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Lerugamine

EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:02:14

Suite des EA 2021

L’heure des votes est arrivées, et vous avez jusqu’au 7 février 23h59 pour voter.
Les votes se font en envoyant un mp au compte EA2021.
Les vainqueurs seront contactés le 8 et auront jusqu’au 27 février pour m’envoyer leur rps.

Et voici pour vous un petit template à c/c si vous êtes gentils ^^ (Essayez de voter dans toutes les catégories, ça serait très chouette.)


1. Formation spontanée :

2. Atomes crochus :

3. Le poison :

4. Créateur de merveilles :

5. Un.e Vahalien.ne en or :

6. Boum ! :

7. Combattante Combustion :

8. Plume de diamant brut :

9. Plume de diamant poli :

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:02:32

Et sans plus attendre, voici les nominations


1. Formation spontanée – 6

1. Lou : Ça va barder !

Lou est une jeune marin tout juste décédée, au caractère de cochon et à l’accent aussi loufoque qu’incompréhensible. A peine arrivée, elle réussit l’exploit de se fritter avec un nain, déclenchant une bagarre sur la grande place entre trois Vahaliens. Vulgaire, mal élevé, on l’apprécie quand même malgré ses défauts, et peut-être plus encore après qu’elle se soit carapatée loin du désordre qu’elle avait déclenché.

Je me retourne vers le nabot, et je je regarde de bas en haut, le regard fermé, je lâche un gros rot... Pas volontaire par contre, donc bon... Ça arrive à tout le monde. Pis j'ai pas de bière dans le gosier ni rien.
Je me gratte la joue en me tenant sur une main et me gratte le bide.
... Ah ouais j'ai un peu la dalle aussi finalement, chier

«S'tu l'dis truc.
Maint'nant tu m'fous la paix, r'tourn' fair' chier d'aut' gens a'c tes mots louch' là
T'es bi'n content d'me mater comm' ça ? Tous pareil j'vous jur' s'rieux
S'tu t'croé m'lin c'pô mon souci»




2. Anastasija : la vampire

Que se passe-t-il lorsqu'une réincarnée, bien loin d'être surprise de se trouver morte, prétend qu'elle l'a toujours été ?
C'est à mon avis l'un des meilleurs traitements d'arrivée de l'année passée qui nous est donné par Anastasija. La jeune femme, pas impressionnée pour deux sous par la nouvelle de sa mort, répondait tranquillement à Arthur Melus qu'étant une vampire, son corps était un cadavre depuis bien longtemps, renversant ainsi le rapport de force usuel d'arrivant déboussolé en paire avec gentil chaperon. Après avoir annoncé au minotaure qu'elle se nourrirait plus volontiers de sang frais que d'alcool, elle dut malheureusement errer dans la ville et toquer finalement à la librairie, implorant l'aide de Shasha pour ne pas finir en poussière lorsque l'aube se montrerait. S'ensuit un dialogue lunaire où la vampire réclame des vêtements en noir et demande si, par hasard, la librairie ne disposerait pas d'une cave où elle pourrait installer son cercueil... S’en suivirent nombre de rp où Shasha se trouva à expliquer les commandes les plus étranges de son invitée aux autres Vahaliens.

Ô douce nuit dans laquelle je m'éveillais, qu'avaient ton goût sur ma langue, tes caresses sur ma peau froide, ton vent dans mes cheveux corbeaux? Pourquoi étaient ils si différents de d'habitude?

Je me levais, admirais ta noirceur si familière mais si étrange, ton ombre sur les toits endormis, tu étais un visage déjà vu mais que je ne reconnaissais pas.

Quel était cet endroit couvert de ta cape? Je taisais ma curiosité comme on étouffe un feu, peureuse de manquer ta beauté ma soeur. Dans la ville en torpeur je m'élevais, comme toujours. Y avait il une âme rôdant dans ces rues?




3. Atas d’Entrée – mauvaises rencontres ?

De la Grand Place au fond du port, il n’y a qu’un pas
Il fût une époque, parfaitement terrifiante, ou Dedhal s’était mis en tête d’accueillir les nouveaux réincarnés elfes. Non pas par bonté d’âme, vous vous en doutez, mais bien pour les mettre à l’épreuve et s’assurer qu’ils méritaient leur place à Vahal – ou quelque chose de cet ordre digne de la philosophie dhédalienne. Dans ce cadre, la performance d’Atas D'entrée mérite d’être saluée. Prié de faire un numéro pour solliciter la générosité des marins sur les quais, le noble et sage alchimiste s’improvise chanteur, recrute un musicien dans le public, explore involontairement des styles de chant expérimentaux, s’essaye à la danse… Bref, il se démène de son mieux ! Hélas, le récital ne suffira pas à rassembler la somme exigée par le minotaure, et le récital se finira par une petite baignade forcée dans les eaux saumâtres du port, pour Atlas, Dédhal et le musicien.

« Bien le bonjour...Hum hum...
Mon nom est Atas, nouvellement arrivé dans votre ville..Comme l'a dit notre cher ami, je vais tenter de vous divertir ..par quelques chants... »

Il ferma les yeux pour inspirer et expirer profondément de manière à s'isoler et se concentrer. Il se redressa et les premières notes sortir de sa bouche et sa voix grave s'élever.

« Chantons pour passer le temps
Les amours lointains d'une jeune fille
Chantons pour passer le temps
Les amours lointains d'une fille de vingt ans
Aussitôt qu'elle fut promise
Aussitôt elle changea de mise
Et prit l'habit de matelot
Et vint s'engager à bord du navire
Et prit l'habit de matelot
Et vint s'engager à bord du vaisseau...




4. Mélodie Lunel – partie trop tôt

Cette jeune furie déjà regrettée, hélas, la personne derrière elle ayant disparu depuis, s'est matérialisée une nuit dans une botte de paille au Moulin Avant et a poussé son premier cri strident de nouvelle-réincarnée, déclenchant l'alerte générale pour Farya la mécano-meunière aux horaires décalés en lui vrillant copieusement les oreilles. Croyant trouver sa collègue Elwë qui aurait dormi au grenier pour une obscure raison, elle a donc déboulé à toute blinde marteau en main pour protéger sa congénère contre le mystérieux danger qui devait l'affoler... et est tombée sur une enfant minuscule qu'elle a prise pour une voleuse. Or, sous la menace de sa dague, la petite a vite fait preuve d'un répondant à faire pâlir un nain, et c’en est ensuivie une engueulade entre les deux.

L'inconnue aux cheveux rose avait à peine fini de gueuler que l'objet, une bourse donc, lui siffla aux oreilles. Sa cible ainsi loupée, la gamine se retrouva debout face à l'inconnue, toujours aussi nue, toujours aussi hirsute, la respiration haletante. Elle bloqua un bref instant en voyant les pièces s'échapper du cuir et se répandre au sol et petits scintillements métalliques dans les premières lueur de l'aube. Elle avait d'abord crue la bourse remplie tout simplement de galets pour sa fronde qui était pour l'heure introuvable. Mais très vite elle reprit du poil de la bête et son petit minois de chaton paumé laissa luire dans ses yeux gris acier l'éclat belliqueux de celui d'un chat sauvage :

«Comment ça chuis qui?! TOI t'es qui?! Et où j'suis?!
Et c'est quoi cet or?!
J'te préviens, si tu m'as enlevée, c'est pas la peine d'espérer une rançon! Mon père c'est un noble, d'accord, mais c'est juste un petit baron d'un trou paumé, il a pas de grosse fortune! Et mes demi-frères, franchement, ils ne vont pas payer pour me récupérer, je pense qu'ils seront au contraire RAAAAVIS d'être débarrassés de moi!»

Tout en parlant, la petite s'était éloignée à reculons, en direction d'une des ouvertures hautes du grenier. Jetant un regard par-dessus son épaule, elle tenta d'estimer quelle hauteur il lui faudrait dévaler pour réussir à fuir.


Finalement, les choses ont fini par s'éclaircir ; ça a fini en réveil nocturne de Valkazaar et en embauche de Mélodie au moulin et tout ce qui s'ensuit, un régal.



5. Pat Chwork vs Markdan

Je vous présente Pat Chwork, eïl de son état, au pelage quadricolore. Qui a eu la chance immense de tomber sur l'accueillant Markdan. Lequel a essayé de faire croire au nouvel arrivant que Vahal était un purgatoire pour eïl, et par conséquent qu'il allait devoir devenir l'esclave de Markdan pour expier ses péchés.
Finalement, le pauvre Pat a pu s'en sortir en embarquant des vêtements, et en s'enfuyant en courant. Une belle arrivée mouvementée.

Quelques menus extraits :

« Alors la bestiole, ici t’es dans une ville où les gens de ton espèces sont punis de leur crime commis dans leur ancienne vie. Tu passera l’éternité à nous servir pour expier tes péchés. D’abord, achètes des vêtements car avoir un esclave à poil n’est pas correct pour son maître. Et ensuite, tu m’obéira au doigt et à l’œil.»

La tournure des événements devenait franchement plaisante. Si tout se passait bien, le nain gagnerait un serviteur qu’il occuperait selon son bon plaisir. Avant tout, lui fixer des règles.

« Prends les habits les moins chers car je t’enverrai effectuer quelques achats pour moi. Et si tu m’insultes encore une fois, ou un de mes amis, tu le payeras très cher ! C’est compris le rat ? Il te faut un nom pour que je puisse t’appeler. C’est décidé, tu seras « Bigaré » Maintenant habilles toi et prépare toi à me suivre, et en silence ! »


Parmi les réponses proposées par Pat :

« Tu as craqué pour une eil qui t’a repoussé quand elle a vu ta tronche ou sentis cette odeur de renfermé que tu te traines ? Ah cela expliquerait toute cette hargne envers ma race, pas qu’ils ne l’ont pas mérité mais tu es vraiment trop moche pour avoir été élevé par un eil, on t’aurait jeté du haut d’un arbre…

Alors le bedonnant, tu t’expliques ? »




6. Sunny – ptit chat mignon coincé dans un arbre

En parlant d’arrivée mouvementée, en voici une de plus. Car si les réincarnés les plus sages préfèrent seulement débarquer à poil sur la Grand Place, d’autres décident de compliquer les choses.
Sunny, donc, un petit eïl aux allures de chaton en peluche, aussi lumineux que le soleil de par son pelage jaune. Et comme tout chat qui se respecte, il s’est retrouvé perché à une hauteur vertigineuse, sur une branche du Grand Chêne. Malheureusement, Vahal n’est pas dotée d’une caserne digne de ce nom capable de régler ce genre de problème, et l’eïl, à force de miauler-crier, a donc du compter sur la serviabilité d’un passant qui, contrairement à la plupart, se balade le nez en l’air. Une chance !
Manquant de tomber au moindre mouvement, ponctuant chacune de ses frayeurs de cris suraigus, Sunny a fini par retrouver le plancher des eïls sans trop de casse, agrippé au pompier involontaire comme un bébé koala à sa môman. Tout est bien qui finit bien.

Dès que Sunny ouvrit les yeux, il fut forcé de constater une liste de problèmes grandissante. Premier problème, le plus facile à remarquer, il n'était pas dans son lit mais plutôt, problème deux, perché dans les branches d’un arbre immense très sûrement bien plus vieux que lui. Il lui fallut quelques secondes pour remarquer le problème suivant, après tout il était toujours en train de se réveiller d’un long sommeil. Mais troisième problème n’en était pas moindre, comme si l’expérience lui avait appris que s’il était plutôt doué pour aller se percher à des endroits pas possible, l’histoire était différente quand il s’agissait d’en redescendre, il dût se rendre à l’évidence, il était tout bonnement coincé en haut de cette arbre immense.

Mais le jeune eil n’était pas au bout de ses mauvaises surprises, en effet, en regardant ses environs pour essayer de trouver une solution à sa solution précaire il remarqua un autre détail important, quatrième problème, il n’avait aucune idée d’où il pouvait bien être, il se trouvait dans une ville inconnue étrangement lumineuse construite d’’un style architecturale encore jamais vu pas ses petits yeux jaunes. Son observation des environs lui fit constater son cinquième et dernier problème pour le moment, les créatures qui semblait naviguer les rues de cette ville étrange était, … des humains ? des elfes ? La petite boule de poils sentit son estomac se serrer, que faire ?

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:03:11

2. Atomes crochus – 4

1. Markdan et Melzen : «Je t’aime – Moi non plus.»

Dans les couples agités, en voici un beau : Markdan le nain et Melzen le petit dragon. Un amour impossible digne d'une pièce de Shakespeare. Une romance sans pareille à base de "Je t'aime – Moi non plus" comme on en fait tant de films.
Les deux semblent se détester me direz-vous… Et pourtant une fois la nuit tombée, ne voyez-vous pas Markdan, tel Roméo, envoyer des roses et chanter sous la fenêtre de son écailleuse dulcinée ? Enfin chants ou insultes, quelle importance. Lisez entre les lignes mes amis, il s'agit de vraies déclarations d'amour ! Car après tout, à éprouver des sentiments d’une telle intensité pour quelqu’un, il ne peut s’agir que d’une passion débordante. Cette haine n'est évidemment qu'une façade pour dissimuler un amour qu’ils peinent à exprimer, mais un amour grandissant à chaque instant. Une rose épineuse qui n'attend que cet Edenya Awards pour éclore au grand jour !



2. Shasha et Eara : «C’est bizarre d’écrire sur moi.»

Dans la catégorie des amours calmes, cette fois, voici venues Shasha et Eara.
Les rps sont discrets, les faits peu connus et l'amour encore jeune, mais quoi de mieux que ces EA pour saluer l'éclosion de cette passion naissante ? D'un côté, la lauréate de "la figure de Vahal 2020", de l'autre une nominée émérite de la catégorie "Covid de Vahal" (pour des raisons tout à fait injustifiées). Ce sont deux personnages au passés chargés et aux caractères bien développés, dont l'association pourrait suffire à chambouler la ville, et qui sont animés par des joueuses pleines de ressources. Assurément, c'est une idylle qui méritera d'être suivie...



3. Valkazaar et Farya : l’amour vache

Ces deux là que j'ai toujours vu ensemble, que ça soit pour jouer les tourtereaux ou se fritter amicalement (ou non). Leurs petites (més)aventures sont un plaisir à lire.

«Vraiment, je sais pas ce qu'elle a... on a dormi ensemble, puis depuis ce matin, elle se lève, elle vomit, elle est ultra-irritable, elle veut des trucs tordus, elle veut même faire des gâteaux, elle... je sais pas, on dirait qu'elle est.... nooooooooon, ha la meeeeeeeeeeeeeeerde...»

Regard quelque peu paniqué, il revient dans les yeux d'Ethan rapidement avant de rattraper la dégobilleuse.


Vous l’aurez compris, il s’agit là d’un malentendu, mais toujours est-il que la dynamique brille de ses piques, de ses attaques et des rires qui en découlent alors que l’un et l’autre se trouvent dans des situations rocambolesques. Dans la catégorie fleurs, on appellera ça du lierre pour s’y prendre les pieds.



4. Andraste et Erdan Sarfaran : les invisibles dramatiques

Au cours d'une prise de bec en pleine rue entre Erdan le vieux drow bizarre d'un côté et Melzen et Farya de l'autre, le premier se trouvant en mauvaise posture, soudain débarque une folle furieuse borgne qui se jette à ses pieds comme une amoureuse éperdue : Andraste, qu'a priori le vieux ne connaît pourtant ni d'Eve ni d'Adam. Elle se met alors à jouer un mélodrame à l'eau de rose digne de Broadway, se griffant le visage de désespoir... tout y est pour la meilleure telenovela 2021 !

(extrait à lire dans les nominations)

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:03:36

3. Le poison – 4

1. Markdan Dualore : la controverse faite nain

Comment ne pas nominer dans cette catégorie celui qui, en une année, s’est attiré autant d’animosité ? Muni d’un franc-parler qui confine à la vulgarité, animé d’idéaux discutables soutenant des avis tranchés, liant des amitiés controversées, Markdan est un condensé de défauts parfaitement justifiables qui ne demandent qu’à être détestés. Sa proposition de recensement a fait naître l’effroi dans les chaumières, sa candidature au conseil a secoué le paysage politique, certains frémissent rien qu’en entendant son nom…



2. La communauté elfique de Vahal

Car oui ouvrez les yeux ! Les elfes sont partout, il sont dans la ville, dans la plaine, sur les rés… hum hum je m'égare. Mais ils pullulent. C'est eux, le véritable poison. Car seuls, ils ne sont rien, mais tous ensemble, il s'agit d'un véritable parasite. Gangrenant la ville par leur politesse, leurs bonnes manières et leur air si supérieur. Impossible pour eux d'abîmer leur peau de porcelaine ou de les décoiffer. Préférant le thé au coin du feu plutôt qu'une bonne bière à l'auberge, les arts et la poésie aux bonnes bastons.

Ils envahissent Vahal ! Alors mettez du sel devant vos portes, lisez le manuel "insulter un elfe pour les nuls" et ne vous lavez pas pendant 3 mois, et alors peut-être aurez-vous une chance de les repousser.

(Propos rapportés par des passants)



3. Dhedal

Dhedal, lauréat de l’an précédent, a cette année encore toute sa place ici, malgré un assagissement notoire. Nul besoin de le présenter a priori, ce minotaure belliqueux et mal embouché, légèrement perché sur les bords, qui dégaine plus vite qu'il ne bave et qui s'est trouvé un copain non moins insupportable, histoire de ! On adore le lire autant que certains persos se font une joie de le détester. Car Dhedal, c’est encore un problème de taille dont les arguments sont toujours (ir)réfutables.



4. Anastasija

Considérant son arrivée, on aurait pu se douter qu'Ana n'allait pas être un personnage des plus tranquilles. Mais peut-être que le mémo n'a jamais atteint sa logeuse, puisque celle-ci s'obstine à essayer de la sociabiliser alors qu'Ana s'échine à menacer toutes les personnes croisant sa route. C'est qu'elle est, après tout, une terrible vampire. Qui menace certains, renvoie ses dettes à d'autres. Peu l’ont déjà rencontrée, mais tous s’en souviennent avec une certaine acuité. Après tout, comment oublier l’étrange énergumène. Celle-ci est si certaine de la terreur qu’elle inflige que nul ne songe vraiment à la remettre en question, de peur, peut-être, qu’elle se sente de passer à des moyens radicaux pour le prouver.

«Je voudrais vous scier en deux.» Haletais je. «Je vous hais. Je vous hais. Je vous hais.»

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:05:52

4. Créateur de merveilles – 5

1. Le Vers de trop : le verre qu’il vous faut. – Melitta et cie

Si on doit parler de lieux iconique, comment ne pas parler du Vers de trop ? Idéalement placé sur la Grand Place, cette auberge intemporelle (à l’échelle d’Edenya en tout cas) est un des passages obligés pour les nouveaux réincarnés. Lieux de rencontre, de rassemblement, de fête… Tenu d’une main ferme mais bienveillante par Melitta, le Vers de Trop est un des établissements incontournables de la ville.



2. La Vérité est Tailleur – Eara

Bien évidemment. Deux trois coups d'aiguilles et hop, vous êtes habillé pour la saison. Faut dire qu'en arrivant en plein hiver, on est bien content de planquer son cul gelé dans sa petite boutique et de trouver des habits à sa taille sans aucuns soucis et sans attendre l'hiver prochain! (C'est pas qu'on est pas bien près de son foyer, mais quand même)

"Et puis, sans vraiment attendre la réponse, Eara s'assit derrière un des comptoirs et se mit à coudre.
Il était clair que la demoiselle avait l'habitude de manier l'aiguille, et effectivement, cela ne risquait pas de lui prendre très longtemps."



3. Chez Claire Voyance – Claire Voyance (nom connu de la rédaction)

On trouve à Vahal une sorte d'échoppe étrange, malconnue du grand public, ni commerce, ni guilde, ni auberge, et où pullulent des rps en or : Chez Claire Voyance, situé quelque part dans le Vieux Chêne et que les avisés ont déjà pu visiter. Et quoi de mieux, sur un tel forum, qu'un lieu où l'on monnaye les mots d'une voyante, qui saura (ou non) nous révéler ce que l'avenir nous prépare, en des termes naturellement aussi sibyllins que soignés ?



4. L’As de Trèfle – Farya

L’As est LE tripot de Vahal, et malgré une longue période de travaux (qui touche bientôt à sa fin) il sait être un lieu fantastique, avec une ambiance bien particulière. Parfois assiégé par un minotaure sanguinaire, parfois mis à sac par un nain belliqueux et des habitués assoiffés de violence, il offre à Vahal ce qu’aucun autre endroit ne pourrait offrir. Des jeux en tout genre, une faune (pas la créature, l’écosystème) bigarrée, des bastons décomplexées, des tatouages pour tous les goûts, et bien plus encore.
Ni une taverne ni une véritable guilde, plus que cela ! Tenu de manière « légèrement » bordélique par une semi-elfe au tempérament bien trempé (l’inégalable Farya, pour les ptits nouveaux, la taulière émérite), il s’agit donc d’un établissement pittoresque, accueillant tous les publics – ou presque, puisque certains sont désormais interdits d’entrée, faut pas abuser.



5. La Forge du Phénix - Wan
Si vous étiez à la recherche d’un forgeron tout en vous lamentant sur le manque d’apparition de Su-Li ou si vous regardez régulièrement les panneaux d’affichage, vous avez sans doute entendu parler de La Forge du Phénix. Bien que ouverte depuis peu, le forgeron Jiang Wan fait du bon travail en étant rapide et économique. Qualité garanti, de quoi faire le bonheur des guerriers et des autres Vahaliens. Allez passer commande, vous ne serez pas déçus.

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:06:31

5. Un.e Vahalien.ne en or – 2

1. Markdan Dualore : le retour

On le pointe du doigt et on le critique, mais n’est-ce pas là le triste lot de tout homme d’action ? Car s’il est de bon ton de le détester, le nain peut par certains aspects forcer le respect. Faisant tourner la poste Vahalienne à plein régime, il n’hésite pas à prendre la plume pour contacter chaque Vahalien. Philantrope à ses heures perdues, il a lancé plusieurs projets pour recenser la diversité des origines et cultures des Vahaliens. Dévoué à sa cause politique, il n’hésite pas à défendre ses convictions et semble avoir pris Vahal en affection. Si l’on fait abstraction de la rustrerie du personnage, Markdan apporte à Vahal un vent de nouveauté et d’animation qui n’a pas que du mauvais.

C’est pourquoi je vous invites à dire NON à la corruption, NON à l’incompétence du conseil, NON aux candidats Inarderrial et Melzen, OUI à cette main qui vous est tendue pour un futur radieux pour la ville, OUI aux développement de vos idées bénéfiques sans peur d’être jugé injustement, OUI à Markdan Dualore !
N’oubliez pas, je vous fais confiance et je compte sur vous et votre bon sens, votre patriotisme. Moi seul qui ait pris le temps de vous parlez de mes convictions. Car les autres candidats ne peuvent que me singer sur ce point. Vive Vahal et vive les Vahaliens !




2. Melitta : l’incontournable

Si l'on doit choisir le meilleur en ville, un habitant qui sort du lot, comment ne peut-on pas parler de Melitta. La douce et gentille tavernière, au petit soin pour absolument tout le monde. Une référence absolue en ville, toujours à aider son prochain, orienter les nouveaux, et bien sûr à remplir l'estomac de nombreux habitants à l'aide de bons petits plats.

Mais plus qu'une aubergiste, il s'agit aussi d'une grande exploratrice, d'une mage renommée. En bref, quelle que soit la raison, son nom circule de bouche en bouche en ville. Mais la question qui se pose c'est : "a-t-on déjà vu quelqu'un la détester ?"

Elle offre à boire, à manger et même l'hospitalité à qui vient en peine (enfin offrir, façon de parler). Une charmante rouquine aussi chaleureuse que sa tignasse et arrangeante. Que demander de plus quand une pauvre âme miséreuse débarque après s'être fait trucidé?

Après un sourire, elle les laissa donc s'installer pour aller chercher les commandes. La rouquine ne tarda pas à revenir avec deux bols fumants et un panier de pain frais. Posant le tout sur leur table, Melitta sourit à tous les deux.

"Bon appétit!"

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:07:02

6. Boum ! – 5

1. Riva et Dhedal : Amour vache, deuxième édition

Dhedal, ne pouvant manquer de chercher à s'habiller élégamment, vint un beau jour à La Griffe chercher son pagne commandé. Mais quelle audace ! Les murs, qu'il avait pourtant déjà tenté d'écarter, sont encore là et il se met donc (fort naturellement) à essayer de briser ce linteau de porte bien peu adapté à son gigantisme. Bien mal lui en prend, car il s'évanouit sous la douleur et s'effondre au sol. Elwe et Riva, qui tiennent l'échoppe, accourent et le trouvent effondré au sol. Et lorsqu'il se réveille, il entreprend, encore à moitié confus, de dégommer la porte à grands coups de marteaux. C'est alors que Riva, avant de prendre la fuit avec Elwë, lance un sort (aléatoire) qui se révèle malheureusement être un sort de charme. S'ensuit une course à travers la cité où le charmant minotaure recherche sa belle qui, chose curieuse, ne semble pas si pressée de l'épouser. (Qui l'eût cru ?) Il alla même jusqu’à demander à une Shasha trop effrayée pour le contredire des conseils quant à la manière de séduire sa belle.

Les choses s’enchainèrent pendant que Riva et Elwe fuyaient dans l’arrière-boutique. Riva prise dans la panique laissa son incontinente magie fuiter de nouveau en direction du bovin qui s’attaquait à la porte à coup de marteau.

Personnage : Riva sur Dhedal
Sort : Charme
Résultat des dés : 154
Résultat de l'action : Réussite Parfaite
Rappel de l’effet du Sort : Rend une personne amoureuse du lanceur du sort pendant un jour par niveau.

Et le minotaure l’esprit trop embrumé pas sa colère se laissa prendre dans les filets de magie lancés contre lui. Le sort était cependant inoffensif mais pourtant, l’effet allait certainement donner naissance à d’autres péripéties…
Car soudain dans le cœur du monstre naquit un pincement, repensant à Riva et à sa beauté fabuleuse qu’il avait déjà ressenti pour elle devant la Vigie. La bête se dit qu’il fallait absolument qu’il lui fasse la cour. Maintenant, sans attendre.
Et le pire, c’est que cette situation allait durer deux jours entiers…




2. Dhedal et Markdan s’entraînent

On continue sur une Dhedalitue, et une Markdamnée aussi, puisque c'est lors d'un de leurs entraînements commun.
Sur le banc de sable, tout commence bien, tout va pour le mieux. Mais le sable, puis la vase, ce n'est pas très stable. Et considérant l'absence de console de combat, c'est ainsi que leurs échecs critiques respectifs se soldèrent de chutes plus idiotes les unes que les autres ; une vision peu commune des deux nominés au Poison de cette année.

Markdan Dualore : Je vais pas glisser dans la boue (AGilité - Assez Difficile) ⇒ Echec
Markdan Dualore : J'ai dit non ! (AGilité - Facile) ⇒ Echec
Markdan s'élança sur Dhedal, fit un pas, puis l'autre, bras armé... Et glissa, battit des bras - tomba dans la boue.
Mais ne perdant pas le nord, le nain se releva péniblement - plus de peur que de mal - et, toujours bien déterminé à s'entraîner, il se remit en mouvement avec plus de prudence.
Markdan Dualore : Et on tape tape tape (A Deux Mains - Normal) ⇒ Echec
Dhedal : Nope tu m'auras pas (Esquive - Normal) ⇒ Echec Critique
Et d'un grand geste, Markdan tenta de le frapper. Mais le marteau passa bel et bien à côté de sa cible. Cible qui fit un pas de côté, sabot dans la boue et glissa à son tour.
Markdan Dualore : Pas sur moi ! (Esquive - Très Facile) ⇒ Réussite
Et le nain face à lui, le voyant basculer, recula prestement et regarda Dhedal s'écrouler naseaux les premiers dans la boue.




3. Duo recherche chevelu(e)

Alors franchement, même moi je n'ai pas suivi l'intégralité du contexte de cette histoire capillaire.
Mais ce qui est sûr, c'est que cela part d'une Farya et d'un Melzen, qui font jouer Riva et Caeren sur la Grand' Place au bonneteau. Et pendant que Farya manie les cartes pour distraire l'attention, Melzen se faufile jusqu'à la tignasse de Caeren pour la brosser subrepticement. Ou presque.

Concentrés qu'ils l'étaient, et surtout Caeren, ils ne prêtèrent que peu d'attention à ce qui se passait autour d'eux.
Miel-San : Je bouge discretos (Filature / Dissimulation - Facile) ⇒ Réussite Parfaite
Personnage : Miel-San
Sort : Lévitation
Résultat des dés : 212
Résultat de l'action : Réussite Parfaite
Rappel de l’effet du Sort : Le lanceur peut léviter pendant une minute par niveau.
Pendant donc que Caeren comme Riva observaient les cartes et leurs mouvements pour ne pas perdre une miette de ce qui se passait dans les mains de Farya... Ils perdaient des grosses miettes de ce qu'il se passait dans leur dos.

En effet, un personnage aux curieuses intentions se glissa avec toute la discrétion du monde derrière Caeren, qui ne le remarqua pas. Et qui ne remarqua pas non plus quand la créature se mit à léviter dans son dos.
Du coup, Caeren ne put qu'être surpris quand il sentit soudain une brosse passer dans ses cheveux.
Miel-San : Expliquer que c'est une coutume (CHarisme - Normal) ⇒ Echec Critique
Caeren : Il se fout de moi, non ? (IntelliGence - Normal) ⇒ Echec

Face à la surprise du garde, Melzen improvisa une explication. Enfin, ça c'était la théorie. Dans la pratique, ses mots s'emmêlèrent, voire il manquait carrément des mots dans ses phrases.
A vrai dire, cela ressemblait presque à un kamoulox en temps réel, vu la teneur des propos du brosseur inopiné. Enfin, il finissait par être compréhensible que cela justifiait ledit brossage.
Mais comment ? Pour quelles raisons ? Impossible à expliquer ou à comprendre.

Mais Caeren n'en menait pas beaucoup plus large. A vrai dire, il se demanda un instant si les propos de son brosseur n'avait pas un fond de vérité.
Enfin, si Melzen ne lui disait pas la vérité en lui faisant croire que c'était un mensonge, et qu'il s'embrouillait donc délibérément.

Ce qui était sûr, c'est que pour tout le monde, c'était confus. Et vraiment peu clair.

Accompagné donc des justifications des personnages :

« Alors … Je sais que cela peut paraître étrange à vos yeux (pourpres et inquiétants, surtout vus de si près) mais puisque vous n’avez pas les cheveux bouclés comme Demoiselle Riva je me suis dit que je pourrais respecter cette coutume ancestrale. »

L’eïl bredouillait, trop pour être crédible. Tentait de s’en sortir, mais il peinait à trouver de bons arguments.

« Nous autres eïls n’avons pas de cheveux. Enfin pas nous, mais certains en ont oui. Les velus, comme on les appelle. Mais on ne les croise pas trop : ils ne s’aventurent jamais de par chez nous. Par contre les humains en ont. Des cheveux j’entends. Et ils viennent, parfois. Alors des coutumes se sont formées, depuis la première rencontre. Parce que ce qui nous marque est d’abord la différence, et celle-ci est de taille. Jadis il était d’usage de tondre intégralement les chevelus venant chez nous, pour qu’ils fassent don de leur parure à la Cité. Certains voyaient cette tonte d’un mauvais œil, alors nous nous sommes contentés d’en prélever une seule mèche. Car c’est joli, les cheveux. Parfois ça brille. Et puis la coutume a évolué, de nos jours les eïls s’occupent à seulement coiffer les nouveaux arrivants : un rapprochement légitime avec cette différence fondamentale. C’est comme serrer la main, en fait. Sauf que serrer les cheveux n’aurait aucun sens, alors on les coiffe. Non pas qu’ils aient besoin de l’être, il s’agit plus d’un hommage, si vous voulez. Il ne faut pas en faire tout un fromage ! Personne ne nous a dit pour les boucles et tout, qu’il ne fallait pas les casser. Et qu’il y avait différents types de brosses, aussi. »

« A vrai dire, je n’ai jamais brossé personne excepté vous deux. Peut-être préférez-vous une poignée de main ? »

Y répondit les coutumes de chez Caeren :

« Recommencez encore une fois et je me taillerais une bourse avec vos écailles. Ça aussi, c'est une coutume. »




4. La bataille de l’as, nouvelle édition

Un beau soir, débarque à l'As le nain connu de tous à ce jour, ennuyé par la conversation de Saskia et qui est bien décidé à mettre un peu d'animation au tripot, n'en déplaise à autrui. Voyant arriver la tenancière qui les accueille sympathiquement, il commence par insulter son ascendance et la traiter de "bimbo" avant de balancer une chaise sur des joueurs pour provoquer une bagarre générale, malgré les efforts de Farya (qui, ne comprenant pas l'injure, croit bêtement à un béguin du nain envers sa personne avant de réaliser de qui il s'agit) pour empêcher l'escalade.

Et là, c'est le drame ! Sous les délicieuses résos de Leru, entre vols de mobilier et empoignades diverses, le vil est malchanceux puisque sur place, se trouvent des renforts non négligeables pour Farya... Au milieu du bazar, furieuse elle court à son bureau pour récupérer deux éléments essentiels : Melzen et son arbalète, bien décidé à offrir un nouvel orifice au gredin, tandis que ce dernier se bricole une barricade pour se mettre à l'abri. Saskia la faune dénudée se met à se trémousser sur le comptoir en espérant faire diversion, et Melzen lance discrètement un sort sur l'importun qui se met à se déshabiller joyeusement. Ethan quant à lui, ne fait pas dans le détail et après quelques galères, intercepte Markdan puis balance un sort de lumière aveuglant qui met instantanément fin au chaos. Il se colle ensuite le nain sous le bras qui curieusement hurle comme un porc et l'embarque aussi sec au poste, sans même que le vilain ait vraiment pu se mêler à la rixe qu'il a provoquée.

"Et une fois dehors, à quelques pas dans la rue, le sort prit fin. Markdan s’y retrouva dès lors bien peu finaud, sans plus aucun souvenir des derniers événements. Une seconde, il était dans la taverne, désordre général fleurissant autour de lui et Ethan cherchant à l’attraper, et l’autre, il était là : dans la rue, Ethan derrière lui, l’ayant probablement jeté dehors.
Markdan Dualore : C’est aussi simple que ça ? (IntuiTion - Normal) ⇒ Echec
Oui, voilà ce qui devait s’être produit. Pris par surprise, il avait certainement été saisi par le garde et propulsé hors de l’As, là dans la rue. Pas de chance pour sa tentative de baston générale, visiblement, puisqu’on l’avait jeté hors de sa création un peu trop facilement. Peut-être lui faudrait-il commencer à s’entraîner.Mais voilà qu’Ethan le tenait encore, et, pire que cela, le tirait ou le poussait encore plus loin de l’As."


Dedans, il ne reste à Farya qu’à se remettre de son propre échec critique. Car voyez, la tenancière avait tenté de calmer le jeu afin d’éviter une nouvelle destruction de son établissement – c’est à dire en hurlant.
Farya connaît tout le monde, et vice-versa ; et puis elle est la patronne, alors qui oserait lui désobéir en son propre domaine ? La baston est autorisée à l’As, lieu d’excès, mais seulement dans la Fosse (comme un octogone sans règle, pour les fieffés Kaarisophiles), alors ordre est donné de s’y rendre, pour les plus belliqueux. Mais … rien n’y fait. L’injonction fait pschitt comme un pétard mouillé, les joueurs n’en font qu’à leur tête et poursuivent leur mêlée générale en y mettant tellement d’application que le tripot ressemble plus à un champ de bataille qu’à une salle de jeux.
Et pour ajouter à ce cuisant échec de charisme Farya se trouve prise à partie par deux écervelés encore moins futés que les autres, décidés à lui voler son arbalète – son bien le plus précieux – en plein milieu de la baston, tout en sachant pertinemment qu’il s’agit de la patronne, pas vraiment du genre à se laisser marcher sur les pieds. Mais il aurait fallu se montrer plus convaincante, pour espérer conquérir ce singulier auditoire. La prochaine fois, peut-être ?



5. Une drôle de pluie

En ces temps normaux de début avril, il peut arriver que des poissons tombent du ciel. L'occasion pour Dhedal d'aller voir s'il peut les manger avec une pointe de citron et quelques herbes, et celle pour Aquila de voir s'il peut vendre du veau au goût de thon, parce que le business, y a qu'ça d'vrai !
Et évidemment, comme les deux s'entendent très bien...

Dhedal : Lancer un poisson (Lancer - Normal) ⇒ Echec Critique
Et alors que le minotaure voulait garder tout les poissons pour lui. Il aperçu un elfe au loin qui voulait surement lui voler tout ce précieux cadeau.
Le minotaure prit donc la solution la plus rationnelle : il attrapa un poisson par la queue pour le lancer sur l'elfe à travers toute la place pour lui faire comprendre qu'il n'était pas le bienvenu.

Mais avant même de le jeter, son sabot prit appui sur une second poisson se qui fit tomber le bovin au sol.
Lors de sa chute, il lâcha le poisson en main qui atterrit sur son propre visage.

C'était une humiliation... Très clairement.

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:07:39

7. Combattante combustion – 2

1. Melzen vs Markdan : la rap battle de Vahal

Prenez un Markdan dont le projet de recensement vient d’être désavoué en place publique par le Conseil. Laissez-le défendre son idée et critiquer ses détracteurs, puis ajoutez un détracteur en question, à savoir Melzen. Laissez les esprits s’échauffer. Il se peut que le nain cherche à rassembler des témoins. L’important est que l’eïl s’exprime dans son habituel verbe assez élaboré. On obtient alors la plus étonnante des réactions : histoire de ne pas passer pour moins fin que son interlocuteur, le nain s’improvise poète et déverse sa hargne en alexandrin. Défi que Melzen relève en réponse, par quelques vers des plus piquants.

Pour donner l’idée, voici quelques extraits de l’apogée d’une joute verbale aussi acharnée qu’improbable :

Markdan :
«Veux tu cesser espèce de déchet d'éil
Toi qui est si hautain de nous prendre de haut.
Je t'accorde que c'est toutefois inutile
Car nous autres les nains sommes loin d'être sots !

Et je vais te le prouver en utilisant
À mon tour mais de manière exceptionnelle,
Un discours qui est pour nos oreilles crispant
Couplé à ton corps agressant mon visuel »

Melzen :
“Faute de pouvoir répondre à de vrais arguments,
Absents de ton discours, ou dirais-je boniment,
Je vais répondre aux menaces, que j’aime à penser fausses.
Pour de telles incartades, rien de mieux qu’une fosse !

Y mettre d’abord ta haine, sombre, irraisonnée.
Ta rage, n’oublions pas, à vouloir l’exprimer.
Ton orgueil, ton mépris, les y bien enterrer.
Qu’oublié-je, vous autres ? Avez-vous d’autres idées ?”



2. Farya, Melzen et Rey vs Dhedal

Considérant les combats actuels, on pourrait se dire que la ville était plongée dans une profonde paix. Un paradis où la guerre et les combats n'existent pas. Et même si cette année ne fut pas la plus riche en combat, certains ont pu abattre de grosses créatures.

Parmi elle, un trio de guerriers aguerris, qui ont le mérite de pouvoir compter à leur tableau de chasse un minotaure bien connu en ville. Certains auront reconnu cette fine équipe, il s'agit de Farya, Melzen et Reynardt.
Car Dhedal, forcé par les circonstances d'aller rendre visite à sa rouquine préféré, se retrouve pris au piège par les trois acolytes. Un trio bien organisé, qui au terme d'un duel de regard et d'un jeu de menaces, finira par mettre le rouquin hors d'état de nuire. Farya était à deux doigts d'accrocher la tête du minotaure au-dessus de la cheminée de l'As, si seulement la garde n'avait pas rappliqué aussi vite, volant la proie des trois chasseurs avant qu'ils puissent finir le travail. (Si Vahal en pâtira ou pas, l’histoire ne le dit pas.)

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:09:01

Hélas, pas de catégorie "événement" cette année, faute d'avoir plus d'une nomination. Qui se trouve donc gagnante par défaut.

Voici donc, pour vos yeux, le récit de l'événement de l'année.



Tout part d’un entraînement prévu sur la colline entre Farya et Melzen. Mais ils aperçoivent au loin une caravane, et la semi-elfe comprend qu’elle n’a rien de normal donc ils se rapprochent discrètement. Quatre gardes armés, une fillette mignonne mais flippante, une armure sur patte (avec une guerrière dedans), un prêtre en robe nommé Tibus, et une charrette tirée par des bœufs (comme des minos, sauf qu’ils font moins de bruit).

Dans la cage sur la charrette, une petite fille mal en point, qu’un garde s’apprête à torturer avec sa torche. Fa et Mel débarquent dans le game en se faisant passer pour un prêtre et sa garde du corps, et le garde-tortionnaire est effrayé d’un regard menaçant et renonce à importuner la captive. Mais ensuite Tibus veut rapidement mettre fin à la conversation, pressé et hautain. Il avoue que la fillette captive est leur prisonnière, qu’il la ramène dans leur village au Nord pour qu’elle soit sacrifiée à leur dieu Jogon le déchu.

La fillette mignonne mais flippante et l’armure sur pattes se détachent miraculeusement du groupe, et les sauveteurs improvisés se retrouvent donc dans de meilleures conditions pour libérer la captive. Le chef des gardes se rallie à leur cause sans trop de difficultés, et ordonne sa team de mercenaires de buter Tibus (ptit changement d’employeur avec récompense à la clef, sans doute motivé par un gentil sortilège).

Tibus se défend avec sa magie et tue tous les gardes en déclenchant un tremblement de terre, auquel Fa et Mel résistent à grand peine. Puis Fa bute Tibus d’un carreau, et les deux héros flamboyants se retrouvent seuls avec la captive, désormais libérée, qui s’appelle Tara.

Après de longues explications sur son histoire et celle de son village (bien trop compliqué pour l’énoncer là), les trois loustics rentrent vite à Vahal pour préparer l’affrontement avec des vilains méchants qui vont bientôt revenir venger leur mort et récupérer leur captive.



Pour l’embuscade qu’ils souhaitent tenter à l’encontre des méchants, ils optent finalement pour le cimetière, comptant profiter de la barrière magique pour mieux gérer l’assaut et font venir Su-Li pour leur donner un coup de main, parce que la bataille risque d’être rude.

Deux jours plus tard les vilains débarquent à proximité de Vahal, dix hommes en colère. Un archer, un monstre vert, le frère jumeau caché et maléfique de Su-Li (Surac Liros, archiprêtre), un minotaure muet (sah quel plaisir!), et six esclaves (aka chair à canon).

Les esclaves se font mettre en purée par les pièges soigneusement disposés à l’entrée du cimetière (par une chasseuse de primes à la retraite) et par un Su-Li ninja des plus efficaces, tandis que l’archer qui les menait se retourne contre son boss pour lui tirer quelques flèches (décidément, beaucoup de retournement de veste ! On se demande pourquoi) et se fait croquer par le géant vert. Sept de moins, plus que trois – et non les moindres.

Les deux gros bras sont rapidement mis hors d’état de nuire (carreaux de Farya, poings de Su-Li), mais le jumeau maléfique se montre plus récalcitrant et fait de Melzen sa marionnette. Carreau sous la gorge, ses deux compagnons n’ont pas intérêt à moufter sinon le saurien se fait sauter la caboche. S’ensuivent des négociations entre les deux camps, qui terminent en course-poursuite endiablée – après l’attaque sans effet d’un serpent géant illusoire et une discrète intervention de Dralaée. Les trois fiers compagnons courent après un Surac qui s’est dédoublé de multiples fois (donc plein de clones identiques qui battent la campagne, dans des directions différentes), mais heureusement ils ont l’oeil et repèrent le vilain bonhomme, et finissent par le rattraper en sprintant à la manière d’Usain Bolt qui va acheter son pain. Un carreau en pleine poire n’a apparemment suffi au vilain prêtre, toujours aussi vif malgré un énorme trou dans sa joue.

Et finalement Surac termine dans l’estomac d’un dragon sorti de nulle part (ou presque), qui le gobe comme une friandise et n’en fait qu’une bouchée. Mais les ennuis sont loin d’être finis, puisque Su-Li est atteint de folie à cause d’un sortilège et que les méchants risquent d’envoyer un nouveau groupe pour imposer leur autorité discutée et peut-être anéantir notre beau village de Vahal qui a su leur tenir tête. Affaire à suivre, donc …

Et heureusement Dralaée intervient une nouvelle fois et libère Su-Li contre une poignée d’écus sonnants et trébuchants (les dieux sont des gros rats, le saviez-vous?).

Donc pour récapituler : trois fiers Avengers (Captain Vahal, Panther-Eye et Scarlett Witcher), une innocente gamine sauvée (pour le moment), et quinze cadavres de diverses natures (esclaves, guerriers, mages et monstres) entassé dans la charrette.

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:09:39

Comme expliqué, la catégorie plume est désormais divisée en deux. Les groupes ont été divisés au mieux. Il faut donc voter une fois par catégorie.


8. Plume de diamant brut – 4

Vinterskugge74 : Anastasjia

La plume de Vivi, c’est quelque chose. C’est ce qui donne à son personnage la grandeur dont il a besoin pour exister. Comment douter, lorsqu’on la lit, qu’Anastasija est un être des plus sombres ? C’est clair, efficace, grandiloque et parfait à lire.

Barrant le couloir de ma présence lugubre j’embrassais le noir de mes yeux obscurs. Des visiteurs en nos murs ? Voulaient ils avoir peur ? Je pouvais leur faire peur. Je n'étais qu'un siphon de terreur, aspirant toute lumière, en buvant toutes les gouttes, et ne rendant que de l'encre, que du désespoir broyé en bile noire.

- Mon amante vous n'êtes pas seule. Sont ce des amis ou des fossoyeurs ? En ont ils après mes crocs ? Et d'où vient ce fumet de fourneau ?

J'avançais un peu, visage flottant dans le noir, pieds nus contre la pierre froide. Mon amante était suivie de deux silhouettes. La première silhouette était de ma taille et elle avait de grands yeux brillants comme des gemmes. J'avançais de nouveau, et m'arrêtais auprès de la seconde silhouette.

- Est ce toi qui sent la nourriture ? Humais je. Oui, c'est toi. Quelle étrange créature, regarde comme tu es petit.

Je me penchais, mettais mes yeux sombres à la hauteur de ce démon écailleux, et je le fixais terriblement, livide comme la lune.

...

- Nous ne fumes pas attaqués par un lion sur la route. C'était une métaphore. Mais ne parlons plus de leurs règnes abjects, causons du mien. Vous belle corneille et moi sale vautour, laissons place aux affreuses chauve-souris qui volent dans nos cerveaux.

Je me resservais du vin, un bon graal de sang de la terre que j'observais un instant. Point de reflet dans le métal terne, la froideur du monde comme réponse à ma cruauté. Où me contempler sans ces miroirs futiles dans lesquels disparaissaient mon âme? Dans ceux rutilants et jolis de ma complice? Ou vers la lune ma mère, cadavérique visage des cieux charbonneux?

- Quelques réponses que j'aimerais entendre, ma douce. Prenez votre temps, mangez ces tomates, buvez votre vin, mais finissez par me dire où en sont mes atours et mon lit funèbre. Je vous en serais éternellement reconnaissante.



- Je me disais bien que nous passions un trop bon moment, commentais je. A vous parler j'en oubliais que ce n'est pas ma nature, que j'existe dans le sang et la stupeur, pas dans l'amitié réciproque et les contes merveilleux.

J'inspirais lentement, confuse et peinant à réflechir. Machinalement je me caressais l'avant bras. J'eu du mal à le reconnaitre. Ce devait être un cauchemar, quand était il devenu si maigre?

- Je sens des asticots sous ma peau, mon amie, ce n'est pas un bon moment pour parler. Mais prétendons qu'ils ne sont pas là, revenons à votre histoire.
Je la pense véridique, bien que peut être un peu enjolivée. Je vous avoue que la plupart me semble totalement incroyable mais voilà ce qui fait que je vous crois : vous mentionnez cette personne qui travaille avec -vous, et comme elle fut en danger. Je ne pense pas que vous mentiriez sur pareil sujet.




Tarl : Sloth

La plume de Tarl, sur les deux dernières années qu’elle a passées à animer Sloth, n’a cessé de s’améliorer. Elle s’adapte à merveille au personnage, embarque le lecteur, et tisse les fils de la pensée tout en finesse. Chaque rp est un plongeon dans un univers bien particulier, qui s’enrichit au fil des lectures.

A la question « est-elle seulement fermée ? », Sloth en avait l’insupportable réponse : oui. Oui, elle était close. L’eïl en secoua la poignée, poussa un juron, s’exclama.
« Evidemment, il fallait qu’elle le soit ! »
Porte ennemie de l’eïl, se devait d’être verrouillée et, comme il le découvrit, barricadée, même ! Frustré, son pied partit en direction du bleu peint, en un ridicule coup porté, riposte à l’espoir attenté. Toutefois, quelques traces de ce dit espoir subsistaient encore, sitôt que l’ailé essuya son échec. Car, comme il l’avait rugi sous le coup de la colère ; c’était l’évidence même. Il fallait bien qu’elle soit protégée, barricadée, camouflée. Peut-être n’était-elle pas tant à la vue de tous que cela. Peut-être était-ce là porte à la hauteur de l’instant.

...

Mais... était-ce même si mauvais que cela ? Comment savoir quelle tentative sera la bonne ? Dixième, centième… Pourquoi ne pas s’entêter ? Jusqu'à s’en briser les os ? S’il avait tel tremplin, tels encouragements, peut-être. La rousse le poussait, encore et encore… et cela avait toujours fonctionné. C’était peut-être même son seul souffle de vie.
Un sourire maladroit s’étira, et il se contenta d’hocher la tête, une lueur de défiance envers le monde dans le regard, une autre de pleine loyauté envers l’autre au coin des yeux.
Recommencer, donc. Mais cette fois nul rêve, nulle montagne, nul égo. Mieux. Un lieu, tant d'aide – trop, sûrement. Et puisse-t-il briser les stupides chaînes qui l’enserraient.



Bête de mimétisme
Souffle son animalisme,
Des mots échappés.
Donnent à s’écharper.

Et qu’est-ce qu’était l’animal ?
Stupide mot(s) ! Sens fractal.
C’était l’âme, c’était l’esprit.
C’était Sloth, c’était souris.

Surtout, c’était Shasha.
S’approchait, repartait ; jouait à chat.
Murmurait, parlait, laissait frissons
Là où elle passait, insaisissable diapason.

Une oreille aux aguets, l’eïl écoutait.
Une oreille repliée, car l’eïl ne voulait.
Ce mot stupide, vrai, sûrement.
Vide, aussi, oh, tant.

Animal ; in-important, indifférent !
Sloth ; indifféré, non-important !
Et une réponse en balbutiements :
« Euh- Je- Oui- S-sûrement. »

Et les doutes reprennent en chœurs.
Hurlent – hurlent ! – lorsque, de grâce, son cœur
Se glace. Son sang ne fait qu’un tour
Aux mots durs et lourds.

Il ne comprend, mais nul besoin.
Riva y est cité, comme un surin.
Dormir ! Mais tout le monde rêve !
Rêver ! Mais tout le monde crève !

La gueule ouverte, entrailles vomies.
C’est cela l’animal, c’est cela l’oubli.
Et l’affamé n’a plus faim.
De sens, il n’y a plus rien.

Non, Riva ne dort pas.
Cela va de soi.
Pourtant… la peur le prend.
L’espace d’un instant, même, il comprend.

Il saisit l’ampleur du désastre.
Et son pelage perd tous ses astres.
Un frisson ravalé ; un sanglot étouffé.
Que faire lorsque tous se sont évaporés.

« Dormir, aussi. Et espérer se réveiller.
Sortir du tout, éventuellement tout brûler.
Effacer, oui. Je crois qu’il faut effacer… s’effacer ?

Mais ce sera dur, de… vous oublier. »




Valkazaar : Valkazaar

Tout le monde tremble à son nom (mais si !), hélas peu ont eu la chance de partager ses RP, j'ai nommé notre cher Valkazaar de l'ombre ! Sa plume vivante, désopilante, imagée, dynamique gagne à être connue, mais le bougre se fait discret... Heureusement, on a pu l'apercevoir récemment, comme mentionné plus haut, traîné ou traînant un boulet avec lui pour aller voter. Des barres !

Il a bien tenté toutes sortes de vocables, passant des cris aux jurons avant de se résoudre à se laisser transporter, après tout, si cette sauvageonne s'affaire d'un vote, il serait malvenu de ne pas la soutenir dans ce geste citoyen, alors soupirant désespéré, la tignasse bleutée se résoud à l'encourager d'un "Allez Farya, donne tout ce que tu as !" espérant que ça puisse le convaincre lui même, ça avait presque eu l'effet escompté jusqu'au moment où arrivant à destination l'opératrice de voyage annonce l'arrivée sans un mot mais ça correspond largement à un "veuillez avaler vos ceintures et attacher vos chewing-gums", "attention à la marche" et autres mises en garde douteuses, la bourrue effectue un tournant vif, trop que pour ne laisser son associé compenser l'inertie et voir l'embarcation virer à 90°.

(...)

Embarqué, traîné même, à demi courbé parce que n'arrivant pas à faire cavaler les pieds assez rapidement pour rattraper le poignet volé par la coiffure rouillée, la locomotive traine son wagon bleuté qui peine à poser ses pieds pour assurer sa stabilité, la chaude n'ayant que faire d'une chaussure habitée sur la route, le froid tentant de les éviter tant que possible, ce qui laisse la 'remorque' faire des jetés de jambes improvisés et valdingue de gauche à droite à deux doigts de s'étaler à chaque méandre conducteur.

«Mais arrêêêêêêêêête tu vas trop vite, arrêêêêêêêêêête ! je vais me tauler»

Tant qu'on s'amuse, autant y aller à fond, à moins que c'est pour cadrer les virevoltages remorqués, voilà que la dreadesque attrape maintenant le moyen de transport initial.
Un regard sur le côté pour se demander s'il n'est pas plus sage de sauter dedans pour éviter la chute et c'est une mauvaise idée, nous voilà à présent parti dans une démarche de top modèle un pied gauche faisant son empreinte à droite, un pied droit faisant son empreinte à gauche, et le tout à vitesse démesurée, donnant l'image d'une oscilliation branlante d'un elfe en chute à venir sous peu.

Non contente de la vibration dans le bras, probablement la voilà, tranquillement, à faire son petit planning "hop hop hop, tu traines, on a des trucs prévus..." moquant allègrement la situation du poste.

Et puis, assez soudainement au vu d'une personne n'ayant pas la visibilité d'où on se rend (mais on s'y rend à fond la caisse), la métisse s'arrête brutalement lâchant tout au passage,... devinez... le chargement tracté continue sa course, quelques mètres encore, passant par dessus la brouette qui lui coupe la route par l'impulsion donnée par la bien bien trop pressée.

Une figure artistique plus tard, un sylvestre pose sa main sur la partie supérieure de la charrette, dont la roue au sommet couine encore, pour assister l'ascension au bon étage et l'azuré rejoint la brutale.




Hadès : Dhedal

À nominer son minotaure d'un côté ou de l'autre, il faudra bien se l'avouer, celui-ci ne serait pas pareil sans la plume qui l'accompagne. Toutes ses idées qui semblent insensées à nos pauvres petits personnages semblent presque déborder de bon sens au fil de sa narration.

Son regard passait de Farya a Arthur aussi vite qu’il le pouvait. Il vérifiait que son ami ne se fasse pas avoir par cette folle. Mais peu de chance. Il était accompagné d’Ethan. Heureusement, il pensait l’humain capable de le protéger correctement. Il n’y avait pour l’instant aucun souci à se faire. Alors ses yeux bifurquèrent de nouveau vers l’arche observant la rouquine entourée de petits diables qui venaient à sa rencontre.

En voilà qu’il pouvait ajouter à sa liste noire. Il allait les retenir ceux-là. Mais sa couverture allait bientôt être grillée. Qu’est-ce qu’elle disait Shasha ? Sûrement pas grand-chose d’intéressant. Des mots et encore des mots, mais beaucoup trop lointains pour que Dhedal puisse les discerner.

Et puis d’abord, qu’est-ce qu’elle faisait l’autre rousse sous l’arche là ! Il la voyait discuter avec ses petits animaux de compagnie. Elle allait bientôt lâcher ses chiens à sa poursuite. Il n’en avait plus pour longtemps. Il fallait qu’il trouve une solution. Nichée là-bas, il en était sûr. Elle attendait quelqu’un ou bien quelque chose. Son arme ultime, son armée. Sacrilège envers les dieux, c’était la guerre ! Oserait-elle lancer son armée en ce jour désormais béni ? Venant d’elle il pouvait s’attendre à tout. Il n’allait pas la lâcher un seul instant. La moindre seconde d’inattention pourrait se révéler fatale.

Il plissa légèrement les yeux lorsqu’une force s’exerça sur l’une de ses grosses pattes. La petite semblait vouloir le tirer.
Il se laissa tranquillement porter vers le buffet. Elle devait sûrement l’emporter loin de toute cette agitation. Et puis elle avait raison, il fallait trouver un coin depuis lequel ils pouvaient voir dans toutes les directions. Il tourna la tête vers la petite humaine pour voir où elle l’emmenait. Le buffet. Très bon choix. Il n’était pas encore pris d’assaut. Il pourra bien surveiller la rouquine depuis ce spot.

Mais plus étrange, lorsque le rouquin s’attarda sur les mots prononcés par la petite, il n’en décela pas le sens. Encore plus bizarre. Si elle l’emmenait là-bas, c’est qu’elle avait dû voir clair dans son jeu, et avait compris l’urgence de la situation. Elle était plus maline que ce qu’il pensait. Alors… de quoi parlait-elle ? Un langage codé sûrement. Il ne lui restait plus qu’à le décoder.

Des biscuits qui disparaissent. Les gens qui les mangent ! C’était une seconde alerte ! Il fit le rapprochement entre les mangeurs de biscuits et les biscuits eux-mêmes, mais aussi avec le fameux poisson bière. Tout devenait clair. Mais alors la petite aussi était en danger ? Dans quoi venait-il de s’embarquer !

Lerugamine

Re: EA 2021 - Votes

Posté le : 24-01-2022 11:11:09

9. Plume de diamant poli – 4

Gengenwin : Melzen

Fluide, clair, pointu et un plaisir pour les yeux ; voici les mots d’ordre de Gengenwin. Le tout fait de Melzen un personnage qu’il est toujours plaisant de lire. C’est beau, c’est drôle, c’est triste, c’est tragique. Et l’on en ressort en aimant son eïl chaque jour un peu plus.

Bottages d’arrière-train en règle, exil dans le fumier natal … D’agréables perspectives somme toute.

«Pourquoi démentirai-je les rumeurs, alors que chaque mot que tu vomis est une nouvelle preuve de leur véracité ? La haine t’habite, mon bon nain, et pour être si bien ancrée sans doute est-elle liée à la petite enfance. Un elfe t’a pris ton goûter, jadis ? Tu jalouses les pointus ? Ne t’en fais pas, ton peuple a un charme certain. Et toi-aussi, d’ailleurs, si l’on oublie tes dires et ton aspect repoussant. Cœur meurtri se cache dans ce fatras de fadaises et de puanteur, j’en suis certain. Et si tu veux en parler, n’hésite surtout pas …»

...

L’eïl avait beau être brillant, il savait surtout à quel point les gens n’étaient jamais ce qu’ils paraissaient être. Au cours de sa fort longue existence, il avait appris que chaque personne portait un masque, dissimulait des secrets. Sa mort elle-même n’était due qu’à un excès de confiance, ou plutôt une confiance presque aveugle accordée à la mauvaise personne. Indirectement certes, mais sans ce regrettable faux-pas il serait encore occupé à batifoler dans son désert natal sans devoir supporter la parfois pesante compagnie d’une multitude de créatures aussi basses de plafond qu’elles étaient hautes de taille."

...

Cruellement tiraillé, Melzen avait hésité. Entre affronter derechef les monstres restés à l’écart, ou rester auprès des siens pour les protéger au mieux. Instinct prédateur s’opposait à celui protecteur, et ce penchant bicéphale ne fut décapité que par le biais de l’urgence profilée. Face à la menace, il se devait d’agir vite. L’amour prit le dessus sur la rage, la raison sur le frisson. Que lui servait d’aller batailler au loin, si la première vague venait à bout de ses amis si précieux ?

Alors l’oasien se souvint de ses forces, de ses failles. Il vit le gouffre béant, le dragon en dedans. La puissance qu’il lui prêtait, les armes qu’il lui donnait. Et le pouvoir ruissela, ténu d’abord avant de devenir rivière, puis torrent. Tapi dans les broussailles, il planta son regard doré en direction de l’archer. Apercevant ses murailles, il se rua à l’assaut.


La lutte s’engagea, invisible. Dragonnet contre barrière de noirceur, qui allait l’emporter ? Butant contre les roches spirituelles, la sombre magie en émanant, il sentit le doute s’immiscer. Était-il suffisamment puissant pour venir à bout de son adversaire ? Redoublant d’ardeur, repoussant ses limites, l’arcaniste aperçut une ouverture, s’y faufila. Ébréchée, la muraille ne tarda pas à s’affronter, et celui qu’elle protégeait devint pantin. Les ordres fusèrent, donnés dans le feu de l’action. Simples, mais censés écarter ne serait-ce que momentanément le danger des compagnons restés au cimetière, et préserver les pièges pour le reste de la troupe.




Lerugamine : Shasha

Armée d’une prose, ou de vers, d’une première personne ou d’une troisième, il s’agit ici d’une myriade d’essais, de tentatives, de mots, de rimes, de sens, d’un peu de tout en fait. Et tout fonctionne. Jusqu’aux frissons. Que ce soit d’un texte lourd et frappant, de paragraphes qui se répondent jusqu’à former une boucle, de vers jetés. Si c’était possible, il aurait fallu briser la mise en page pour la laisser s’exprimer. Une narration subtile et poétique ; des dialogues naturels et pertinents. D’idées elle en déborde, et de ses lettres c’est l’inspiration qui se déverse – comme chez vous tous, d’ailleurs.

«Il y a un petit salon, dans la librairie. J’aurais pu y laisser le journal, mais les gens ne restent jamais longtemps. Mais le salon est. Les clients peuvent boire du thé et manger des biscuits… C’est important, je crois. C’était déjà là quand...quand l’ancien libraire était à ma place.
Mais il s’est lassé» , ajoutai-je en détail insignifiant. Détail brûlant me faisant réaliser – réaligner ? – subitement quelque chose de plus grand. Quelque chose de terrible qui me fit comme monter les larmes aux yeux et me força à inspirer comme pour ne pas m’étrangler.

Se lasser, comme l’inverse de se lacer et qui poussait à s’élancer… Oh étais-je devenu aveugle à force de ne briller que vainement ? Il s’était lassé – de la librairie, de mes lubies, des choses trop inutilement brillantes de cette vie. Battre des cils pour faire tomber ou cligner des yeux pour ne pas pleurer ? Et j’avais mal, peut-être ? Mal sans colère – antithèse – et en simple constat songeur.

«Tu sais… Je crois que ce n’est pas grave, de ne pas aimer les livres. Tant qu’on peut aimer ceux qui les aiment. On aime tous les histoires, pas vrai ?»

Et ce n’était pas grave, de ne pas aimer le mal, tant qu’on n’aimait pas ceux qui ne savaient faire que des maux. Car à trop les aimer, on n’aimait plus qu’une illusion. Et quelle beau mirage nous avions pu être. Ou me trompais-je ; m’étais-je lassé ?



Mécaniques huilées sous la pulpe ; j’y passais les doigts. Frôlant d’un frisson le métal froid et le cuir plus tiède. Et mon corps craqua en semblant de cliquetis alors que je posai un genou à terre.
Et monologue, monolangue, montemps…
Chuchotements.
De l’araignée."

Et n’ouvre les portes à la bê(te in)s(a)tia(b)le. D’angoisse ? Encore que...de Sable violence."

"Pour ce qu'il me faut Veiller, aurais-je dû dire. Mais n'était-ce pas la même chose ? Pour ce, parce que, pour ceux, par ce que... Et la frénésie en face qui tremblait d'un rythme battant comme cœur souffrant d'un trop plein de vie. Et il s'en fut, me laissant seul au centre d'un mouroir en devenir, sucré comme si du réconfort il ne nous fallait que trop avant de faire le grand saut.

Pour ce qu'il me faudrait Veiller, aurais-je dû dire. Mais n'était-ce pas la même chose ? Pour ce, parce que, pour ceux, par ce que... Et la fatigue en face qui tremblait d'un rythme battant comme cœur dormant d'un trop plein d’envie. Il nous fallait nous en aller, laisser vide le mouroir en devenir, sucré comme si du passé il ne nous fallait que trop avant de faire le grand saut."




Aaricia : Farya

Même nominée toutes les années, on ne s'en lasse pas.
Une plume expressive à faire rire à n'en plus finir derrière son écran, cocasse dans ses détails parlants et pertinents. Des jurons de la taille d'un dictionnaire. Elle enfonce la porte des plumes de Vahal sans perdre en finesse.

Erf, rien d'aussi somptueux dans c'trou, mais c'te plage essaye d'rivaliser. Y'a p't'être des déserts dans c'monde aussi, sûr'ment même. Mais la chaleur m'manque aussi, pour sûr. Et les ruelles infinies comme une pieuvre affamée... on a trop vite fait l'tour ici.

Mais trêve de nostalgie, qui n'avait jamais été la tasse de thé de la chasseuse.

Finalement, tout autant que se délecter des lieux, Farya savourait la vie qui s'était emparée de Shasha, la couvant d'un air joyeux, les orteils enfoncés dans le sable et les mains dans les poches. Comme une troisième naissance une fois frottée à ce simulacre de désert, l'érudite semblait éclore, entre délectation et espièglerie, et la rouquine n'en perdait pas une miette. Goûta au sel sur sa lèvre percée et eut envie de s'y plonger malgré le mordant de l'air et donc forcément, celui de l'eau, bien pire encore. La mémoire d'une fin de nuit ensanglantée lui revint et elle frémit d'anticipation en songeant à une facétie.



EH, bordel d'vieille pustule suintante d'troll scorbutique mal équarri !! Si t'es un vrai foutrecul d'nain, ramène tes miches dans la Fosse, c'est là qu'on s'bastonne quand on a des roustons ! Ou alors tu flippes d'une bib'lot croisée d'elfe, choupinette ? Allez ramène-toi, fillette !! L'invectiva-t-elle belliqueusement, fière comme un coq, en se frappant le torse d'une main. LA FOSSE ! LA FOSSE !



Galvanisée à présent dans sa colère bestialement réjouie, en écartant comme elle le pouvait les gêneurs excités de son chemin, elle allait lancer une raillerie au fomentateur planqué lorsqu'elle commit une erreur : faire relativement confiance à ses habitués et négliger ses alentours directs lors d'une telle rixe. Une paire de traîtres, qui semblait avoir oublié qui gérait leur tripot favori et décidait de leur droit d'entrée, s'en prit à la métisse qui enragea de plus belle. Alors que Markdan paraissait à présent tiraillé de toutes parts entre loup souleveur et dragon envoûteur — *ouaiiis, bien joué les gars !!* — et décidé à se déshabiller, au lieu de pouvoir savourer leur férocité elle réalisa qu'on touchait à son arbalète et l'ire rouge vira au noir. Un grondement lui échappa alors qu'elle ramenait ses prunelles tempétueuses sur le fautif, des prunelles meurtrières prêtes à déchiqueter.

PERSONNE ne touchait à son bébé, PERSONNE ne posait sa sale main pleine de doigts sur son arme chérie. Quatre ingrédients explosifs venaient d'être réunis pour changer vraiment la chasseuse en fauve : l'implication de ses proches dans le combat, le danger pour son tripot, son fanatisme envers son arme-extension de bras et surtout, surtout... l'entrave hostile à ses mouvements, qui aurait pu la rendre folle sur l'instant.

— LÂCHE OU J'TE CRÈVE, ENFLURE !! Rugit-elle d'une voix rauque au visage du convoiteur d'arbalète.




Rugnulruy : Aquila

Un style au penchant philosophique, tranchant. Il sait dresser le portrait de tout un chacun avec autant de tendresse que d'inflexibilité. Impitoyable plume, trempée dans une encre de rêveuse élégance.

Parfois, il sentait que ses compliments sonnaient faux, au moins pour lui-même ; ses critiques, jamais. Il était meilleur au blâme qu'à la tendresse. Comme bien des langues crispées, il ne savait exprimer directement son affection sans user d'un fard ou d'un voile.



Qu'est-on quand on cesse d'exister ?
Question futile. Il n'avait jamais pris la peine d'y réfléchir : après tout, il était elfe, et les elfes ne mourraient pas, ou du moins pas de mort naturelle. La vieillesse, qui rendait les humains si laids après seulement cinq décades d'existence, épargnait sa race, et lui-même n'avait pas pris une ride après avoir vu tant de générations se succéder dans les cités mortelles. Certes il se serait tué lui-même s'il avait commencé à ressembler à ces vieillards galeux qui traînent dans les caniveaux et les ruelles.
Or le souci de savoir ce qui se cachait derrière cette terreur, la mort, cela le tracassait. Pris ces derniers mois de maux divers, d'abord des fièvres banales puis le Mal de cette ville lui-même, il lui venait la suspicion que son immunité était, même ici, menacée.
Bien sûr elle ne l'était pas, donc cette réflexion était absurde. Pourtant, par prudence peut-être, il préférait la mener – sait-on jamais ! Et chasser une idée ne la rend que plus forte.



«Ah ! merci, Eara, vous, vous... «

Un silence s'imposa. “Vous êtes une perle, un trésor, une merveille, une amie plus belle que l'océan et plus vaste que l'azur des cieux ; vous me comblez, vous me sauvez, vous m'êtes plus chère que la prunelle de mes yeux ; sans vous, mon monde s'effondre, l'univers s'efface, les rues se dépeuplent, les chants joyeux se taisent et les lamentations croissent ; ...”
Il ne dit rien de tout ceci. C'était trop gros. D'ailleurs, Eara semblait jouer la carte de la sincérité : il se décida donc, plus par calcul que par honnêteté, à faire de même.

«Merci.»

Un seul mot, pour un elfe qui parlait tant, au sujet de toutes les choses qui lui tombaient sous le bec, n'était-ce pas un aveu de franchise ? Les plus grands comédiens savent couvrir leur hypocrisie de ce vernis de spontanéité.



Ce n'était pas surprenant : la suite du discours de l'Ancienne révélait précisément que les Nanimaux étaient de ces peuplades barbares qu'on n'ose même pas appeler civilisés et qui, au lieu de percevoir à travers leurs faveurs la nature réelle des dieux, les assimilent à des puissances naturelles brutes, inhumaines, sauvages et indomptables. C'était la préhistoire de la religion ; Saphena ne semblait pas comprendre que, sous ces manifestations divines se cachait un dieu ayant une face humaine, ou peut-être elfique. Car à quoi bon créer des races, si ce n'est pour les faire à son image ?
Cela amusait l'elfe. Il avait pitié de ce peuple rustique, qui vivait dans le grand Nord et qui croyait connaître la nature des dieux, alors que c'était eux, à Vahal, qui avaient raison.

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