l'envie de faire jouer la boucle autour de sa lèvre échaudée, posant le miroir pour regarder perceur et spectatrice.»

«En cet instant presque unique où elle était la toile et non l'artiste, la panthère dégustait avec acuité chaque détail du moment. Le contact doux du tapis tissé sous son corps, et en-dessous, la dureté de la table de bois. L'air plutôt frais sur sa peau, l'effleurement léger du parchemin déposé sur ses omoplates, le goût sucré de l'abricot demeuré sur sa langue, le son discret d'une fiole débouchée puis d'un liquide avalé comme à contrecœur. La présence de Shasha, froide et chaude à la fois à ses côtés et ses doigts calleux mais consciencieux sur elle, le cri d'un oiseau de l'autre côté de la fenêtre puis les paroles du chat. Sourire fauvesque qui opinait, toujours plus agréablement impatiente de ce délai qui s'allongeait.»




3. Rugnulruy, joueur d'Aquila. Un personnage détestable mais tellement plaisant à lire. Si plaisant qu'on pourrait presque en redemander, quitte à aller s'embrouiller volontairement avec son elfe.

«Mais n’étant pas homme à s’avouer si tôt vaincu, et ayant constaté depuis longue date qu’il y avait un plaisir naturel à la spéculation d’une vengeance, à son aboutissement, à la victoire splendide sur les ruines de l’ennemi défait dont on venait de broyer tout l’orgueil, cet instant de mélancolie qui préfigure l’abandon s’oubliait vite, écrasé par un air plus méchant et plus mat. »

«Quel meilleur remède à la mélancolie qu’une conversation avec une flammèche de boutades et de spontanéité ? C’était extrêmement désagréable pour l’elfe. Celui-ci savait qu’il avait de bonnes raisons d’être sombre, et à la façon de ces acteurs de pacotille qui simulent l’effroi par des masques grotesques, il voulait se donner l’air terrible d’un homme arrivé au quatrième acte de sa tragédie personnelle.
Imaginez ! Imaginez les passants qui s’écartent à la vue de sa colère ! Imaginez l’opinion qui s’offusque en recueillant sa plainte ! Imaginez la terreur de l’antagoniste devant son juste courroux ! Oui, ç’aurait été bien beau, et ça avait le mérite d’appliquer quelque baume sublime à sa fierté meurtrie.
Mais tout le monde ne dispose pas de l’absolutisme d’un Edmond Dantès. L’elfe n’avait pas tout perdu, seulement une portion d’orgueil, et à entendre la voix claire et heureuse de cette demi-elfe qui l’abordait le sourire aux lèvres, il sentait sa figure se craqueler et un amusement poindre. Cette sensation d’ordinaire si charmante, l’intensité du rire qui monte et qui enfle, tout cela le contrariait au plus haut point.»

«Il s’approcha de la porte à double battants et saisit, d’une poche de son pourpoint située en haut de la poitrine, un mouchoir neuf où l’on pouvait lire son nom, qu’il plaça devant son nez avec la morgue d’un aristocrate devant le taudis de ses serfs, et la délicatesse d’une sultane. Il entra, huma l’air un instant, puis replaça satisfait le mouchoir à sa place, celui-ci dépassant gracieusement de cette chemise en formant ainsi un assemblage chic et distingué. Le sourire qui s’était un temps caché derrière le mouchoir reparaissait, plus brillant encore, tandis qu’il dardait vers les différents coins de la maison de jeu un regard enthousiaste.»




4. Tarl : Une écriture légère et agréable, qui retranscrit parfaitement l’état d’esprit de Sloth, un personnage très attachant ! On n’est jamais déçu à la lecture, tant c’est truffé de petits jeux de mots ou de sons, on ressent parfaitement bien le plaisir que prend le joueur à écrire.


"De ses genoux sur le sol, de ses doigts sur le Sloth, la conclusion se faisait vive et précise, juste et aiguisée. Rien à redire, silence compassé, hochement de tête imperceptible. Pause lui permettant de réaliser que l’humain venait de s’exprimer en sa langue. Eara, coyote, vendeur… mais qui était tous ces gens, masque ou non, nom ou non, qui d’un naturel stupéfiant, s’exprimaient en tant qu’eïls ? »


«Des petits bam, des gros boums, des gros bam et des petits boums. Voilà ce qui attira le petit eïl. Enfin, tout d’abord, s’il était venu, c’était juste parce qu’il l’aimait, cette place. C’est la première chose qu’il vit, après tout, bien que ses pensées étaient plutôt du côté du puits. Toutefois, elles furent soufflées comme les feuilles mortes, par ce doux son. Enfin doux... entraînant aurait été le bon mot. Ses mains, tout d’abord enfoncées dans ses mains sous la forme de petits poings, vinrent légèrement s’ouvrir pour tapoter sa jambe dans un rythme qui n’était clairement pas le même que celui qui était joué, le tout avant même de trouver l’origine de tout cela.»

« Quelques secondes ainsi, dans une torpeur effrayée, avant que d’autres mots plus clairs, plus rassurants, vinrent à se prononcer. C’était un oui, alors. Miroir, un sourire s’étira maladroitement, reconnaissant mais appréhensif.

- D’accord, merci. Je l’aimerai.

Quelle réponse stupide ! Qu’en savait-il ? L’avertissement avait été pourtant déclaré ! Non, il ne l’aimerait pas, pas tout de suite. Quand, alors ? Quand sa faible détermination en aura fini d’être testée ? Il voulait juste le bon, n’en pouvait plus d’attendre le mauvais.»

« Comment on peut ne pas savoir quand on dort ? On ferme les yeux et puis… quand on les rouvre, tout a changé. » Sauf quand on meurt, pensa-t-il soudainement, sa mine s’assombrissant. Là, on les fermait et… non, non, cela, c’était ce qu’il avait pensé, une idée vieillotte et qui s’était révélé infondée. La mort n’est en réalité « qu’un sommeil plus perturbant » laissa-t-il sortir de ses lèvres fermées tandis qu’il continuait son cheminement. Dans la mort, on se retrouvait juste plus loin, plus profond. Enfin, cas à part sûrement. Ils étaient juste morts de la plus mauvaise des manières, bien qu’Elle ne le soit pas tant que ça.




5. Elian : Modeste et grand, voilà ce qui définirait le mieux Elaran, et la plume d’Elian est parfaite, il sait comment nous emmener aux côtés de son hobbit (l'unique hobbit de Vahal), et ses pérégrinations à travers les émotions de son personnage sont parfaites. Ses posts sont bien menés, ce qui fait qu’il est difficile de n’en choisir qu’un extrait.

« Cette crypte serait la consécration de ses efforts, le test final. Il en ressortirait vainqueur, ou se prouverait qu’il n’avait toujours été qu’un imbécile, qu’il n’aurait jamais dû avoir cet objectif, que ce dernier ne pourrait jamais se réaliser, que jamais il ne mettrait un pied en dehors de Vahal, et qu’il avait toujours perdu son temps. Triomphe ou désillusion. Vaincre ou dépérir. Cette affaire se terminerait par une de ces débouchées, et sa gorge se serra devant l’importance de ses prochains choix, de ses prochaines actions. Plus que sa vie, c’était toute son après vie qui était en danger, le passé qui pouvait se révéler inutile et le futur qui pourrait disparaître. »

« Les gens partent à Vahal. Constamment. Comme nous au début finalement, en arrivant ici. Alors… on cherche toujours un point d’ancrage, des nouveaux repères dans cette ville… toujours. Mais ici, les gens aiment à disparaître. Comme si… si après leur mort et leur résurrection, ils n’avaient pas trouvé de nouveaux buts. Alors souvent, ils s’en vont. Tu peux… être très proche d’eux, un ami, une famille… tout ce que tu endures peut être par leur faute, qu’ils partiront quand même, te laissant seul au-milieu de ce qu’ils t’ont laissé. Et la peine n’est pas moins dure, mais le paysage change toujours à Vahal, et les gens d’hier ne seront plus les mêmes demain. Alors… » haussement d’épaules alors que son regard se perdait et, grave, il reprit. « J’imagine que les vivants doivent avancer. Oublier ces fantômes. Et je ne suis pas sûr que transformer nos sentiments envers eux en rancœur soit très bon non plus… même s’ils le méritaient. Cédric m’avait dit, il y a quelques temps, qu’on ne pouvait pas retenir les gens, ni leur en vouloir. Et que s’ils avaient bien un droit, c’était partir. » Courte hésitation, alors qu’il tentait de ramener des bribes de ce passé. Etait-ce bien ce qu’il avait dit ? Peut-être pas exactement. « Ou un truc du genre en tout cas. »




6. Gengenwin
Derrière notre écailleux Melzen. Pour tout le vocabulaire dont il use sans abus, dont on pourrait presque créer un glossaire. Pour l'atmosphère âpre et poétique qui caractérise sa plume.
C’est une plume fluide voire onirique au service d'un attachant personnage original et de nous tous, lecteurs éblouis. Mêlant imaginaire lyrique et vocabulaire d'une richesse édifiante au fil de la prose (et des vers !), Gengenwin fait partie dans son humilité des RPeurs qui donnent vie à tout un monde et envie à leurs co-RPeurs de se dépasser en souriant, avec qui c'est toujours un plaisir de jouer. Quelques bribes qui ne suffisent clairement pas à lui rendre justice :

"Cependant Prudence était mère de Sûreté, et Vérité père de Devoir, si ces considérations généalogiques avaient le moindre sens dans ce monde ou dans l’autre. Aussi le saurien appréhendait-il la situation avec calme et aplomb, envisageant tranquillement les options s’offrant à lui."

"Courbant piteusement l’échine sous le déluge verbal, mimant à grand renfort d’expressions faciales et de gestes vite avortés sa désolation et sa détresse, le dragonnet en oubliait presque l’étrangeté de la situation, et surtout son danger latent. Quelques exclamations fusèrent en guise de réponse, vite coupées par la factice logorrhée."

"L’amertume en était d’autant plus lourde, et, loin d’apaiser ses tourments, y déposait une emplâtre glaciale et salée. Signe de guérison, mais aussi d’une douleur accrue, d’un face-à-face cuisant avec une réalité qu’il vomissait pas tous ses pores."

"Quant à ses idées … Elles étaient bien trop confuses, faute d’avoir été couchées sur le papier au fur et à mesure de ses réflexions. Il s’en rendait compte bien trop tard : en tant que support d’intellectuels matériaux, son esprit ne valait pas un bon parchemin."

«Nulle armée, mais une main, une caresse. Pleine d’amour et de vie. Un baiser, tendre et passionné. Celui de la Nature à l’une de ses créatures. Elle la reconnaissait comme lui appartenant, et, maternelle, la choyait d’un amour désintéressé, désincarné. Sans distinction d’espèce ou de race, de bien ou de mal, elle donnait à tous la même caresse.
Nulle caresse, mais un don, une promesse. De vie, de vitalité. Gratuit et nécessaire. Celui des dieux au mortel qu’il était. « Nous t’avons créé, ainsi que ton monde. Vis-y, profite de ta chance ». La deuxième, déjà. Et dire qu’il trouvait le moyen de s’en plaindre … Et il l’accepta, cette promesse sans cesse renouvelée, et tout ce qu’elle impliquait. Il avait fait ce choix depuis longtemps, sans jamais s’en rendre vraiment compte. Cette-fois était-il averti, pleinement lucide et consentant. Il en ressentait même du plaisir, du bonheur ? Quiétude recouvrée, après les doutes, quand la vie s’imposait dans sa beauté et son champ des possibles.»



7. Kalisto
Difficile de définir ce qui rend une plume plaisante et captivante ! Mais en la matière, je trouve que l'écriture de celle qui donne vie à Jehanne mérite vraiment le détour. Sophistiqué sans être surchargé, le style transmet à merveille la vie intérieure du personnage. Ses RP font partie de ceux qu'on découvre au hasard et qu'on a plaisir à dévorer. J'ai eu la chance de voir la plume de Kalisto animer plusieurs PJ depuis mon arrivée, et elle compte à mes yeux parmi les plus belles de Vahal en ce moment.

"Pour toutes ces raisons, elle ne remarqua presque pas l'habile manière dont le flatteur avait esquivé sa muette question. Presque, car il eut le malheur d'enchaîner sur une autre requête tacite, en l'incitant à en venir au fait. C'était dit joliment, c'était bien tourné, mais une ombre de mécontentement voila le regard de la dame."

«Le récit de Braithrean me frappa d’abord en ce qu’il ressemblait à s’y méprendre à l’un de ces contes populaires, ces racontars peuplés de korrigans et d’elfes qui piégeaient les voyageurs en un instant de folie et de fantaisie, avant de s’évanouir à jamais. Pour cela, les mots de Braithrean sonnaient faux à mes oreilles, comme une jolie histoire que j’avais du mal à croire. Certes, il y mettait les formes, il décrivait la ville fantôme, et il la décrivait bien, avec forces gestes et maints détails, mais quelque chose me dérangeait, dans son histoire. L’absence de fin, à laquelle j’aurais pu avoir recours pour achever un mensonge mal ficelé ? Peut-être... Ou juste l’étrange dimension paranormale dans laquelle baignait sa drôle d’aventure.»

«Il l'avait appelée « Ma Dame » et elle savourait les majuscules, perceptibles même à l'oral. Clémentin n'aurait pu choisir meilleur sujet sur lequel exercer sa flatterie. Le gamin parlait bien, il était poli et il s'adressait à elle comme il se serait adressé à une sultane : c'était suffisant pour conquérir Jehanne.»

«J'étais toute jeune alors, mais depuis que je mentais, je n'avais de cesse d'être frappée par la ressemblance entre le travail du funambule et celui du comédien. Chaque vérité que je maquillais à mon profit me procurait une bouffée d'adrénaline et l'impression gratifiante d'être celle qui menait la danse. D'avoir une longueur d'avance sur tout le monde. Comme le funambule qui parvient à aligner des pas sur son fil, je me sentais agile ballerine, perchée dans les hauteurs. Mais ce n'était pas sans risque. Au moindre faux-pas, au moindre écart, le fragile petit équilibriste logé en moi menaçait de trébucher. Chaque geste de travers, chaque manie, chaque tic pouvait bien causer ma perte. Il ne fallait jamais relâcher le contrôle. Et c'était épuisant.

Exténuant. Excitant.
J'aimais cette dualité et, pour l'avoir déjà goûtée, je la recherchais comme le drogué, son opium. Oui, le mensonge était ma drogue.»




8. Eivashu
Il est une plume un peu plus discrète en ville mais pour le moins pas moins exemplaire : celle d’Eivashu. Si vous avez eu le plaisir de passer un moment en compagnie d’Elwë, vous savez alors qu’il est impossible de s’ennuyer, tant Eiva ne recule devant rien pour jouer à la perfection sa semi-elfe. Entre maladresses et inconscience, il n’y a aucune hésitation à débouler au milieu d’une conversation gênante, ou bien à suivre un minotaure pour partir à l’assaut de la tour blanche, mais c’est aussi suivre les doutes et les questionnements de la petite blonde avec un grand plaisir. Il y a une simplicité claire et agréable dans la plume d’Eiva, qu’elle soit dans l’humour ou l’émotion, et cela se doit d’être récompensé.

«Il n’en fut rien de tout ceci, vous vous en doutez. A la place, Elwë s’arrêta brusquement, un hoquet de stupeur lui barrant la gorge, les pulsions de son cœur augmentant brusquement, bien plus encore alors qu’elle était déjà un peu essoufflée de cette course, sa bouche resta entre ouverte.

Kraal. Il y avait Kraal. Elle en oubliait en un fragment de seconde la pièce où elle se trouvait, ne se doutant pas une seconde que cela était de la magie. Des centaines de questions lui traversèrent l’esprit, par commencer :

- Comment… comment tu es rentré

Pour finalement se tenir le haut des cheveux, tant les questions se mélangeaient dans sa tête et que ses larmes se mettaient à couler brutalement, comme si toute une pression retenue depuis si longtemps venait d’être libérée. Des petits tremblements, des hoquets, les sourcils qui se froncent d’une colère naissante, bouillonnante, enfouie depuis plusieurs mois maintenant. Les poings serrés descendent doucement le long de son corps, le regard fixé dans ces yeux qui semblent aveugles et qu’elle n’avait pas vu depuis si longtemps, trop longtemps. Elle voulait poser tant de questions, mais sa colère avait pris le dessus et maintenant, elle n’avait pas idée de quelle insulte elle allait sortir en premier.»

«Elle suivit du regard celui de Riva, remarquant enfin le massacre qu'elles avaient commis dans le salon de la librairie. Shasha n'allait très certainement pas être contente de voir tout ça et Elwë, soudainement très embêtée, sentis ses joues s'empourprer en comprenant l'état actuel des choses. Elle s'était complètement ridiculisée devant la rouquine, elle avait percuté la table et une théière lui était tombée dessus. Elle avait envie de se cacher à mille pieds sous terre et attendre que cette histoire soit oubliée tellement elle se sentait honteuse. »

«À l'opposé du cimetière, sur le chemin de la plaine menant à l'intérieur de la ville, la petite ombre tremblante sur le sol suivait à la perfection la silhouette dont elle était l'origine. Elle existait seulement par la présence de la lanterne, que la petite main gantée tenait. La fébrile lumière dessinait les quelques traits du visage, cachée derrière une capuche de fourrure dont les quelques bourrasques venaient tourmenter le pelage comme il aurait pu le faire pour un champ de blé. C'était une petite sang-mêlée au regard troublé qui avançait, dont l'équipement laissait à croire qu'elle partait pour une grande aventure.»

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