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Nominations pour les Edenya Awards 2017

:!: Cette page recense les nominations pour les différentes catégories des Edenya Awards 2017. Vous pouvez faire vos propositions jusqu'au 1er avril 2017 dans ce sujet, mais vérifiez auparavant que votre idée n'a pas déjà été proposée dans la liste ci-dessous. Si vous avez la flemme de lire les idées des autres, ne prenez pas la peine d'écrire les vôtres. :!:

Pensez à préciser dans quelle catégorie se range votre idée. Ce sera plus facile pour nous car des fois on ne sait vraiment pas où mettre les propositions…


Sont nommables tous les personnages ayant vécu au moins un jour à Vahal entre le 1er avril 2015 et le 1er avril 2016. Pour ce qui est des aventures, on peu élargir à toutes celles de la V3.

:!: ATTENTION ! Afin de prévenir contre le HJ, il est interdit de nominer des actions dont le RP n'est pas fini. De plus, il est absolument, si votre personnage n'est pas déjà au courant, il est absolument interdit d'utiliser des éléments des nominations en jeu.

Veillez à bien expliquer la/les situation(s) et à argumenter votre propos. Un nom seul n'est pas intéressant. Inutile de renommer un candidat qui a déjà été nommé précédemment, à moins bien sûr d'ajouter des arguments supplémentaires concrets à la nomination.

Catégories

Le parasite

  • Cedric, le pseudo guérisseur.

Cedric, comme certains autre personnages, est quelqu'un de fondamentalement bien intentionné. Il n'est pas devenu grand prêtre du temple des Déesse (= Temple de l'Aube) par hasard. Mais comme on dit, l'enfer est pavé de bonnes intentions, et parfois on peut se demander si Cedric est un ange envoyé par Gaïatanne, ou un suppôt de Belkzuard qui maîtriserait l'art de la fourberie à un niveau incroyablement élevé. Cedric est connu dans toute la ville comme étant un magicien hors pair qui est théoriquement capable de soigner n'importe quelle blessure. On dit même qu'il est capable de ressusciter les morts. Mais le personnage connaît tellement de sorts qu'il lui est très difficile de choisir celui qui est approprié à une situation. Pourtant on dit que “qui peut le plus, peut le moins”. Ce proverbe ne s'applique pas du tout au personnage, nul ne sait si c'est parce qu'il réfléchit trop ou trop peu, mais il n'est pas rare qu'il doive lancer trois sorts puissants mais inutiles (on retiendra par exemple guérison de maladie majeure pour réveiller quelqu'un qui bave dans son sommeil), et ce pour résoudre des problèmes pouvant l'être avec un unique sort tout simple. Certains pourraient se dire que ce n'est pas grave, mais ce serait oublier l'espoir que placent les personnages en Cedric. C'est monstrueux que de voir quelqu'un qui pourrait vous sauver effectuer plusieurs tentatives sans effet. Alors, oui, Cedric n'a pas vraiment l'apparence d'un méchant, mais parfois, on se dit qu'il est plus facile de faire confiance à un assassin pour garder ses arrières.

  • Maelyss, La couarde en cavale.

Maelyss, autoproclamée protectrice de la cité bien que personne ne l'ait jamais vu bouger un cil, se retrouve enfin face à un moyen de coller à sa réputation : la ville va être attaquée sous peu et tout le monde s'acharne à préparer les défenses, n'est-ce pas là le moment parfait pour qu'elle démontre toute l'étendue de sa bonté? Et ben non, parce qu'à la nouvelle de l'assaut imminent ladite paladine a dégonflé ses prétentions comme un ballon de baudruche et faisant profil bas jusqu'à la veille du combat s'est carapatée en aventure laissant les Vahaliens se battre pour protéger leurs foyers. Rappelons que pour défendre Vahal de nombreux combattants furent blessés et que trois Vahaliens perdirent la vie… l'aide d'une “des plus ferventes défenseures de la cité” comme se dit la guerrière aurait ainsi été la bienvenue, mais que voulez-vous, quand les lâches se retrouvent face à ce genre de décision ils sont nombreux à laisser ces dernières s'envoler avec le premier coup de vent plutôt que d'assumer leurs titres pompeux.

  • Madagah, Oui, mais en fait, j'ai pas envie.

Les circonstances de la nomination de cette aimable grand-mère sont à la base les mêmes que pour sa consœur précédente puisque c'est ensemble qu'elles fuirent la ville la veille de l'attaque. Là où la vieillarde mérite son opprobre c'est qu'à la nouvelle de l'attaque cette dernière rassembla toutes les épées de la ville dans l'optique d'un plan de défense. “Mais c'est louable” vous entends-je dire, et oui ça l'était en effet, on pourrait même dire que par cette action la grand mère était une plus grande protectrice de Vahal que la Maelyss susnommée mais ne nous attardons point sur ce genre de détails car la nomination est amplement méritée ici aussi. En effet vers le milieu de la réunion et alors que tous écoutaient attentivement, la vieille femme se dit que finalement la défense de la ville c'était bien, mais ses vacances en Ardèche, c'était mieux. La voilà donc qui sans excuse envoie paître tout le monde et se barre de Vahal en compagnie de sa compagnonne, laissant sans réponse un groupe de combattants désemparés. Certains de ces combattants, conviés à cette merveilleuse escapade, refusèrent de partir par solidité morale et restèrent pour se battre, et même, perdre la vie.

  • Arumah Dagon, Je fais ce que je veux puisque la loi, c'est moi.

Il était une fois un petit idiot de hobbit qui à peine arrivé sur la Grand'Place ne prit même pas le temps de se couvrir le lardon pour retomber dans ses habitudes chapardeuses d'antan. Bien mal choisie fut sa cible car sans le savoir le bonhomme contre qui ses doigts ripèrent de la bourse au popotin s’avérait être Arumah, le grand, le beau, le fort. Échappant miraculeusement à une raclée à la mesure de son échec le blondinet court sur pattes se dit que finalement la bonne idée était de s'acheter quelque chose pour couvrir ce corps que l'on ne saurait voir. Grand mal lui en prit car pointant sa bouille chez la tailleuse devinez qui lui tomba sur le coin du pif? Et toc, Arumah. Alors bien entendu pour le moment l'idée serait bien plus que le petit rat récolte le titre plutôt que l’honnête humain mais attendez la suite. Dans ce qui s'enchaîna comme étant une bagarre sans merci l'on put distinguer par les fenêtres de l'établissement une scène bien cocasse : un hobbit en sang et dans les pommes utilisé contre son gré comme balai à vomi par le grand dadais. Une punition humiliante de la part d'un bonhomme s'attaquant héroïquement à bien plus faible que lui mais passons car c'est à cet instant-ci qu'un troisième individu fit son apparition. Questionnant le bien-fondé de la raclée en cours le Bon Samaritain appela au calme des deux parties, après tout le blondin avait dû retenir la leçon quelle que soit sa faute et tabasser un gars menu enfant quand on fait deux mètres ça présentait pas trop comme un acte justicier.

Et c'est là que la vraie nature du bon Arumah se révéla. Envoyant paître le visiteur à grands coups de “c'est chez moi je fais ce que je veux” le type aux gros bras ne démordit pas de son droit à balayer le sol avec un nouveau réincarné. Lorsque le neutre de l'histoire décida après de longues minutes d'aller appeler la garde la réaction de l’honnête homme fut encore une fois des plus intéressantes. Vous attendez-vous à ce qu'il soit simplement resté assis à attendre les forces de l'ordre puisque dans son bon droit il avait occasion de faire châtier un voleur? Que nenni, bafoué dans son honneur de victime, juge et bourreau, l'homme attaqua donc sans vergogne l'intervenant et ne se priva pas pour lui casser le visage à coups de poings tant son courroux que ce dernier se débatte était grand. C'est vrai ça, pourquoi les gens veulent jamais faire exactement comme il le veut? Ils sont bêtes non?

  • Ethan Kalish, Le chef des Maîtres d'arme? Jamais entendu parler.

Imaginez la guilde la plus influente de la ville et imaginez une cité sous attaque. Et bien dans cette ambiance d'apocalypse nombreux furent ceux qui se tournèrent vers le chef stratège de cette puissante guilde de combattants, après tout c'était lui qui devait être le dirigeant militaire des opérations non?

Et bien oui mais non parce que comme aurait dû le laisser deviner son ermitage quasi constant pendant un an le preux chevalier n'était pas fiable pour un sou. Le voilà qui donc après un retour en fanfare et avoir pris la tête des opérations avec un clin d’œil de beau gosse se dit que deux minutes avant la bataille est un bon moment pour reculer discrétos et laisser ses troupes en plan pendant qu'il rentre chez lui parce qu'il a la flemme. Entre autres soldats paniqués la co-cheffe, et de facto unique cheffe de la guilde vu son absence, s'être retrouvée à diriger la troupe du mieux qu'elle le pouvait malgré son inexpérience totale (n'est pas cheffe de guerre qui veut) et le manque de cohésion des Vahaliens présents.

Le pompon de son escapade en pleine bataille est qu'une fois revenu de sa cueillette aux champignons le héros pas héroïque tenta de se faire passer pour le gentil de l'histoire et que c'était lui le meilleur dans tout ça. Prenant assez mal le retour sur terre forcé que lui infligea verbalement l'un des présents en lui rappelant que les vacances là aussi c'était bien quand on prévenait avant de partir le grand bonhomme réagit de la manière la plus intelligente du monde : une grande tarte dans le pif de l'importun qui ne pouvait visiblement pas voir à quel point lui, Ethan, était bon et vaillant, l'ingrat.

  • Ayden, créer le besoin.

Il a quitté Tysbei et Melitta en retournant à Vahal, avant de crier partout qu’elles étaient en danger. Alors que les deux compagnes étaient simplement parties se balader tranquillement. Cet appel du minotaure a incité deux équipes à partir les sauver. Inutilement donc puisque les deux comparses barbotent probablement tranquillement en cherchant des ‘tites fleurs.

  • Zarten, quand l'eau ne suffit pas.

On part à l'aventure et mon personnage se dit qu'un éclaireur de plus dans l'équipe, quelqu'un avec de l'expérience et de l'ancienneté sur cette terre de réincarnés, ne serait pas une mauvaise idée. Holala, quelle bêtise, car Zarten il aime bien picoler! On l'apprend assez vite même. On vient de passer une nuit sur notre rafiot et déjà le lendemain matin notre alcoolique juge bon de boire un petit coup. Sauf qu'il ne boit pas juste un petit coup vous voyez. De plus, constitution d'elfe oblige, il tombe vite en mode « je ne sais plus contrôler mon corps » quand vient le temps de l'envoyer à son poste, en haut du mât, à la vigie.

« Hahaha! c'est drôle, le type ne sera pas capable de grimper » que vous vous dites. C'est encore mieux que ça. En effet, quand je dis que Zarten n'est plus en contrôle, ce n'est pas qu'une simple question d'équilibre. C'est aussi une histoire de tripes, ou peut-être plutôt d'estomac. Zarten, ça lui prend un peu de son propre vomi pour l'envoyer au sol, vous voyez.

C'est franchement marrant comme situation, sauf qu'un truc important est sur le point de se passer. Et là il faut s'occuper de Zarten qui après quelques tentatives pour se relever fini par faire dodo dans son jus de dedans. De plus, il faut le dire, cette grosse chiffe molle dégueulasse qui empeste n'était pas facile à déplacer.
Mention spéciale à Souriceau qui nous a grandement aidés en se tordant de rire et en imitant Zarten qui dégueulait partout.

  • Eyd'il Lhur Hemoa, l'evil drow of evil

Il tient un temple dédié aux dieux du mal, il ressemble à un vieux morceau de steak après un mois dans le caniveau, avec des bouts en moins qui plus est, il est désobligeant, intolérant, hautain, raciste et prétentieux : vous l'avez, notre ami Eyd'il est une véritable fleur des champs, un vent de fraîcheur à vos narines, senteur “putréfaction marine”. Quand il ne tente pas de recruter du sbire sur la Grand'Place en agressant le chaland de sa condescendance ou qu'il ne s'amuse pas à venir traumatiser une adorable prêtresse innocente dans le temple des déesses à coups de gerbes de sang jaillissant de ses propres mains, et ce en offrande à Eltarnac, Pan-Pan le drow mignon fomente des plans mystérieux pour… pour quoi ? Bonne question, vous n'aurez pas la réponse ici. En tous les cas, Eyd'il est peut-être le perso actif le plus mauvais de nos jours à Vahal, et il est vraiment, vraiment dégoûtant : il mérite donc indubitablement sa place ici.

  • Le sergent Giv de la garde

Hautain, beauf et absolument inutile le sergent Giv a cette fonction (ce fardeau) d'être à la tête de la garde officielle de la ville… sauf que la garde ne sert absolument à rien. Du coup puisqu'il est incapable de résoudre la moindre enquète et ne se déplace même pas quand la ville est attaquée ce qu'il reste n'est qu'un bonhomme hermétique à toute idée de changement ou d'évolution pour sa milice périmée. Il ne fait rien, se la pète et met le blâme de ses erreurs sur ses cadets, bref, un garde quoi.

  • Varr Hafgufa, dit la Pieuvre

Le problème de la pieuvre est aussi gros et voyant qu'un mammouth à une station essence : son ego dégoulinant. Le gars se prend littéralement pour l'amant de Teoshan et ne voit les Vahaliens que comme des individus à son service dans sa quête de gloire. Vous êtes contre lui? C'est que vous êtes ingrat. Vous remettez en question son comportement purement irrespectueux et paternaliste envers tous ceux qu'il rencontre? Puah mais ne voyez-vous donc pas que c'est LA Pieuvre pauvre idiot? Son orgueil est si grand que le nain passe son temps à ramener tout à son propre intérêt, tordant la réalité pour avoir constamment le bon rôle : bien sûr qu'il n'est pas venu à la pêche du siècle aider ses employés sur la plage puisque le gars est le roi du faux bond, mais devinez quoi, c'est parce que lui était en train de SAUVER les Vahaliens d'un tsunami en approche!!! (non, c'est totalement faux, mais que voulez vous?). Mentionnant quatre fois par phrase ses nombreux titres auxquels il est le seul à croire le “terrifiant” sire Hafgufa n'est au final qu'un nain comme les autres, mais gonflé d'orgueil. Ses connaissances ne sont que des pions dans sa vision divine des choses, un jour elles verront qu'il avait raison ce Jésus à barbe longue de leur parler comme à des chiens, un jour elles verront que oui, il a raison de donner des ordres sur les langues que les gens peuvent ou non parler en sa présence, qu'il a raison d'appeler les gens “petits” et “gamins”.. oui, un jour elles verront quel gars génial il est, mais pas aujourd'hui, car aujourd'hui il n'a qu'une réputation de pitre à grande bouche. Le tentaculaire sire malgré toutes ses paroles et ses prétentions n'achève finalement rien, et ça reste de la faute des Vahaliens bien sûr. Malgré toutes ses promesses et l'équipement fourni spécifiquement pour se battre le bonhomme passa l'attaque du cimetière bien au chaud chez lui, c'est qu'il n'allait quand même pas se déplacer pour si peu, et puis risquer son illustre personne pour la vie d'êtres si inférieurs imaginez! Pareil pour la seconde attaque et pour bien d'autres pactes et menaces que le sire ne respecta point. Tenancier au Foudre de bière? Puah, on l'y a pas vu depuis des mois et c'est la petite Navine et son elfe qui s'occupent de tout. Un employé remettant en cause sa légende? Paf vla qu'il l'attaque mais ne tape que dans le vide et que ce n'est qu'une employée fatiguée de la scène qui vient tabasser l'importun à sa place. Incapable de n'être qu'un humble homme le seigneur des mers se crée des fantaisies de gars de l’entrepôt à son service et de ses futurs projets maritimes spectaculaires avec des navires bien trop gros pour Vahal mais qu'importe puisque c'est SA ville! Il se voit comme le suzerain et tous ceux qui le remettent en question ne sont qu'aveugles, il n'a pas tort, jamais et n'est que justice et amour, un jour, les gens comprendront! Un jour.. mais pas aujourd'hui.

Quand même la mort est un échec

  • Gauvain Agnel, ou la combustion quasi-spontanée.

Un beau jour de Messia 48, Gauvain Agnel le vil Vahalien décide de mettre le feu au commerce de son patron, depuis longtemps parti de la ville, peut-être pour éliminer la concurrence puisqu'il a décidé d'ouvrir son propre commerce. Il fait donc main basse sur les seaux de graisse de porc situés dans la boucherie ciblée et en répand joyeusement le contenu au sol et sur les meubles, ainsi que de l'huile de lampe - histoire de ne pas faire les choses à moitié - en trois jolies flaques réparties un peu partout dans la boutique.

Sauf que ça commence mal : il s'en voit tellement avec ses pierres à feu pour faire partir l'incendie qu'il doit s'y reprendre à deux fois. L'étincelle se produit, la première flaque s'enflamme. Hélas, comme il a de la graisse sur les mains, il a très vite un peu chaud, et en plus ça glisse… Dans la foulée d'une série d'échecs magnifiques accompagnés d'un splendide échec critique, notre pyromane transpire, galère pour allumer la seconde flaque et ne se rend pas compte que le feu se propage à une vitesse folle, commençant à lui roussir gentiment le poil. Et là, c'est le drame. Telle une danseuse cul-de-jatte, notre Gauvain ripe, glisse, voltige et s'étale lamentablement dans le gras, non loin de la porte. Mais l'incendie affamé progresse, commence à grignoter ses vêtements et à lécher ses gambettes en lui faisant pousser de petits cris de marcassin indigné.

Pendant qu'une silhouette curieuse et consternée observe la scène à travers la vitrine sans en saisir la gravité (jet d'intuition foiré), le petit malin cherche à éteindre le feu qui l'anime en ne parvenant qu'à empirer les choses jusqu'à se détruire les paumes et se débat en vain dans la graisse. Il rampe, il s'étouffe, les flammes progressent plus vite que lui, il perd connaissance. Enfin, la spectatrice (Farya) comprend que l'heure est grave, attrape un coursier au vol qu'elle envoie chercher son ami mage de glace et se précipite pour défoncer la porte, mais c'est sans compter sur sa force de mouche dénutrie, et elle s'acharne bêtement jusqu'à se dire que finalement, la porte n'était peut-être pas verrouillée… Et en effet, elle ouvre alors qu'arrive son comparse, qui lance rapidement un sort de frigorification. C'est le moment que choisit notre Agnel rôti pour rendre son dernier souffle, alors que Cédric arrive, alerté par un bon Samaritain inconnu. Le mage borgne s'enveloppe d'une armure de glace, tire héroïquement de la fournaise rafraîchie un Gauvain frit à point, et le guérisseur tente le tout pour le tout en constatant que l'incendiaire est déjà mort. En vain : il est trop tard.

Le groupe décide de prévenir les autorités en se rendant compte que, malgré la compétence des deux mages, ils ne pourront contenir indéfiniment l'incendie, et Farya se carapate pour ne pas avoir affaire à elles. La cavalerie arrive, comme toujours après la bataille, en la personne de Faleon, éteint le feu, et le livre de la seconde vie de Gauvain le chevalier au Kebab se referme sur cette dernière page brûlante.

  • Zarten, 22 v'la les poulets.

Pas étonnant qu'il soit mort hein quand on voit comment il a démarré son aventure ce bougre de Zarten.

Sans aller dans les détails, figurez-vous qu'il s'est fait piétiner à mort par un troupeau de poulets géants. Ouais…
C'est pas des blagues.
C'est très sérieux.
Alors voilà, c'est la mort de Zarten.

Il n'y a pas que dans Zelda qu'il faut se méfier de ces volatiles. C'est encore pire quand ils ont la taille de chevaux.

À couteaux tirés

  • Massacrons-nous dans la taverne.

Petit rappel des évènements : alors que trois compères, que je nommerais Goupil, Ezekiel et Glaedryll, s'installaient tranquillement à table pour boire et discuter, un duo entra en scène, Latymatya et Oruk, et ce dernier se mit à déranger notre trio avec ses beuglements. La situation aurait pu se calmer d'elle-même si un certain poivrot n'avait pas décidé de se mettre à crier sur le groupe complet et à tenter d'envoyer sa chope vers eux. S'ensuivit alors une séparation d'une bagarre qu'on pourrait qualifier d'inoubliable : alors que Glaedryll allait faire taire l'importun, Navine décida que ce n'était pas juste qu'elle ne puisse pas se battre et lança les hostilités du côté du groupe. Chutes, ratages, cassage de mobilier et câlins au mur, tout y est passé, laissant la taverne dans un sale état et réussissant même à entraîner des gardes dans tout ce beau foutoir. J'ai beaucoup ri en y participant mais également en le relisant.

  • Farya vs Mist Kottur, la notion d'entraînement…

Nombre de personnes s'entraînent à Vahal, les gens se sentent probablement menacés, on leur conte les dangers qu'ils pourraient rencontrer à l'extérieur du monde et la question qui se pose alors est de savoir qui serait capable d'y survivre. On s'arme, on trouve une guilde et on massacre des créatures invoquées par le glyphe de la salle d'entrainement. Mais parfois une autre question se pose. Le maître de la guilde est-il vraiment digne de l'être ? Victime de son poste, Farya a vu un jour un nain venir la défier en duel pour savoir si les capacités de combat de la maîtresse d'armes étaient à la hauteur de ses responsabilités. Il demanda donc à ce qu'ils s'entraînent ensemble. Seulement, la notion de retenue ne faisant pas vraiment partie du bagage de la guerrière, le combat s'arrêta à peu près aussi vite qu'il avait commencé, le nain n'ayant même pas fait un pas en direction de son adversaire. Le nain venu pour apprendre à se battre, n'eut le droit qu'à une leçon, celle de l'humilité.

  • Glaedryll vs Le monde, la force n'est pas toujours un avantage.

Glaedryll, souhaitant parcourir le monde et le sachant plein de menaces, décida de s’entraîner pour être apte à quitter l’enceinte de la ville et survivre plus d'une heure. La ville elle-même n’étant pas des plus calmes non plus, une bonne défense ne pouvait être que bénéfique. Et pour se défendre, il valait mieux être entraîné, car lorsqu'il s'agit de contrer une menace, la force semble toujours efficace. En théorie bien sûr, car lorsqu'on imagine une menace, on voit, ce grand dragon qu'il faut occire, cette armée de squelettes qu'il faut démembrer, cette liche qu'il faut empaler, ce troll qu'il faut décapiter. Malheureusement, la menace à laquelle il fut confronté ne fut pas de celles qu'il avait imaginées. Un mage un peu fourbe, probablement à la solde de Venym lui lança un sort qui le fit se retourner contre ses amis. Il se vit alors combattre moult Vahaliens avec une envie incompréhensible de les écraser. Delawen fut sa première victime et c'est alors que la fameuse armée de mort-vivants arriva, mais tandis que tout le monde se battait avec acharnement contre les bêtes, lui, toujours sous l'emprise du sort, continua son massacre de Vahaliens, ce fut au tour d'Inutile et Estella d'être victimes de sa folie. Il finit par succomber avant d'avoir pu infliger la moindre blessure aux créatures qui attaquaient Vahal. On s'attend généralement à ce que dans un combat, ce soient les plus faibles qui meurent les premiers, mais du fait de sa surpuissance, Glaedryll fut capable de mettre fin aux jours des personnages les plus forts ou, en tout cas, tous ceux qui tentait d’organiser un peu cette équipe.

  • Goupil vs Farya, combat de paresseux.

Un soir, trois comparses fêtent de manière très arrosée un événement heureux : Goupil, Navine et Farya. Soudain, l'une d'elles - une sauvage ! -, j'ai nommé Goupil la chiffonnière beurrée, agresse totalement gratuitement son acolyte qui commençait à s'endormir, à savoir Farya la charretière pintée (qui a donc réagi en mode drunken master). Quand tout à coup… Rixos.

Marie Predeaux a choisi sa proie : Farya Arakhora.
Farya Arakhora roule sur elle-même et évite involontairement le fauteuil que Marie Predeaux lui renverse dessus en guise de représailles immédiates.

Farya Arakhora réplique d'une manière Faryaesque
Marie Predeaux tombe derrière le fauteuil renversé, ce qui lui permet d'échapper à un PVNI (projectile volant non identifié) lancé par Farya Arakhora qui s'est réveillée en sursaut.

Farya Arakhora n'aime pas qu'on interrompe ses meilleurs rêves de potagers et regarde méchamment le fauteuil comme si elle pouvait voir son assaillante cachée derrière.
Marie Predeaux sent étrangement le prochain coup venir et bouge sa tête au bon moment alors que le meuble est sauvagement repoussé par un coup de jambe de Farya Arakhora. Marie Predeaux voit une patte du fauteuil passer près de son visage.

Marie Predeaux regarde méchamment Farya Arakhora - c'est le concours du regard le plus méchant - puis se précipite sur elle après avoir sauté par-dessus le fauteuil.
Farya Arakhora pare magistralement l'attaque de Marie Predeaux en utilisant encore une fois ses jambes. Farya fait presque la chandelle, les jambes à 45 degrés alors que Marie, faisant des moulinets de bras inutiles, est incapable d'avancer !

Farya Arakhora voudrait bien se débarrasser de Marie car ses jambes se ramollissent vite et l'heure n'est pas aux figures de gymnastique en tandem.
Farya Arakhora se prépare à foutre son pied droit à la gueule de Marie le “Moulin à Vent” Predeaux, mais la tentative se résulte en un échec.

Marie Predeaux a un drôle de sourire aux lèvres, elle semble avoir une idée derrière la tête.
Marie Predeaux est en train de déchausser Farya.

Le réveil est difficile pour Farya Arakhora qui ne pige pas pourquoi on en veut tout d'un coup à ses bottes.
Marie Predeaux évite un villain coup de Farya Arakhora qui se tortille soudainement en tous sens.

Marie Predeaux est désormais armée d'une botte et est prête à s'en servir.
Ça bouge toutefois un peu trop pour Marie qui finit par tomber par terre. La botte, elle, grâce au geste interrompu de Marie Predeaux, s'est élevée en ligne droite en tournoyant dans les airs et s'apprête à redescendre on ne sait où.

Farya Arakhora profite d'une excellent diversion pour frapper.
La fidèle botte en daim de Farya retombe direct sur le nez de Marie Predeaux. Secouée, surprise, la Goupil ne voit pas la plante du pied droit de Farya se diriger droit dans sa figure.

Marie Predeaux en a marre de ce combat de jambes et pivote sur elle même.
Farya Arakhora réussit une sublime esquive alors que Marie lui envoyait son poing dans la gueule.

Farya Arakhora regarde méchamment Marie Predeaux, puis lui prépare un sale coup.
Farya Arakhora se positionne autrement et semble s'apprêter à se mettre debout. En cours de route, elle en profite pour envoyer un bon coup de genou dans les côtes de Marie.

Marie Predeaux a mal mais ne lâche pas Farya Arakhora pour autant.
Farya Arakhora pare magistralement l'attaque de Marie Predeaux mais demeure encore au sol pour un moment sous la force du coup!

Farya Arakhora tente de contre-attaquer.
Farya Arakhora, déséquilibrée, retombe sur son derrière et envoie un coup de pied à l'épaule de Marie Predeaux. Ça craque, et ce n'est pas le pied de Farya.

Marie Predeaux s'approche à quatre patte de Farya Arakhora.
La Goupil semble vidée de toute énergie et écrase mollement son poing contre la cuisse de Farya.

Farya Arakhora est assez bien positionnée pour s'emparer de la tête de Marie.
Marie Predeaux, frappée à la nuque par le coude de Farya Arakhora, n'en peut plus et fini par s'effondrer, le tout en ronflant.

  • Elirinna, Siline, Navine, Inutile : les vers s'avèrent sévères.

Eh oui, désolé mais pour cette catégorie je ne présenterai pas un combat physique mais combat de rimes, impliquant les elfes Elirinna et Siline, puis la faune Navine et la naine Inutile. Une nomination un peu longuette puisque je vais l'illustrer de citations. D'abord, Elirinna fredonne tranquillement une berceuse en pleurant, « assise au clair de Lune sur le rebord d'une fontaine ». La teneur du texte est dans cet air-là :

Mon amour est mort, ladilila,
En plongeant trouver les étoiles, ladililou,
Et le ciel est noir, ladilila,
La lune seule éclaire le monde, ladililou,
Qui viendra rallumer le ciel, lalila,
Qui viendra rallumer le ciel, lalila,
Et mon amant parti trop tot, liladida…

Or, attirée par cet mélancolie profonde, Siline vient se joindre à la mélopée nocturne, allant jusqu'à versifier sa narration :

Dans le soir baladée
sur la place arrêtée
Par une belle éplorée
une mélodie fredonnée.
Surtout ne stoppez
Je veux juste écouter

Les deux commencent à chanter ensemble, quand Navine, n'étant pas de service, arrive et les entend. Et Navine, c'est une tenancière d'auberge nommée « Le Foudre de Bière », qui apprécie le côté « rentre dans le lard » de Goupil et qui basiquement trouve ces propos fort niais. Elle décide donc d'aller un peu pourrir la soirée et bousculer un peu les elfes délicates en leur entonnant une chanson de taverne, avec la subtilité d'un minotaure dans un magasin de porcelaine. Et en parlant de minotaure, voici un extrait de la chanson, pour que vous voyiez le niveau :

Hier au soir j'ai fini
Ma bouteille de whisky!
Et ce matin dans mon lit
Un minotaure m'a souri!
J'ai d'abord cherché d'quoi m'habiller
Ma tunique était sous l'canapé
Ma jolie jupe derrière la ch'minée
Quant à mes bas, bah j'les ai oubliés
L'autre n'cessait pas de m'regarder
L'minotaure au sourire attardé
J'ai pas pu m'empêcher d'lui d'mander
« C'était si bon ou t'es juste castré? »
Castréééé!

Elirinna ne se laisse pas démonter et choisit de reprendre en elfique, snobbant un peu la faune après quelques piques, et Siline l'ignore également copieusement, continuant à échanger en vers avec sa nouvelle amie. Navine reprend ses moqueries, déclamant de nouvelles chansons de taverne après avoir signalé à Elirinna que si elle n'était pas contente, elle n'avait qu'à chanter dans un endroit privé. Mais les elfes finissent par bien prendre la chose, et s'intéressent même à la faunette, quand soudainement c'est au tour d'Inutile de débarquer. La prêtresse du dieu de la folie a en effet eu un prix au concours de poésie (prix de l'originalité) et était dans sa phase où elle commençait à prendre confiance en elle (blâmez la guilde des Maîtres d'Armes pour ça), aussi décida-t-elle d'intervenir et de tacler en vers toutes ces personnes qui faisaient soit de la poésie de midinette soit de la chanson de taverne (de son point de vue), et ça donnait des passages de ce genre :

Dans les ruines de mon foyer j'ai invoqué l'ire divine
Toujours une dette à payer et l'esprit dans une ravine
Trouvé refuge dans l'incohérence et la mémoire dans le verbe
Je viens appliquer la sentence, il est vrai que je demeure acerbe
Considérez-moi comme l'enseignant venu vous remettre à votre place
Ou reconnaissez le Léviathan venu dévorer les joueuses de farce.

Ce qui causera d'abord l'admiration d'Elirinna, puis sa colère lorsqu'elle verra Siline repartir en larmes, tandis que Navine demeurait amusée et ne se sentait absolument pas concernée par les accusations artistiques de la naine. Ce résumé est un peu grossier, mais il a déjà trop duré avec les extraits de vers : en bref, une bataille très amusante puisque sans réso, sans coup férir et sans sort lancé, et pourtant bel et bien une bataille.

What is love ?

  • Ethan Kalish + Farya Arakhora + Reynardt de Meldonde, Vahal City : je l'aurais tué pour elle.

Une relation à trois extrêmement intéressante, bien qu'il fallait prendre le temps de lire de nombreux RPs pour comprendre un peu ce trio. En résumé, Ethan est le bon et preux paladin fermier, Farya (figure de Vahal 2016) est une grande gueule arbalétrière parfois un peu naïve et Reynardt est le vieux prêtre du Refuge des Âmes usées, endroit à son image. Le truc, c'est que Reynardt adore Farya (la nature exacte de ses sentiments semble souvent ambiguë), Ethan aime Farya, Farya aime Ethan et adore Reynardt… Mais Reynardt et Ethan ne peuvent absolument pas se supporter, et chacun pense que l'autre est une nuisance pour Farya. Ce qui a donné lieu à un nombre incroyable d'échanges acides, parfois à demi-mots quand Farya est là, parfois à de vrais coups dans la tronche pour régler leurs différents, et une pauvre Farya entre les deux qui ne comprenaient pas toujours ce qu'il se passait mais tentait de les rabibocher sans réaliser qu'elle était la seule raison pour laquelle les deux ne s'étaient pas encore entretués.

  • Katel + Cedric, Nos étoiles complémentaires.

Même s'ils ne sont pas un couple, le duo fonctionne extrêmement bien, dans une relation un peu maître-élève, un peu collègues de travail et un peu amis. Cedric est le grand prêtre du temple de l'aube, un personnage vétéran réputé pour soigner tous les problèmes du monde, une sorte de Jésus ambulant plein de bonté et d'aide pour les autres. Katel est également prêtresse, et officie souvent à ses côtés, mais est plus jeune, avec plus de doutes et est loin d'égaler la puissance du Grand Prêtre. Mais ils prient les mêmes dieux, abordent les mêmes magies et exercent des fonctions similaires, ce qui donne lieu à une belle confiance et entraide mutuelle, teintée de moments touchants où chacun exprime ses doutes et faiblesses à l'autre, dans un monde où les dieux sont des plus capricieux.

  • Tysbei et Melitta, voyage de noces

Leur aventure, à l'extérieur de la ville, a permis à Melitta et Tysbei de réellement se rencontrer. Et puis bon, entre elles depuis un moment, on sait que ça ne peut que marcher entre ces deux-là ! Ah ! Ah ! Et c’est pas tout le monde qui a la patience de Melitta pour supporter les conneries de la faune !

On vous a déjà parlé du Yin et du Yang ? De cette dualité du monde ? Elles en sont certainement la meilleure incarnation. D’un côté, une mage, plutôt réfléchie, prudente, patiente, parfois réservée, presque effacée. Et de l’autre, une faune (déjà on pourrait s’arrêter à ce qualificatif, ça veut tout dire), excitée comme une puce à la moindre nouvelle, joviale, bavarde, enthousiaste en tout circonstance, un peu tête en l’air et impulsive, ce qui vaudra plusieurs situations plus ou moins cocasses (quelques exemples dans une catégorie plus loin). Une chose est sûre on ne s'ennuie pas avec ces deux-là, tout aussi complémentaires que différentes.

  • La garde, les Maîtres d'Armes et les Vahaliens : c'est toujours la faute des autres.

Comment résumer ce bazar et cette relation d'hostilité générale ? Si certains pensent parfois que tout le monde déteste la police dans la vraie vie, la garde se prend tout de même une sacrée réputation à Vahal. Accusée de ne rien faire, d'être incompétente quand elle fait mais échoue et d'être tyrannique quand elle fait et réussit, la garde pèche par son manque criant d'effectifs et sa hiérarchie parfois peu présente. Faléon avait déjà bien imprimé une image violente dans l'esprit des Vahaliens avec la fameuse pendaison d'Aelish (voir les EA précédents), il a récidivé en inscrivant un durcissement général des lois de Vahal. Durcissement qui semblait être dramatique sur le coup, avant de devenir négligeable par manque de garde pour les appliquer.

De son côté, la guilde des Maîtres d'Armes, menée par Ethan Kalish et Farya Arakhora a commencé à vouloir devenir une alternative à la garde de Vahal, ceux qui allaient vraiment faire les choses bien. La relation avec la garde, au départ basée sur la coopération (quand l'un des membres de la guilde, Werxaf, s'est révélé être un voleur activement traqué, c'est la guilde qui l'a livré au sergent Podvin) est devenue tendue quand Podvin a réclamé… des pot-de-vins. La garde perd ensuite un membre important de plus quand Faléon s'en va, laissant semble-t-il la garde aux mains de Giv, qui a des qualités certaines mais pas celle de la communication. Et toutes ces relations s'enveniment encore après la bataille du cimetière, où la garde a envoyé un pauvre novice à peine pour défendre la ville, et qu'une membre des Maîtres d'Armes a péri.

Cette situation déjà bien tendue ne s'arrange pas vraiment au regard général des Vahaliens, puisque la garde jouit d'une méfiance voire hostilité générale mais que les Maîtres d'Armes sont loin d'apparaître publiquement comme une véritable protection (ils n'ont, aux dernières nouvelles, pas vraiment travaillé à communiquer sur leurs actions), ce que prouve la fondation de la guilde, encore assez discrète, des Corbeaux Blancs. Un bazar généralisé dont j'ai hâte de voir l'évolution et qui méritait bien une nomination quelque part.

  • Doual et l'Histoire , le témoin de Chroniquah

Dans sa quête infinie de savoir et de mémoire, le semi-elfe à tresse connu de (presque) tous a usé et érodé maintes portes et chaises vahaliennes, bu un nombre incalculable de tasses de thé, réduit en miettes des centaines de plumes, asséché maints flacons d'encre. L'œuvre de sa seconde vie, c'est de rassembler patiemment, fragment par fragment, tous les éclats de l'Histoire edenyenne. Sa passion a manqué plusieurs fois de lui coûter la vie, notamment à travers l'aventure orchestrée par Ethan citée plus loin et par sa visite d'un certain puits, mais jamais il n'a renoncé. Interrogeant assidûment chaque détenteur d'information pour collecter les souvenirs et les mettre en mots, le métis touchant et opiniâtre est un véritable amoureux de l'Histoire - une amante tempétueuse. À coups d'efforts acharnés, Doual la sauvegarde et la fait perdurer, offrant à la communauté de notre petite ville ses trésors manuscrits pour l'empêcher d'oublier ce qui fut et ce qui est.

  • Goupil et la bouteille, ou la symbiose éthylique

La fameuse renarde ne passe pas un jour sans faire sa fête à l'équivalent de cinq fois son poids en bouteilles (comment ça, j'exagère ?). Entre le whiskey et elle, au-delà de l'amour, c'est une véritable symbiose. On se demande qui, de l'alcool ou de la baleinière, ferait la plus grosse crise de delirium tremens sans l'autre. Se soutenant l'une l'autre pour le meilleur et pour le pire, dans la galère et la pauvreté, dans la maladie et l'adversité, ils s'aimeront et se chériront sans nul doute tout au long de leur vie jusqu'à ce que la 2ème mort les sépare. En tous les cas, jamais ils ne déçoivent, produisant des résultats parfois odorants, souvent désopilants, et toujours palpitants.

  • Doual et Farya La fratrie fraternelle.

Est il un autre duo aussi compliqué que ces deux-là? En plus d'être Demi-elfes les voilà Demi-frère et Demi-sœur, et croyez moi ça ne se voit pas du tout. Entre l'un qui est globalement ce type bizarre du fond de la classe dans vos tendres années de lycée. Si, si, celui qui aime pas qu'on le touche et qui est super timide là… ouais lui voilà. Et bien en plus d'être ça le bon Doual est un passionné d'Histoire (avec un grand H), un intellectuel écumant les souvenirs des Vahaliens les plus anciens pour retracer la lignée de la cité et, globalement, un type bien introverti. À son opposé vous vous retrouvez avec Farya, bûcheronne (avec une grande H), gueularde, combattante à l'arbalète maintes fois crainte, amicale et pas bien maline, et pour couronner le tout amatrice d'histoires (mais avec un petit h cette fois). À l’œil nu rien ne rapprocherait ces deux individus mais la réalité est toute autre : entre eux il y a une véritable amitié profondément ancrée. Potentiellement meilleur ami l'un de l'autre et totalement prêts à mourir l'un pour l'autre les deux zouaves iraient jusqu'au bout du monde s'il le fallait, une vraie amitié née de liens génétiques.

Le monument mythique

  • Le Foudre de bière

Y a-t-il un autre endroit à nommer que le Foudre de bière? Meilleure et à présent seule taverne de la ville le gros bâtiment pataud sur le port s'est transformé au fil du temps en ce havre vibrant de bastons et de chopes qui volent, lieu de toutes les mousses brunes et du sang de pif qui tache le plancher! Si seulement… En réalité, il s'agit d'un refuge où des Vahaliens grassouillets vont boire du chocolat chaud et faire la sieste, mais là est son charme. Qui n'a pas déjà ricané en voyant la tavernière à cornes s'escrimer à lancer une bagarre générale auprès d'une bande d'elfes aussi mous que hautains? Qui n'a pas déjà eu un plaisir sadique à voir des enfants venir prendre le goûter sur des bancs que la patronne destinait initialement à des gros gars bourrus en coma éthylique? Le Foudre c'est ce bar sans bar qui réussit à se porter dans la durée, c'est ce savoureux mélange d'une tavernière électrique et d'une populace endormie qui même s'il donne en général une ambiance chaleureuse de feu de bois et de soirée tranquille prend parfois une odeur explosive avec quelques bastons mémorables et des soirées à cinquante où tout le monde finit saoul sur les tables (en plus l'alcool c'est pratique pour quand un des présents arrête de jouer). Décidément, le Foudre mérite sa nomination à mes yeux comme place la plus connue et appréciée de la cité.

  • la Guilde des Maîtres d'Armes.

Ne serait-ce que par son nom, la guilde a réussi à attirer bon nombre de Vahaliens, vétérans ou novices, venus en quête d'une éventuelle gloire martiale. Le bâtiment en soi n'est pas exceptionnel, quoi qu'il ait abrité des événements forts étonnants, comme le miracle de changement de sexe cité plus haut, mais c'est la guilde qu'il représente qui lui vaut sa place. Entre ses combattants accomplis aux stats faramineuses comme sa chef, ses causeurs de catastrophe involontaire comme son historien ou ses faiblards en apprentissage (je ne citerai pas de nom), la guilde est un rassemblement de personnalités hautes en couleur qui, comble de la réussite, entretiennent de véritables interactions et des vrais relations de frères d'armes. La guilde s'est d'ailleurs démarquée en se rendant en grande pompe à l'attaque du cimetière, 4 de ses membres y parvenant tandis que 5-6 autres étaient vaillamment en route (mais ne purent arriver à temps), là où un seul garde, novice de surcroît, était venu défendre la ville. La guilde des explorateurs étant certes présente mais peu nombreuse (3 membre de mémoire, dont un bloqué avec les autres retardataires), les Maîtres d'Armes y ont plus ou moins gagné le titre de Défenseurs de Vahal.

  • Le Temple de l'Aube, sanctuaire du bien

Le Temple de l'Aube, anciennement Temple des Déesses et véritable pilier vahalien, tenu par Cédric et anciennement Katel, a fait beaucoup pour de nombreux réincarnés et n'est plus à présenter. Avec ses magnifiques jardins et ses chapelles colorées, il incarne le symbole du Bien, de l'entraide, de la sérénité. Ses prêtres ont toujours été présents, patients, humbles et réactifs, prêts à aider ou aiguiller quiconque arrive, tourmenté par une question, une malédiction ou une blessure. La longévité de ce lieu baigné de tranquillité, de douceur et de couleurs est assez phénoménale.

  • La Fiole enchantée, pharmacie magique

Qui n'a jamais acheté de potion dans l'agréable boutique connue de tous où officie inlassablement San le musicien depuis de longues années, ouverte par Zaïra la fée ? Là-bas, en plus de trouver potion à votre gosier, vous rencontrerez un tenancier accueillant, mélomane et aimable qui se pliera en quatre pour satisfaire vos moindres souhaits. Une boutique incontournable à Vahal !

  • Les guérisseurs, ils soignent tellement qu'ils sont immortels.

Ni une échoppe, ni un commerce, ni une guilde, cette institution de Vahal – si on peut la nommer ainsi - a réussi à perdurer à travers le temps et les joueurs. Certes, elle connaît des coups de mou, comme bien des endroits mais tôt ou tard, elle finit par renaître de ses cendres. Réunissant la crème des soigneurs de la ville, cette bâtisse du Grand Chêne a bien souvent été un endroit clé, que ce soit lors d’épidémies de peste, ou tout simplement quand les guerriers acharnés ne savent où se faire soigner après un entraînement sanglant.

L'évènement

  • La dernière prière avant la bataille, Les joueurs d'Edenya, organisé par Katel et Cédric

Un événement un peu particulier puisque… Indépendant de la volonté du MJ. Entre l'annonce de l'attaque des forces du Mal sur Vahal et leur attaque effective, de nombreux préparatifs ont eu lieu, et l'un d'entre eux est selon moi le meilleur événement auquel j'ai eu droit depuis que je joue à Edenya. Beaucoup des Vahaliens qui allaient participer à la bataille se sont réunis pour une grande prière avant la bataille ce qui a donné un rythme de post soutenu (le temps étant limité avant l'attaque) mais avec une qualité de RP rarement vue ailleurs, avec des posts longs, puissants et émouvants, où les joueurs se sont efforcés d'exprimer la réaction de leurs personnages face à un conflit imminent où il était sûr que certains mourraient, sans tomber dans la caricature. C'était l'événement qui sonnait le plus juste. Le tout s'est achevé sur une réaction des dieux, une Gaïatanne miséricordieuse et un Homénone colérique, pour bien conclure cette ambiance de doute et d'incertitude.

  • Quand les fantômes s'invitent à Vahal, Ahotep et Drude

Cela donne lieu à d'étranges phénomènes et à quelques rebondissements. Au cours de l'été 48, deux fantômes et demi (le demi étant un chat) ont semé le trouble en ville, jetant des malédictions à ceux qui les croisaient, engendrant moult phénomènes incompréhensibles. Une vague de dépressions s'est abattue sur la ville et l'espace de quelques jours, certains Vahaliens avaient perdu le goût de vivre. Heureusement, l'entraide et le soutien entre Vahaliens a permis de comprendre que c'était anormal et ils ont pu réagir pour se sortir de ce mauvais pas. Certains d'entre eux ont poursuivi les fantômes, d'autres ont rencontré un étrange marchand venu vendre quelques informations et autres filtres suspects. Les fantômes ont fini par se volatiliser d'eux-mêmes. Mais où sont-ils donc passés ? Le mystère reste entier.

  • La grande marée, Drude

Ou comment un matin les Vahaliens se levèrent pour voir que l'horizon était dénué d'océan et que les fonds marins étaient visibles de la plage, comme si nulle eau n'était présente. Timidement les habitants firent leurs premiers pas dans ces zones difficilement accessibles et, à la notable exception d'une pêcheuse qui se précipita pour emplir ses paniers de poissons et de crabes reposant par dizaine de milliers (exagération potentielle) à l'air libre, tout ce début d'événement fut des plus calmes.

Moins tranquille fut le soir en revanche quand surprenant la pêcheuse, qui se trouvait être Goupil, ainsi qu'Ezekiel le forgeron, Catherine la petite, Tristan Valtan le Valtan et Kryll l'eïl, le prévisible arriva : la mer revint de sa maison de vacances en Corse et ne fut pas très contente de tomber sur quelques rats gambadant sur son superbe plancher. Grondant entre coraux et rochers les flots prirent les aventuriers improvisés par surprise (sauf Goupil qui justement forte de ses connaissances maritimes s'étaient barrée sur le sable une demi heure avant, laissez moi me jeter des fleurs bon sang) et ainsi commença une course effrénée pour regagner les zones sèches et sécurisées. Nombreux furent les coups de chaud alors que le groupe passait à deux doigts de la noyade mais une fois tout le monde en sécurité sur le bord et l'intensité de la situation atténuée il restait de ce dangereux phénomène des souvenirs bien marrants et un évènement bien chouette.

  • La tragédie des Dieux, Icosaedre

Pour des raisons qui n'ont pas été découvertes, Gaïatanne et Homénone ont envoyé un message à leur fidèles afin de leur demander de l'aide. Comme ceux-ci ne sont pas très débrouillards et n'arrivent pas à traduire le message laissé, ou en tout cas ne réagissent pas assez prestement compte tenu de la menace, Homénone commence à perdre patience et intervient une nouvelle fois afin de délivrer le message, sans quoi la ville aurait presque pu se faire attaquer sans que personne ne soit au courant. Le dieu s'assure que cette fois-ci le message passe bien auprès de la population en marquant quelques Vahaliens de coups de soleils. C'est alors la panique, la menace est d'un coup prise très (trop ?) au sérieux et tout le monde se porte volontaire pour la contrer, de nombreuses personnes s'organisent à gauche à droite en vue du jour J. Ce qui a notamment donné lieu à la prière.

Seulement, voilà, tout ne se passe pas comme prévu, si les êtres atteints de coup de soleils se retrouvent aisément au cimetière, une bonne partie se retrouve prise dans un piège de Venym et du fait, entre autre, d'une communication quelque peu désastreuse, ne parvient pas à s'en dépêtrer avant que la menace n'arrive au cimetière.

Et au cimetière l'ambiance n'est pas au top, l'absence des penseurs de la défense désempare beaucoup de monde, une Estella bien mystérieuse ne fait pas baisser la tension. Et comme si cela ne suffisait pas, un Dryade arrive et annonce qu'il est envoyé par les dieux pour les aider. C'est alors que sorti du brouillard, un homme aux allures de magicien noir déclame un texte incompréhensible et semble incanter. Il n'a pas fini de marmonner qu'il s'écroule, une flèche plantée entre les deux yeux. Les présents commencent alors à dépouiller le cadavre pour en apprendre un peu plus sur la personne et trouvent curieusement une amulette qui ressemblerait bien à celle que pourrait porter un fidèles d'Homénone. Pendant ce temps, Inutile, Glaedryll et Katel vont parler avec la mystérieuse Estella qui a d'étrange révélations à leur faire, la tension monte dans le groupe, et finalement, alors que Delawen se rapproche du groupe à l'écart, Glaedryll, victime d'un sort d'envoutement, lui décoche une flèche qui manque de la tuer. C'est à ce moment que des cris de bêtes arrivent du cimetière. Des abominations, semblants de corps putréfiés sortent de terre et attaquent le groupe. S'ensuit une mêlée durant laquelle le Dryade montre sa vraie nature et lance des sorts sur les Vahaliens, il y trouve la mort. Le résultat est désastreux, la menace a été repoussée, mais de nombreux cadavres sont ceux de Vahaliens.

Katel décide donc de faire appel aux dieux pour sauver ses compagnons, ceux-ci daignent répondre à son appel, mais ne semblent pas contents devant la situation qui se dresse devant eux. Des gens qui auraient pu être soignés ne l'étaient pas, et la prêtresse malgré ses efforts pour y remédier après une première remarque des dieux manque de tuer Delawen qui est dans le coma. Cela énerve un peu plus les dieux qui décident de tester leur prêtresse. Celle-ci échoue et une marque de brûlure laissée par Homénone vient en attester.

Cet événement, du fait de la réaction et la réactivité des joueurs a pris une ampleur énorme et a montré à quel point l'interaction entre personnages pouvait être compliquée. Il a certainement eu de très nombreuses répercussions en ville, certaines peut-être encore à venir…

  • L'énigme de la lourde de la ratichonnière, Arumah, Farya, Navine

Durant toute une semaine, les murs des différentes places de Vahal furent ornées d’affiches postées par un prêtre mystérieux (Cédric). L’affiche de la grand place disait ceci :

Ce n'est pas parce que nous n'avons pas de problème qu'il ne faut pas en remercier les déesses et les dieux.
Ce n'est pas parce que nous avons un problème qu'il ne faut pas leur demander de l'aide.

Farya arriva sur la place et se trouva fort perplexe face à ces mots incompréhensibles. Arrivèrent Navine, puis Arumah, qui ne furent pas d’une plus grande aide. De fil en aiguille, et tout en se partageant une bonne bouteille d’eau de vie, il arrivèrent à en déduire qu’un trésor était caché dans le temple des Assoiffés voisin, renommé pour l’occasion « la ratichonnière des épongés de la barrique ». Après avoir réussi à entrer en faisant se faufiler Navine par une chatière à fée – il ne faut pas croire, pousser une porte est une épreuve, surtout quand il y a plusieurs « lourdes » prévues pour les différentes races de Vahal ! – et dévalisé les réserves d’alcool du temple, ils entreprirent de s’attaquer aux statues d’Aghlou et Dhalanpante placées là, persuadés que le trésor y était caché. L’une des statues se retrouva d’ailleurs avec un carreau d’arbalète dans le socle.

La suite fut constituée de portes ouvertes à pousser et de portes fermées incrochetables, de pectoraux huilés et de pantalon tombant sur un derrière viril. Le tout finit plus ou moins en coma éthylique.

  • L'incendie de l'Ire Honnie.

Quand Gauvain Agnel décide de foutre le feu à sa boucherie, il ne compte pas brûler vif à l'intérieur. Malheureusement, après tout un tas de jets malchanceux il s'enflamme et s'engage alors une course contre la montre pour sortir du bâtiment avant qu'il ne se consume totalement.

Heureusement pour Gauvain, Farya Arakhora surveille la scène… Mais ne comprend pas la gravité de la situation. Quand enfin elle finit par comprendre, Gauvain est mi-cuit mais ça n'empêche pas les secours d'arriver façon Vahal. Farya et sa tentative infructueuse d'enfoncer une porte ouverte, Reynardt et son sort qui sert à rien, une rousse qui se fait roussir par les flammes, un borgne qui tente l'héroïsme et se casse la gueule comme un crétin et enfin, un peu de compétence, avec Cédric qui réussit magnifiquement son sort de résurrection sur le cadavre… Après que le joueur ait complètement abandonné le personnage, rendant son magnifique jet de 345 complètement inutile, et enfin Faleon, qui se dit que quand même, pour éteindre un feu, une averse c'est mieux qu'un tsunami.

À l'aventure compagnons

  • À travers le temps et l'espace Ethan

PJ : Feus Sykielle et Glaedryll, Cédric et Doual
Après avoir ramassé une sphère aux drôles d'inscriptions sur la plage de Nacre, les quatre amis se retrouvent transportés… Où? Impossible de le dire. C'est une ville semblable à Vahal… Mais dévastée. Ils finissent par tomber sur un homme qui ne parle pas leur langue. C'est à coup de dessins sur le sol qu'ils s'expliquent, et l'homme les guide à son repaire, après avoir battu quelques revenants… Leur guide explique ce qu'il s'est passé, et il est prévu de repartir dès le lendemain, puisqu'il sait comment utiliser la sphère. C'est donc ce qu'il firent lorsque le jour suivant arriva, non sans avoir combattu bien sûr. Ils réussissent ainsi à rentrer à Vahal.

  • À la recherche de la pâquerette perdue Darklord

Darklord a réussi à monter un chouette scénario en partant d’une demande un peu étrange : « On veut aller trouver des plantes cooooool ! #Unicorn ». Et finalement, Tysbei et Melitta, Ayden étant vite reparti en ville, se retrouvent embarquées dans un scénario original et palpitant. S'ensuit une habituelle tendance à beaucoup cliquer pour rafraîchir la page en attendant la suite ! Le contenu de cette aventure se doit cependant de rester secret, celle-ci n'étant pas finie. Il ne faudrait pas spoiler. CrazyDoll tient à remercier Darklord pour son investissement <3

  • Les Îles de la Lune Darklord

Plus qu’ancienne – 2010, si la mémoire d'Ahotep ne lui joue pas de tours -, cette aventure n’en mérite pas moins sa place. Organisée par la guilde des Explorateurs, cette histoire a tout d’abord demandé une énorme préparation – bah oui, on construit pas un bateau capable de traverser l’océan en deux jours – qui a mobilisé une bonne partie de la ville pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Jusqu’à ce que la Calobistro voie le jour. Les heureux élus ont alors pu prendre la mer. Et là, s’en est suivi tout ce qui fait d’une aventure une expérience trépidante et palpitante : une tempête en plein océan, les premiers morts. La découverte des îles, d’une cité mêlant l’art elfique et nanique, un autre système politique : tandis qu’à Vahal on est bien tranquille avec les Archimages, là-bas les villes sont gérées par des conseillers corrompus parfois. Evidemment, la découverte d’une malédiction de l’île la plus mystérieuse de l’archipel et l’irrésistible envie de l’anéantir. La rencontre avec une Horreur, plus immonde et plus indomptable que le pire de vos cauchemars. La victoire, grâce à l’aide d’un majestueux dragon. Le retour glorieux et serein vers la cité de Vahal… Serein ? Non ce serait trop facile ! Il manquait le dernier détail : l’attaque d’un kraken, histoire d’achever les aventuriers déjà bien secoués. En bref, une aventure pleine de rebondissements, qui, pour le coup, fait réellement découvrir tout un autre monde, si imprévisible qu’on ne peut s’empêcher de passer la soirée à rafraîchir la page pour connaître la suite.

  • Les Bouseux

Ma mémoire n’étant pas celle de Merle et n’ayant pas pris part à cette expédition, je (Ahotep) ne pourrais vous en expliquer tous les tenants et aboutissants, mais elle se démarque par son commencement. Contrairement à d’autres, nulle intention de découvrir de nouveaux endroits, non, trop banal. Cette expédition avait pour but… de ramener de la boue volcanique. Et pour quoi faire me direz-vous ? Et bien… qui vous dit qu’on ne se souciait que peu de son bien-être et de son apparence à une telle époque ? En tout cas, quelqu’un a tenté et a ouvert son commerce d’esthétique ! D’ailleurs, une ou deux mariées sont passées par là avant le grand jour, mais ça c’est une autre histoire. Et qui dit soin, dit matériel de choix : la boue volcanique en faisait partie. Un petit groupe d’aventuriers sont donc partis au sud de Vahal, vers les marais, pour faire le plaisir de la commanditaire. Oh je ne dis pas qu’ils n’étaient pas attirés aussi par la découverte et l’exploration, mais ils avaient tout de même un but précis. Pour les diverses péripéties internes, il faudrait demander à l’un d’entre eux, malheureusement je ne crois pas qu’ils soient encore présents sur le site… Mais pour ce qui est du fin mot de l’histoire, plutôt que de revenir avec de la boue en quantité pour notre pseudo-esthéticienne, ils ont préféré revenir en ville, talonnés par une troupe d’orcs pleins de vase dégueulasse. Enfin, un petit groupe plutôt, dont l’arrivée fracassante fut vite interrompue par les Vahaliens.

La réso en résonance

  • Massacrons-nous dans la taverne par Rixos

Alors que trois compères, que je nommerais Goupil, Ezekiel et Glaedryll, s'installaient tranquillement à table pour boire et discuter, un duo entra en scène, Latymatya et Oruk, et ce dernier se mit à déranger notre trio avec ses beuglements. La situation aurait pu se calmer d'elle-même si un certain poivrot n'avait pas décidé de se mettre à crier sur le groupe complet et à tenter d'envoyer sa chope vers eux. S'ensuivit alors une séparation d'une bagarre qu'on pourrait qualifier d'inoubliable : alors que Glaedryll allait faire taire l'importun, Navine décida que ce n'était pas juste qu'elle ne puisse pas se battre et lança les hostilités du côté du groupe. Chutes, ratages, cassage de mobilier et câlins au mur, tout y est passé, laissant la taverne dans un sale état et réussissant même à entraîner des gardes dans tout ce beau foutoir. J'ai beaucoup ri en y participant mais également en le relisant.

Une résolution de baston de taverne hilarante, du genre à filer la patate pendant une journée entière. La réso était si imposante qu’elle a été faite en deux parties. Extraits (qu’il a été difficile de sélectionner) :

Ezekiel s'attaque à la même cible qu'Oruk, c'est à dire Marie Predeaux.
Ezekiel attrape rapidement un tabouret et l'utilise contre Marie Predeaux qui s'effondre donc dès le début du combat. Qu'elle idée aussi de lancer un «Nains contre humains! »

Oruk regarde méchamment Latymatia, puis se jette sur elle
Oruk dérape sur une coupelle et tombe à quatre pattes sur le plancher tout en caressant les belles jambes de l'elfette qui manque de perdre sa jupe.

Navine de Joyeux, choppe en main, vise la grosse tête du nain qui dépasse de la table
Si elle avait été à la foire, Navine n'aurait pas gagné de prix. Plus loin, dans l'autre mêlée, Glaedryll se prend une choppe sur le popotin.

Glaedryll s'apprête à se relever et se prend une choppe dans le derrière.
Glaedryll pense qu'on lui envoie des munitions et n'a pas de difficulté à savoir sur qui les lancer.
Bass Thonh attrape une table et bloque ainsi la choppe de bière lancé avec force par Glaedryll.

Ezekiel regarde méchamment Navine de Joyeux et s'avance d'un pas lourd et menaçant.
Ezekiel évite de faire mal à Navine de Joyeux. Ce serait lâche de l'attaquer de dos alors qu'elle faisait aller si drôlement ses petites pattes, penchée par dessus le mobilier.

  • Une soirée de folie par CrazyDoll

Navine avait organisé une fête pour son entrée dans la guilde des Maîtres d’armes. Les présents étaient : Farya, Inutile, Doual et Sigrid.

La fête bat son plein, à base d'alcool et de tourtes, et diverses activités s'organisent, dont une partie de cache-cache. La perdante est Navine, qui se retrouve à devoir réaliser un gage: trouver des objets représentant les lettres de son prénom. À court de temps, la faune utilise Farya comme Ivrogne, et Inutile comme Naine. Inutile se vexe. Farya, pour rattraper le coup, lance alors l’idée suivante : « et si on faisait une prière à ton dieu ? ». Le dieu de la folie, donc.

Après quelques préparatifs magistralement orchestrés par la prêtresse, finissant par une douche synchronisée à base de bière, le silence se fait et… ils reçoivent une réponse alors que la réalité se tord dans tous les sens. Mais les présents comprennent vite que ce n’est pas le bon dieu : au lieu de Tombbaiçurlhatète, c’est Aghlou qui a répondu, manifestement vexé que, lors d’une soirée arrosée, avec beaucoup de bière, ce soit le dieu de la folie qui ait eu droit à une prière.

«Quan’ment qu’ça s’fait ! HIC ! Qu’on d’mande d’faire la fête aux aut’ ? »

Une voix rauque et qui reflétait sans peine tous les glaviots coincés dans la gorge de son propriétaire s’éleva dans les airs. La voix semblaient provenir de nulle part et de partout à la fois, impossible de mettre la main sur l’orateur alcoolisé.

« Heyyy T’cassélagueuleparter’ ?!! HIC ! »

Dieu de la folie qui finit par rappliquer aussi, en riant (ce qui a failli rendre fous plusieurs des invités). Enfin, les dieux finissent pas se mettre d’accord, et les vahaliens présents se retrouvent tous affligés d’une bonne grosse gueule de bois. Avec bonus.

« D’un côté Farya était devenu un petit bonhomme à la longue barbe brune, aux sourcils fournis et à la grosse bedaine. Navine quand à elle avait gardé son apparence faunesque mais était désormais dotée de très jolis pectoraux, d’un fessier très enviable et d’une barbe de quelques jours, son visage était métamorphosé et elle était méconnaissable. Sigrid avait été changé en un petit homme à l’allure frêle, très grand et mince, son corps semblait sec et fragile, presque malade. Inutile quand à elle était désormais un nain à la longue barbe blonde parfaitement tressée et à la bedaine proéminente de ceux qui ont l’habitude de consommer de la bière. Quand à Doual… Le voici désormais changé en une semi-elfe rousse assez commune et de taille moyenne possédant des dents de devants très avancées et écartées. »

Suivit toute une série de péripéties, entre Farya qui tente de faire pipi debout, Doual pris d'une peur irraisonnée de se faire sauter dessus, Inutile ravie d'avoir enfin une barbe qui remercie son dieu. Tous les présents finissent par s'endormir par terre… et se réveillent le lendemain matin dans leurs véritables corps, et dans quelques flaques de vomi.

  • Le combat de R(o)usses par Rixos

L'ensemble de ses résos (ça a été très dur de choisir) est magistral, mais puisqu'il fallait en choisir une… Celle-ci était particulièrement hilarante. Impossible de couper autre chose que le texte, puisque tout se succède dans un ordre logique. Un soir, trois comparses fêtent de manière très arrosée un événement heureux : Goupil, Navine et Farya. Soudain, l'une d'elles - une sauvage ! -, j'ai nommé Goupil la chiffonnière beurrée, agresse totalement gratuitement son acolyte qui commençait à s'endormir, à savoir Farya la charretière pintée (qui a donc réagi en mode drunken master). Quand tout à coup… Rixos.

Marie Predeaux a choisi sa proie : Farya Arakhora.
Farya Arakhora roule sur elle-même et évite involontairement le fauteuil que Marie Predeaux lui renverse dessus en guise de représailles immédiates.

Farya Arakhora réplique d'une manière Faryaesque
Marie Predeaux tombe derrière le fauteuil renversé, ce qui lui permet d'échapper à un PVNI (projectile volant non identifié) lancé par Farya Arakhora qui s'est réveillée en sursaut.

Farya Arakhora n'aime pas qu'on interrompe ses meilleurs rêves de potagers et regarde méchamment le fauteuil comme si elle pouvait voir son assaillante cachée derrière.
Marie Predeaux sent étrangement le prochain coup venir et bouge sa tête au bon moment alors que le meuble est sauvagement repoussé par un coup de jambe de Farya Arakhora. Marie Predeaux voit une patte du fauteuil passer près de son visage.

Marie Predeaux regarde méchamment Farya Arakhora - c'est le concours du regard le plus méchant - puis se précipite sur elle après avoir sauté par-dessus le fauteuil.
Farya Arakhora pare magistralement l'attaque de Marie Predeaux en utilisant encore une fois ses jambes. Farya fait presque la chandelle, les jambes à 45 degrés alors que Marie, faisant des moulinets de bras inutiles, est incapable d'avancer !

Farya Arakhora voudrait bien se débarrasser de Marie car ses jambes se ramollissent vite et l'heure n'est pas aux figures de gymnastique en tandem.
Farya Arakhora se prépare à foutre son pied droit à la gueule de Marie le “Moulin à Vent” Predeaux, mais la tentative se résulte en un échec.

Marie Predeaux a un drôle de sourire aux lèvres, elle semble avoir une idée derrière la tête.
Marie Predeaux est en train de déchausser Farya.

Le réveil est difficile pour Farya Arakhora qui ne pige pas pourquoi on en veut tout d'un coup à ses bottes.
Marie Predeaux évite un villain coup de Farya Arakhora qui se tortille soudainement en tous sens.

Marie Predeaux est désormais armée d'une botte et est prête à s'en servir.
Ça bouge toutefois un peu trop pour Marie qui finit par tomber par terre. La botte, elle, grâce au geste interrompu de Marie Predeaux, s'est élevée en ligne droite en tournoyant dans les airs et s'apprête à redescendre on ne sait où.

Farya Arakhora profite d'une excellent diversion pour frapper.
La fidèle botte en daim de Farya retombe direct sur le nez de Marie Predeaux. Secouée, surprise, la Goupil ne voit pas la plante du pied droit de Farya se diriger droit dans sa figure.

Marie Predeaux en a marre de ce combat de jambes et pivote sur elle même.
Farya Arakhora réussit une sublime esquive alors que Marie lui envoyait son poing dans la gueule.

Farya Arakhora regarde méchamment Marie Predeaux, puis lui prépare un sale coup.
Farya Arakhora se positionne autrement et semble s'apprêter à se mettre debout. En cours de route, elle en profite pour envoyer un bon coup de genou dans les côtes de Marie.

Marie Predeaux a mal mais ne lâche pas Farya Arakhora pour autant.
Farya Arakhora pare magistralement l'attaque de Marie Predeaux mais demeure encore au sol pour un moment sous la force du coup!

Farya Arakhora tente de contre-attaquer.
Farya Arakhora, déséquilibrée, retombe sur son derrière et envoie un coup de pied à l'épaule de Marie Predeaux. Ça craque, et ce n'est pas le pied de Farya.

Marie Predeaux s'approche à quatre patte de Farya Arakhora.
La Goupil semble vidée de toute énergie et écrase mollement son poing contre la cuisse de Farya.

Farya Arakhora est assez bien positionnée pour s'emparer de la tête de Marie.
Marie Predeaux, frappée à la nuque par le coude de Farya Arakhora, n'en peut plus et fini par s'effondrer, le tout en ronflant.

  • Coup de vent, Farya et Alastair

Chez Mademoiselle, le célèbre tailleur Vahalien, étaient trois Elfes s'évertuant à habiller l'un d'entre eux tout fraîchement réincarné. Les discutions étaient calmes et polies comme le suppose le généralement paisible caractère de ces oiseaux-là. Alors, soudainement, un duo impétueux entrait en scène pour y ajouter le burlesque et l'action dans une paire de post fort bien ficelés pour leurs courtes longueurs. On ne saurait faire mieux que de vous les présenter intacts pour que vous viviez la scène aussi bien que ses elfiques témoins:

Alastair:
“Quand soudain, et tout à coup, un cri perçant et strident se fit entendre dans la boutique. À l’instar de Tinnendir, un cousin sauvage de la forêt des villes entra en trombe dans la boutique, nu comme un ver. Les bras au ciel, un immense sourire sur le visage, une seule syllabe sortait de son gosier :
«-Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii»
Il passa rapidement dans la pièce, décrivant un cercle, tout en se redirigeant vers la sortie. Il était en effet poursuivi par une tornade rousse, à laquelle il ne semblait porter aucune attention. Mais les yeux expérimentés pouvaient noter qu’il l’évitait soigneusement, adaptant sa course dans ce but. Le regard d’un fou, il continuait son manège.
«-Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii»
Il sortit de la boutique comme il était entré, dans un coup de vent improbablement bizarre et incongru.
«-Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii»”


Farya Arakhora:

“Juste derrière le fuyard mi-gobelin mi-savonnette, entra en trombe une tornade beuglante qui, visiblement, cherchait à s’en saisir.
«-Stooooooop, bordel d’vieille pustule suintante d’troll scorbutique mal équarri, VIENS ICI !!!»
Le foulard de travers sur sa tête, une cape bleue marine dans une main et le souffle court, Farya lança un bras pour intercepter Alastair, le rata d’un cheveu, monta brièvement sur le banc pour contourner les obstacles. Des obstacles elfiques, soit dit en passant : il y avait dans cette boutique, nota subrepticement une part inconsciente de son esprit affairé, comme un concile d’elfes distingués en cours. Même si l’un d’eux avait l’air un peu moins distingué, le terrain de jeux presque à l’air…
«-NAAAN, ’TAIN !! Humph ! GRAAAH, tu vas enfiler c’te putain d’cape, à la fin !?»
La charretière adressa un sourire-éclair au trio présent, sourire qui signifiait, dans les grandes lignes : “salut, on ne fait que passer, ne faites pas attention à nous !” Et ce bruit qu’il faisait, ce bruit ! Il allait finir par la rendre folle. Cette rechute n’arrangeait vraiment pas les affaires de la métisse furieuse, qui fulminait après sa proie sauvage. À nouveau, la traqueuse tenta d’intercepter le fuyard, bouscula du coude la planchette des prix qui chut dans le mouvement et poursuivit sa course effrénée en frôlant le mobilier.
«-Mais, foutrecul d’troufignard d’orque farci au vieux jus fermenté d’charogne lépreuse, tu vas t’arrêter, oui ?!? J’vais t’choper, tu l’sais, et alors j’vais…»
Après avoir esquivé d’une rotation de hanche la collision avec le paravent, la métisse-tornade faillit prendre la porte lâchée par Alastair en pleine poire, jura encore vertement, la rouvrit rageusement et se rua à sa poursuite à l’extérieur. Un instant plus tard, plus trace des deux cavaleurs…”



Flegmatiques, les Elfes reprirent alors la suite de la vente sans vraiment s'étonner davantage de l'aparté, si ce n'est peut être la plus jeune qui, amusée sans trop comprendre du langage imagé, s'y essayait perroquet avant de se faire reprendre par plus sage et convenant qu'elle…

La scène est délirante, de fait, mais elle ajouta toutefois en réalisme car vous n'aurez pas manqué d'imaginer la boutique, son mobilier bousculé, et le mouvement fou en lisant juste ces quelques lignes.

  • Course de zouaves par Ahotep

Comme souvent, Doual et Farya avaient décidé de faire la course pour se rendre à leur destination. Évidemment, la frangine a encore triché… Et Ahotep a magnifiquement orchestré le tout. Morceaux choisis, donc.

Personnage : Doual
Action : Non, mais, tu vas pas me faire le coup deux fois? (Intuition - Normal)
Résultat de l'action : Réussite

Action : Trouver le chemin le plus court (Orientation - Normal)
Action : Et une, deux! Une, deux! (Force - Normal)
Action : Poussez-vous, j'arrive! (Agilité - Normal)
Action : La rate? Attends c'est à droite ou à gauche? Ouf… En tout cas, ça fait mal. (Constitution - Assez Difficile)
Action : Dernière ligne droite! (Force - Normal)
Action : Preum's! Ouiiii! (Agilité - Normal)
Action : Et merde, deuxième.. (Agilité - Normal)

Doual, qui s'était déjà fait avoir la dernière fois par le départ un peu trop impromptu de sa demi-soeur sentit venir le coup foireux cette fois. La semi elfe ne put donc prendre que quelques secondes d'avance sur son demi frère. Ils ne pouvaient pas finir par une égalité quand même? Donnant toute l'énergie qui leur restait, Doual et Farya accélérèrent, ne fixant plus que la ligne d'arrivée improvisée. Ca allait se jouer à quelques centièmes de secondes, autant dire, à un poil de cul, comme qui dirait.

Et… ce fut Farya qui s'affala en premier sur un tas de caisse qui reposait sur la jetée - le freinage n'avait pas été très efficace-, Doual lui arrivant dessus, emporté lui aussi par son élan et un freinage trop faible. Les voilà maintenant tous deux affalés sur le sol, une Farya victorieuse mais écrasée par un Doual retardataire.

  • Crise identitaire (banc, table, colis, pain) par Rixos

Le nom est de lui-même, c'était le titre de son post de réso. La situation : Farya grille un voleur en pleine action chez Charlie, lui tombe dessus (littéralement) et s'y asseoit, puisque c'est un hobbit, donc l'équivalent d'un sympathique pouf. Le souci, c'est que traîner devant l'échoppe le temps de “discuter” avec lui n'est pas la meilleure des idées, aussi décide-t-elle, après l'avoir fouillé, de le trimballer ailleurs tout en le cachant sous un pan de sa cape, et le tout avec naturel. *Hem.*

Personnage : Mystère
Action : Transporter son banc ailleurs (Force)
Résultat de l'action : Réussite
Action : Faire trop de choses en même temps et avoir l'air naturel (Agilité)
Résultat de l'action : Échec
Le petit hobbit se montre très sage et coopératif, ce qui facilite grandement la tâche à l'étranger. Notre personnage mystère procède donc à une fouille rapide et efficace qui lui permet au mieux de confisquer deux objets: une bourse et ce qui ressemblerait de toute évidence à une trousse de crochetage. Mis à part ces deux objets, ses vêtements et un étrange personnage assis sur son bedon, Ewell n'a rien d'autre sur lui. La situation, par la suite, devient encore plus bizarre pour le petit homme. On l'avait pris pour un banc pendant une minute ou deux et voilà qu'il devenait comme une table sur laquelle on déposait une nappe. Puis, soudainement, il se transforma en paquet prêt à livrer de façon anonyme.
En effet, alors qu'il gardait sa cape sur lui, l'inconnu avait décidé d'en utiliser un pan pour recouvrir le hobbit et le dissimuler à la vue d'un éventuel passant. Il s'était ensuite affairé à soulever Ewell sous son bras comme si le petit être n'était qu'une énorme et vulgaire baguette de pain. Le tout ne se passa pas sans peine pour Ewell toutefois puisqu'il finit par sentir qu'on lui serrait un peu trop un bourrelet.
Titubant un peu, l'air peu naturel dans sa façon de se tenir debout, bougeant maladroitement, l'étrange livreur traversa lentement la rue pour aller se réfugier dans une ruelle avoisinante. La scène pouvait sembler drôle ou inhabituelle, mais il n'y avait visiblement rien d'alarmant dans tout ça pour quelqu'un qui aurait pu passer par là. Quoique, après un moment, la douleur fut si insupportable pour le hobbit que celui-ci ne put retenir un cri, quelques couinements et même de petites larmes. Incapable d'user de sa dague dans la position qu'il était, le personnage ne put faire autrement qu'étouffer les cris avec sa main.
Une fois dans l'étroite allée, derrière une vieille charrette désuète et abandonnée, l'assaillant d'Ewell put alors se débarrasser de son colis un peu trop sensible. Ce fut ainsi que le hobbit redevint un banc prêt à accueillir le popotin d'un étrange étranger. À moins que l'inconnu eut l'intention de le découper comme un morceau de pain?

  • Les yeux bien loin des trous par Icosaedre

Farya propose à Ezekiel de s'entraîner à l'observation au moyen d'un petit exercice dans la rue : il s'agit d'observer les passants qu'elle désigne et de deviner leur métier, leur destination… En leur demandant ensuite confirmation. Mais tout ne se passe pas comme prévu… Extrait, avec mention spéciale aux noms des PNJs inventés par Ico pour l'occasion.

Un peu plus tard, une petit personnage aux cheveux frisés arriva en courant par le nord de la place.

Personnage : Eléba Nhal
Personnage : Kestaa Mmate
Personnage : Micyvé Mhurmr
Compétence : Filature / Dissimulation
Résultat de l'action : Réussite
Personnage : Ezekiel
Compétence : Observation / Ecoute
Résultat de l'action : Echec
Personnage : Farya Arakhora
Compétence : Observation / Ecoute
Résultat de l'action : Echec Critique
Malheureusement pour les deux imbécile qui s'entraînaient, le petit hobbite était bien trop discret et rapide pour qu'on devine ce qu'il prévoyait de faire. Et bien que Farya lui courut après tout en lui demandant de s'arrêter, le personnage continua sa route sans s'arrêter. Farya quant à elle, ne vit pas un pavé dépassant de la chaussé et se chuta lamentablement.
Les dégâts était bien plus psychologiques que physiques. C'est donc en traînant un peu des pieds qu'elle revint vers le nain. Pourtant, malgré son humiliation, elle ne se départit pas de son but, elle désigna donc une dernière personne à son compagnon d'infortune.

  • La chute tragique, par CrazyDoll

Un jour où Maelyss la paladine avait malencontreusement confondu son restaurant gentillet avec la joyeuse taverne qu'était le Foudre, la voilà attablée au sein de celui-ci à prendre son repas dans le plus grand des calmes (imaginez le contraste avec la taverne et le désespoir de la tavernière), buvant du vin et racontant ses histoires (de supériorité féminine peut-être) à un badaud s'étant fait piéger à sa table (Kryll).

Les paroles soporifiques de la guerrière parvinrent à l'oreille endormie d'une pilier de bar en train d'uriner sa bière dans les toilettes voisine et voilà que cette dernière est bien énervée qu'on vienne pourrir l'ambiance de sa taverne favorite. Le plan ingénieux et super bien travaillé est comme suit : finir sa sinistre affaire parce que bon elle a commencé, choper le seau plein de liquide jaunasse puant, puis s'approcher de la lancière et lui balancer le contenu immonde sur le pif.

Un plan parfait n'est ce pas? Malheureusement l’exécution foira lamentablement car une fois le seau paré à être projeté, la demande de réso envoyée et Maelyss forcée de faire face à ses responsabilités (son rp disant qu'elle échappait miraculeusement à la pisse en faisant une roulade et qu'elle s'en allait de la taverne avec un clin d’œil ayant été supprimé), la poupée folle exécuta ses jets : échecs critiques. La terrible sentence se traduisit dans une réso hilarante à base d'un très original commentaire sportif où l'agresseuse urinaire glissa et s’effondra sur le sol alors que le seau volait en salto au dessus d'elle pour lui retomber sur le corps, tandis que la paladine se retenait à la table et fichait tout le repas par terre. Une tragédie dont beaucoup se souviennent, à peine allégée par le talent de la mj.

Extraits:

Aparté du MJ :
Hey ! Mais ça me fait penser ! Vous avez tous déjà entendu parler de mon oncle Gégé ? Non ? Bon je vous raconte. Gégé est doux, Gégé est sympa, mais Gégé est vraiment pas doué. Eh bien un jour Gégé avait voulut coller une mandale à son voisin de bar, faut dire que le gars venait de mettre une main à sa blonde et que Gégé il aime pas trop qu’on touche à sa nana.
(…)
Quoi ? Comment ça vous voyez pas le rapport ? Ben c’est simple pourtant ! Roooh ! Bon j’vous explique !
Fin de l’aparté du MJ

La suite de la soirée vit également un concours de boisson entre les convives non arrosés d'urine de cette soirée, avec une série de résos toute aussi hilarantes, et un vomi sous la table :

Le départ fut annoncé et tous les participants se ruèrent sur leurs chopines avec la détermination d'un nain sortant d'un séjour d'un mois chez les elfes. C'est à grandes goulées qu'ils commencèrent à descendre leurs verres. Kryll et Navine étaient au gloups à gloups.
(…)
Levianne, elle, se pencha pour vomir la moitié de la bière bue sous la table, éclaboussant les chaussures de ses voisins… Décidément ce n'était pas la soirée la plus reluisante de l'auberge. Une challengeuse de moins! Allaient-ils risquer une finale?

Titre de la réso suivante: Zut pas d'échec critique, c'est la Mj qu'est déçue
Thierry: “- Dans les startings-blocs: Navine! La cornue, aussi dit le puits-sans-fond, face à elle, Kryll le bleu, plus connu sous le nom de bois-sans-soif!”

Gérard: “- Oui les deux challengers sont prêts à en découdre, je pense que nous allons avoir le droit à un match plein de rebondissements! Oh! C'est parti! Le coup d'envoi est donné! Les deux concurrents s'élancèrent sur leurs chopines et entament une descente particulièrement houblonneuse!”
(…)
Thierry: “- Et c'est fait! Navine est la vainqueur de ce tournoi d'alcoolique! Tellement de joie et d'ivresse dans le regard de la gagnante!”

On réussit pas à tous les coups...

  • Goupil Un petit pas pour la renarde, un grand seau pour l'humilité.

Lors d'une soirée en taverne, au Foudre de bière, bien entendu, où Kryll tentait de s'extirper des griffes d'une horrible paladine souhaitant faire de lui son doudou, une Goupil complètement torchée est sorti des petits coins avec une furieuse envie de s'expliquer avec la Paladine (Maelyss). Le hic, c'est qu'elle trainait avec elle son pot de chambre, rempli bien entendu. Le ton monte, et en voulant balancer le pot et son contenu sur la paladine, la renarde a eu le pied défaillant et s'est retrouvée au sol avec son pot de chambre complètement renversé sur elle. Bref, un epic fail style pipi-caca quoi ! Étaient donc présents pour attester la situation, Maelyss , Levianne, Navine et Kryll. Il parait qu'il lui a fallu plusieurs semaines pour faire partir l'odeur de sa tenue, et ce serait le pourquoi on ne la voyait plus beaucoup ces derniers temps ! Voilà vous connaissez son terrible secret !

  • L'équipe réunie pour affronter la menace du cimetière, on fait avec les moyens du bord.

Oui, parce que suite à un grand méchant brouillard, les participants ont été séparés, pour un résultat… Discutable. Le paladin chef de guilde vaillant et brave ? Sa compagne aux statistiques impressionnantes ? Trois des mages les plus expérimentés de Vahal ? Et bien vous ne les trouverez pas au cimetière, mais bien en train de batailler contre la brume, pendant que l'équipe supposée défendre la ville comportait notamment : un guerrier expérimenté mais solitaire et colérique ; un eïl tout fier d'invoquer un rongeur ; une prêtresse arrivée en se dissimulant et suscitant donc la méfiance de tout le monde ; une autre prêtresse mais du dieu de la folie ; une troisième prêtresse terrifiée et ne sachant que soigner ; un garde novice, terrifié et sans armure ; des personnages d'enfants ; pas mal de personnages inexpérimentés, bref, à vue de nez l'une des pires équipes possible pour affronter la menace. La suite démontrera que ce n'était pas la pire, mais clairement pas la meilleure.

  • Tysbei (1), un remède à l'ennui en aventure

Melitta nage sous l’eau pour lui attraper par surprise un sabot, prise de panique la faune sort de l’étendue d’eau, attrape son arc et encoche une flèche, visant droit la mage qui reprend péniblement son souffle. Heureusement que cette dernière n’a pas des réflexes trop rouillés.

  • Tysbei (2), bonjour chez vous !

Quand on rencontre de nouvelles personnes, on essaye souvent – ou en tout cas, dans la normale – de se montrer poli et respectueux. Le problème c’est que ça ne se fait pas pareil dans toutes les cultures. Alors que les aventurières rencontrent d’autres protagonistes, Tysbei souhaite les saluer comme il se doit et expose à leur vue ses tatouages (qui recouvrent son corps ENTIER, je précise). Pour mettre à l’aise lors d’une première rencontre y’a pas mieux.

  • Tysbei (3), chut faut pas dire que tu sais que y'a Truc et Machin qui ont fait ça !

Le jeu du ni-oui, ni-non, vous connaissez ? Et bien là c’est pareil, sauf que ce sont d’autres choses qui sont interdites. Pour ne rien révéler qui gâcherait la narration de notre histoire quand on reviendra, je me contenterai de dire que le duo doit taire certaines informations. Autant vous dire qu’il ne suffit que de quelques minutes de discussion pour que Tysbei laisse échapper lesdites informations les unes après les autres.

  • Kalime Garneyah, tadadam ! Oups…

Kalime Garneyah, en pleine négociation dans l’échoppe « Charlie et la quincaillerie », décide de montrer de quoi elle est capable niveau magie. Juste pour le fun ou histoire d’impressionner quelqu’un -allez savoir- en tout cas, elle aimerait faire apparaître quelques flammes. Quoi de plus anodin dans un monde peuplé de mages et autres étrangetés ? Eh bien, pas tant que ça quand on ne maîtrise pas. Ce qui devait être une simple petite démonstration de magie a fini par mettre le feu à l’échoppe en question, mobilisant nombre de Vahaliens désireux d’apporter leur aide à leur prochain, ou alors, craignant tout simplement que le feu ne se propage. Finalement, personne ne sera mort, mais ce sera un autre mage qui aura fait l’étalage de ses talents.

  • Faléon, une punition qui vous ferait recommencer.

À l’époque, ce personnage était encore capitaine de la garde et se devait de représenter l’Ordre et assurer la Sécurité sur la ville. Pourquoi des majuscules ? Car ces concepts ont pu être bafoués par deux enfants en quelques minutes splendides : sont nommés Charlie et Héril. Les deux gamins sont en vadrouille, bien décidés à en faire voir de toutes les couleurs aux gardes en allant jeter des œufs pourris sur leur porte. Et c’est parti, v’là-t’y pas qu’ils bombardent magnifiquement le poste, que les œufs s’éclatent partout et qu’ils se marrent. Enfin, ça rigolait bien jusqu’à ce que Faleon le magnifique débarque sur le dos de son griffon. Ni une ni deux, les compères prennent leurs jambes à leur cou et se carapatent dans les ruelles. Faleon le Grand lève un doigt impérieux vers les bambins pour leur jeter un sort d’emprise. Mais bon, on parle de Faleon et de sa passion pour les échecs critiques resplendissants. Alors forcément, ça loupe pas, boum, le Capitaine de la Garde de Vahal se retrouve victime de son propre sort et sous l’emprise d’Héril. Le gamin a de la suite dans les idées, et après avoir testé son emprise sur le garde, via grimaces et galipettes en tout genre, il lui ordonne d’alléger le coffre de la garde de son contenu. Malgré tous ses efforts pour résister, Faleon se retrouve obligé de rapporter l’argent aux deux enfants qui s’échappent alors en riant dans les rues, ravis d’avoir berné le Garde au Griffon d’or.

  • Tristan Valtan Partir un jouuuuur, sans retouuuuur.

Tristan Valtan était un chevalier caricatural qui, ayant rejoint la guilde des Maîtres d'armes, a décidé de venir se battre contre la menace du cimetière. Il s'est donc retrouvé dans l'équipe bloquée dans la brume, et… Son histoire s'arrête ici. Du fait d'un arrêt impromptu du joueur, le personnage a donc subitement perdu connaissance et s'est effondré dans la brume, ce qui semblait indiquer une volonté du conteur de l'écarter pour faire avancer l'histoire (en tout cas, c'était l'interprétation que semblaient avoir certains, dont les personnages se sont désintéressés du cas Tristan), mais le preux chevalier paladin Ethan Kalish a décidé d'aller le sauver ! Un acte qui a pris du temps, pour retrouver le corps dans la brume, puis tenter de le soigner, puis échouer (n'est pas Cédric qui le veut), puis revenir, tout ça en laissant le reste de la guilde paniquer et s'empêtrer dans son coin, ce qui causera quelques tensions assez évidentes (insultes, coups, séparations tragiques…). Je ne peux même pas mettre l'événement dans la mort la plus pathétique puisque le personnage a eu l'amabilité de se relever et d'aller voir ailleurs s'il y était à la fin de l'événement.

La figure 2017

  • Farya Arakhora , la cunestière.

Farya Arakhora, la maîtresse d'armes, sainte patronne de l'ordre militaire de la ville la charretière s'est depuis son arrivée mais spécialement cette année taillé la part du lion dans l'importance vahalienne. Il n'est pas une tambouille importante à laquelle elle n'ait pas mit son grain de sel et même si certains pourraient se plaindre du résultat trop salé ce n'est aucunement mon cas. Cheffe guerrière quand la ville est attaquée, jeune semi-elfe originale, oreille à l'écoute des nécessiteux et compagnonne de boisson agréable, tout ça en plus d'être bien sûr la de facto cheffe de la de facto garde Farya est un point central de la vie Vahalienne et de ses événements et la nommer ici ne pouvait pas être évité.

  • Navine de Joyeux , tavernière mi-chèvre mi-bière.

Probablement que si l'établissement d'alcooliques est le lieu le plus vivotant de Vahal c'est grâce à la minuscule faune qui en hante les poutres. Que serait le Foudre sans Navine? Rien à coups sûr, toujours le mot pour rire et la remarque acérée en tête, celle qui arrondit toujours les angles est sans aucun doute digne de ce prestigieux titre. Son aura toujours charismatique s'est imprégnée dans les murs du centre névralgique de la ville si bien que certains Vahaliens finissent par venir boire dans sa taverne plus pour elle que pour l'alcool, c'est fort. Mais néanmoins posons-nous la question, si le bâtiment le plus connu est une taverne et la personne la plus emblématique celle qui y travaille.. que doit on déduire des Vahaliens?

  • Goupil, alias Marie Predeaux mais c'est du HJ, la renarde

Personnage complexe s'il en est, elle est originale par son réalisme : dans un jeu où il est tentant de faire un personnage exceptionnel, ou avec des qualités ou défauts exagérés, Goupil est sur beaucoup de points une personne de caractère, mais sans exagération. Vulgaire sans poster des pavés d'insultes, irascible sans taper le premier qui l'enquiquine, travailleuse sans prétendre qu'elle soulève des montagnes, humaine sans capacité particulière, elle a un passé clairement visible ou lisible et tendance à se retrouver dans beaucoup d'événements importants de la ville, et de tenter de faire bouger les choses. Goupil, c'est un personnage qui transpire le vécu par tous les pores et dont tout ceux qui l'ont rencontré se souviennent. C'est souvent ce qui suffit à reconnaître une figure. Ah, et dernier point à souligner et à récompenser: l'acharnement du joueur à en faire une navigatrice quand le jeu et les classes ne sont clairement pas optimisés pour pareil rôle.

  • Katel, l'admirable martyre

Inutile de présenter la jeune tisserande, pleine de doutes et pourtant toujours prête à tendre la main, toujours présente pour aider ses concitoyens et partager sa foi. La comparse du célèbre Cédric n'a de cesse d'émouvoir par son immense humanité, sa réserve, sa bonté discrète et pourtant jamais en demi-teinte qui la pousse à sans cesse questionner ses peurs et avancer malgré les épreuves. Même reniée, déchirée entre la destruction de ses idéaux (et de son beau visage) et sa volonté de continuer à bien faire, la soigneuse offre à ceux qui en ont besoin son épaule compatissante malgré (ou grâce à ?) sa sensibilité et ses craintes à vif. Sa bouleversante détresse depuis certains événements ne peut laisser personne indifférent, pourtant elle lutte encore et toujours pour donner le meilleur d'elle-même et secourir les âmes en peine. Une PJ généreuse et travaillée comme on voudrait en voir plus.

  • Inutile, Minurtile l'Aindyspensâble.

La naine prêtresse du dieu de la folie n'a eu de cesse de nous régaler par sa drôle de personnalité, entre cynique réserve, méfiance pathologique, franche conviction et farouche détermination. Son évolution à Vahal fut un véritable plaisir, garante de moments épiques hauts en couleurs (*wink wink*). Elle a traîné son bouclier aux quatre coins de la ville en portant haut les couleurs (oui, encore) de sa guilde et de son dieu tutélaire, parfois touchante et poétique, parfois fougueuse et péremptoire, jamais avare de conseils face aux nécessiteux, pleine d'abnégation, fiable et immuable dans sa folie à fleur de peau et de plume. Un très beau personnage, vivant, complexe et passionné.

  • Anthea, la mairesse idéale

L'antique et adorable elfe, elle aussi bien connue, met toute son énergie à animer notre petite Vahal, par sa sympathique gazette, par l'accueil patient de réincarnés perdus, par l'organisation prochaine d'une chasse au trésor et autres joyeusetés qui réjouissent le cœur des habitants. Parangonne de vertu et pâtissière émérite, elle a ce côté rusé et engagé qui rend le personnage des plus attachants. On la verrait bien élue mairesse à la tête de la ville, faisant vivre le hameau, œuvrant pour l'égalité et la paix, prodiguant généreusement ses aimables conseils et partageant parcimonieusement ses délicieuses recettes avec le chaland.

  • Valkazaar, le Schtroumpf maladroit

Tout frais sorti du four, l'elfe aux cheveux bleus est déjà connu un peu partout à Vahal pour sa touchante maladresse et sa personnalité attachante. Toujours au bord de la catastrophe, sympathique en diable et plein de ressources, l'escogriffe anciennement affublé d'un pantalon à franges a le don de faire sérieusement travailler les zygomatiques des joueurs tout en mettant parfois à rude épreuve la santé mentale de leurs PJs. Il a cette fraîcheur pataude, cette tête de pioche invétérée, cette façon de raisonner un peu déconnectée et pourtant très logique à sa façon qui le classent parmi les personnages incontournables et inénarrables d'Edenya.

  • Cédric, l'ami, le frère

Cédric, par sa bonté, sa tolérance à toute épreuve, sa générosité et sa modestie, a su devenir un personnage incontournable de Vahal. Il affronte les situations avec un calme remarquable, court à travers toute la ville pour apporter son soutien et ses soins là où nous en avons besoin. Bien sûr, il a aussi ses maladresses, ses trous de mémoire, ses oublis, ses échecs parfois. Mais c'est ce qui le rend aussi plus humain, nous rappelant à tous que nul n'est parfait et qu'en toute chose, l'humilité est de mise. Cédric est pour beaucoup devenu un ami sincère et un frère bienveillant, quelqu'un sur qui l'on peut compter à tout moment, qui trouvera toujours un mot rassurant et réconfortant. Et dans un monde où la vie (et les Dieux) peut se montrer cruelle, où il y a bien peu de relations stables, il est source d'équilibre et de paix.

  • Glaedryll, le ténébreux casseur de bouche

N'écoutant que son courage alors que la ville était menacée le preux Glaedryll n'hésita pas une seconde et à l'inverse d'une certaine paladine se précipita pour qui il pouvait aider de ses bras musculeux. Combattant vaillamment bien que pas forcément dans le bon camp le gars perdit la vie à cette sombre bataille du cimetière, devenant par conséquent l'un des héros de Vahal. Glaedryll c'était aussi ce bagarreur de taverne sans faille, ce gars bourru qu'on appréciait sans trop le connaître et encore plus une fois que c'était le cas. Il était bien brave et toujours paré à venir en aide à un ami, ce n'est que justice de le nommer ici vu comme il était devenu un centre réel pour bien des Vahaliens.

  • San, l'elfe bienveillant.

San fait partie de ces personnes qui comme Katel et Cédric sont extrêmement bien intentionnées. Très agréable avec tout le monde, il devient très vite un ami de confiance. Chaleureux et doux, il vous accueillera presque toujours le sourire aux lèvres dans sa boutique d'alchimiste. Altruiste à un point qui rendrait jaloux l'Abbé Pierre, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider ses amis et les personnes qu'il juge dans le besoin quand bien même il n'aurait aucune idée de la manière dont réaliser leur rêves étranges. Sa naïveté assumée eût pu faire de lui une cible facile des manipulateurs, mais aucun de ses amis ne laisserait une telle chose lui arriver. Quand sa volonté flanche, ce qui est déjà très rare, il ne lui en faut que très peu pour repartir à fond. San, c'est définitivement l'ami sur lequel on peut compter, mais auquel on a aussi envie de pouvoir rendre la pareille dès que c'est possible.

  • Doual, l'histoire à tout prix.

Vahal est certes très jeune, tout juste la cinquantaine, mais il ne fait aucun doute qu'il s'y est passé de nombreuses choses et que les habitants ont énormément de choses à raconter. Cette ville regorge de secrets, mais un secret n'est-il pas fait pour être découvert et qui sait, dévoilé ? Certains l'ont bien compris, c'est le cas de ce cher Doual qui est prêt à tout pour accumuler toutes les connaissances possibles sur l'histoire de la ville. Lorsque la récompense est le savoir, le risque n'est plus à prendre en compte pour cet historien intrépide, aventurier en quête de mythes et légendes. Tant pis si ses petits furetages dérangent, l'histoire ne doit pas être oubliée ! Et mine de rien, cette histoire, il la façonne autant qu'il la découvre.

  • Lumalette, le ficus qui se laisse pas piétiner les racines

Alors certes, ce personnage n'est pas très âgé en Edenya, certes, on ne l'a pas vu à beaucoup d'endroits, mais pour le coup, il vaut carrément le détour. Lumalette, c'est la dryade en forme de buisson qui, subissant les affres de sa condition au milieu de ce monde si bêtement humanoïde, ne laissera personne lui triturer les feuilles sans subir sa verve acide et sarcastique, voire, allez savoir, le coup de branche qui fouette bien. Le concept de ce personnage est juste magnifique, incarné avec une subtilité truffée de détails pittoresques et un superbe souci de justesse, et j'espère qu'il ouvrira la voie à de futurs ronciers, sumacs vénéneux, orties et pissenlits ambulants. À lire d'urgence si vous n'avez pas peur de la crampe aux zygomatiques.

Y'en a même qui l'ont vu voler

  • Lap, joueur de Varr Hafgufa, dit la pieuvre.

Lap et son personnage que vous connaissez au moins de nom : Varr Hafgufa. Passons bien sûr sur l'ego démesuré du personnage et l'air pompeux de se donner le nom d'une créature aquatique nordique et concentrons-nous plutôt sur le joueur : un larron tout à fait appréciable à la plume méritant aisément le titre. Lap c'est comme si votre oncle Fernand vous racontait les histoires d'un être fantasque avec son fort accent à l'huile d'olive. Toujours la formule jamais vue, jamais un rp imitable et des expressions à jamais dans la légende Lap mérite amplement de l'espace dans ce concours pour son popotin.

  • Slad, joueur de Kryll.

Slad car c'est bien du joueur que nous parlons, joyeux bonhomme jouant Kryll l'eïl. Lisez deux de ses phrases et vous comprendrez que sa place dans cette catégorie est amplement méritée. Il n'est pas de plume plus drôle que la sienne parmi nous, ses rp trouvent toujours le mot juste pour vous faire pleurer de rire et disons le directement : faire marrer avec des mots ça demande un certain talent. Le tout enrobé dans un style d'écriture très agréable à la lecture, ses rp sont toujours un plaisir à lire et c'est ce qui est le plus important.

  • Aaricia, joueuse de Farya Arakhora.

Tous ceux et toutes celles qui auront lu ses rp n'auront pu manquer ce ton résolument amical, comme si on était avec la narratrice qui nous racontait ses conneries d'un mix de familier et de soutenu. Un vocabulaire splendide et des tournures de phrases parfaites, que dire d'autre qu'allez la lire si ce n'est pas encore fait?

  • Information confidentielle, joueur de Goupil

Le joueur de Goupil s'illustre déjà, et bien, par Goupil, car le personnage n'aurait pas le quart de sa réussite sans la plume du joueur. Toujours en demi-ton entre le sérieux et l'ironie, ses posts sont longs et rédigés, souvent teintés de blagues dissimulées et de précisions sur le contexte ou des détails de l'histoire. Le joueur est capable de sortir des pavés pour raconter des choses distrayantes mais sans rapport avec le RP en cours juste pour le plaisir, ou détailler chacun des personnages présents et l'opinion de sa PJ à leur sujet. La plume est acide, vitriolée parfois, hilarante aussi, et invite souvent à se poser des questions sur ce qui est sincère contre ce qui n'est qu'incompréhension volontaire ou provocation. Une plume reconnaissable et de caractère, à l'image du personnage, il était donc nécessaire que je les nomme tous les deux.

  • Information confidentielle, joueur/joueuse de Souriceau

Voilà un personnage touchant et terriblement attachant qui nous manque beaucoup à Vahal, puisque parti en aventure. Ce n'est pourtant pas le pj que je nomine, mais bien la plume qui lui donne vie, car il faut beaucoup d'intelligence et de sensibilité pour réussir un tel personnage. Un personnage qui nous renvoie, tant aux autres pjs qu'aux joueurs, à des questions existentielles, à nos croyances, à nos certitudes, à nos a priori, à nos façons d'être établies. Un personnage qui nous bouscule, mais toujours avec humour, qui apporte une touche de fraîcheur et de légèreté. Bravo à cette plume qui l'interprète avec tant de réalisme et de justesse.

  • Drude, joueur de Bwqsgisqniso (nom approximatif parce que le faune, c'est pas de la tarte)

S'il avait été plus présent en ville sans doute qu'il aurait aussi eu droit à une nomination dans la figure de Vahal tant ce personnage est intéressant et appréciable, mais c'est ici du joueur dont nous allons parler. Donnant vie à ce caractère mi-fou mi-chèvre, la plume du bon Drude reste discrète dans les habitudes vahaliennes tant il faut la chercher pour avoir la chance de rp avec, mais quelle récompense mes aïeux. La plume de ce faune c'est une plume à son image, une plume qui sent bon la pierre profonde et la loufoquerie, on se prendrait même à croire que c'est un faune qui écrit derrière son écran tant elle va de pair avec son homologue ej. Drude c'est aussi un talent fou pour justifier des choses hj, prenons l'exemple simple mais efficace de tous ces nains arrêtant le jeu mais pas complétement, restant encore dans le coin pour cliquer sur “travailler” dans leur mine favorite mais sans pour autant poster quoi que ce soit pendant de longs mois. Et bien le bon Drude prit ces éléments contraignants dans sa tambouille mentale et inventa une excuse toute belle et toute chaude : les nains bossant dans sa mine étaient sujets à une sorte de lourdeur de l'esprit qui menaçait de les engloutir tout crus. Une fois le cerveau alangui les bosseurs nains étaient parés pour juste disparaître dans les niveaux inférieurs de la mine, se laissant bercer par la solitude et l'ermitage minier. Ne repointant leurs nez que furtivement pour prendre un peu de nourriture et leur paye les muets restaient en général dans cette situation jusqu'à ce qu'on ne remarque plus de bouffe manquante et qu'aucun son ne remonte de leurs galeries, ainsi on les savait morts. Malin le Drude, malin.

  • Kazuzu, joueur de Kazuzu.

Petite eïl enfant avec un RP des mieux construits et où chacune de ses apparitions est en adéquation parfaite avec son personnage. C'est toujours un plaisir de la lire et de RP avec elle. Cela change beaucoup des autres personnages de Vahal et c'est un gros plus selon moi. Bref, une petite perle poilue avide de gâteaux en tout genre, elle mérite entièrement sa place dans cette catégorie !

  • CrazyDoll, la poupée folle qui porte bien son nom

Pour le moment, Ahotep est bien la seule à pouvoir profiter de son talent qui prête vie à Tysbei, enfin, avec notre bien-aimé Darklord évidemment. Mais il ne fait aucun doute que sa plume fait tout autant mouche dans les diverses résos ou aventures dont elle s’occupe que lors de ses rps. Agréables à lire, drôles, toujours surprenants, débordant d’imagination, ses différents posts sont un réel plaisir et ont le don de rendre le sourire à n’importe qui, ou en tout cas, à moi (Ahotep). En manque d’inspiration ? La lecture de ses écrits décalés vous donnerait l’envie d’y répondre, c'est certain. Chaque lecture est une découverte et laisse transparaître la joie de vivre, c’est tout simplement pour ce genre de posts qu’on aime ce genre de jeu, qu’on prend plaisir à lire et à écrire.

  • Siline, joueur de Siline.

Siline déjà parce que qui eût cru qu'un gros monsieur qui fait de la reconstitution historique, a une armée de Black Templars sur Warhammer 40K et qui fait de l’airsoft transpirant arriverait sur Edenya et se dirait “tiens bah je vais jouer une ptite elfette”. Le décalage entre le joueur et le personnage est d'autant plus hilarant qu'il se retranscrit dans sa manière de jouer son elfette sans se prendre au sérieux. Toujours impliqué dans ce qu'il fait et avec une plume franchement agréable et drôle le gars mérite amplement sa nomination.

  • Auledry joueuse de Navine de Joyeux.

Loin d'avoir des cornes et des sabots Auledry possède en revanche une plume sautant du cynique à l'humour franchouillard en passant par tous les éléments de jeu permettant à sa personnage d'être l'une des plus marrantes et intéressantes de la ville. Auledry ce sont des métaphores bizarres et des pavés sortis de nulle part, une plume hilarante mais affectueuse, sympa mais acide, une de nos meilleures plumes donc.

  • Antwind, joueur de Charlar Scene, Inutile etc.

Les posts de la « fourmi de vent », sont riches, variés et toujours inattendus, truffés de références et de petites blagues qu’on prend plaisir à chercher. Ses personnages sont tous différents et bien construits, entre Charlar l’eïl alcoolique, Inutile la naine prêtresse soumise à des conditions draconiennes… c’est tout pour cette période, mais on pourrait aussi citer, pour ceux que j’ai connus, Langouste et Stéphane (plaie de Vahal 2015). Au milieu de tous ces posts, en moyenne très bons, se glissent quelques perles, surtout quand il est question de poésie et de « rap battle » ou de prières épiques et imaginatives pour un dieu de la folie.

nominationsea2017.txt · Dernière modification : 2024/05/03 14:34 de 127.0.0.1